Plutôt qu'un énorme cadeau à une toute petite quantité de personnes, cadeau d'ailleurs sans effet sur le pouvoir d'achat des Français ni sur la croissance, nous proposons un petit geste de 96 centimes – soit moins d'un euro – par salarié, mais qui concernerait, lui, des millions de personnes – des centaines de milliers de salariés dans mon seul département – qui chaque jour utilisent des chèques déjeuner. Il s'agit en effet de relever de 5,04 à 6 euros la part maximale exonérée d'impôts de participation des employeurs dans l'acquisition de ces titres restaurant. C'est une mesure facile et concrète.