J'ai également souhaité reprendre un thème, évoqué par de très nombreux députés, concernant l'acquisition de zones humides, afin de lutter contre l'artificialisation des sols.
Je rappelle un chiffre important : il s'agit de 20 000 hectares. Quand on n'a pas la fibre paysanne, comme certains d'entre nous dans cet hémicycle, 20 000 hectares représentent un espace immense, gigantesque. Mais il faut comparer cette superficie avec celle des zones humides qui existent aujourd'hui et qui est de 1 300 000 hectares. En l'occurrence, il est question de l'acquisition de 20 000 hectares, soit environ 1,5 % du zonage. Ensuite, pour passer de 1,5 % à 2 %, il suffit d'ajouter les trois parcs nationaux. Ce taux n'est pas astronomique et, monsieur Lassalle, moi qui suis, comme vous, très attaché à la ruralité, je puis vous assurer que l'idée n'est pas de mettre sous cloche tel ou tel territoire. Il s'agit bien de zones identifiées en périurbain, représentant 20 000 hectares, sur un zonage global de 1 300 000 hectares.