Je n'avais pas envisagé de prendre la parole tout de suite, mais puisque M. Ayrault a souhaité, par le biais d'un rappel au règlement, m'interroger, je vais lui répondre.
Il a utilisé la formule, un peu curieuse, de « paix des braves ». Pour que deux « braves » se parlent, encore faut-il qu'ils aient confiance. Pour cela, il faut que les conditions de discussion soient établies de manière claire. J'ai d'ailleurs été le premier à en faire la démonstration, puisque, ce matin même, j'ai dit publiquement que j'étais à la disposition de l'opposition.
Et voilà, monsieur Ayrault, que vous voulez, dès le début, faire monter la sauce. Voilà que vous me fixez un préalable. Je me demande à quel moment vous allez parler d'ultimatum !
Au fond, monsieur Ayrault, cela ne m'étonne pas. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC et GDR.)