Finie, donc, la possibilité d'intervenir par article pour chaque groupe ou pour un député non inscrit. De plus, cette clôture du débat est une décision automatique après quatre interventions : vous ne permettez même pas à la présidence de séance d'avoir ce que l'on appelle « l'intelligence de la situation » et de prendre éventuellement la décision de laisser le débat se dérouler.
Certes, vous pouvez faire jouer le fait majoritaire et passer en force les nouvelles dispositions du règlement de l'Assemblée. Cela n'en est pas moins dommageable. Et nous ne pouvons que nous étonner de ce que la majorité présidentielle de notre assemblée n'adopte pas l'attitude consensuelle de celle du Sénat. Le président de la seconde Chambre a fait preuve de plus de sagesse que celle se dégageant de la stratégie du rouleau compresseur adoptée ici.