Pourtant, le premier débat consacré à l'école dans cet hémicycle depuis un an porte sur le service minimum. Comme l'a fait observer Mme Mazetier, depuis un an vous multipliez les déclarations fracassantes sur l'école, semant le désordre dans les écoles de France. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Je ne fais que répéter ce que m'ont dit les enseignants et les parents de ma circonscription ces derniers mois. (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Or, jamais, depuis un an, notre assemblée n'a pu débattre de l'école, en dépit de ces déclarations et alors qu'il s'agit d'un sujet ô combien important pour tous nous concitoyens, puisqu'il s'agit de l'avenir de nos enfants et, surtout, de la France. À quoi bon se gargariser de grands discours sur la société de la connaissance, si notre Assemblée nationale ne peut même pas discuter des conditions concrètes d'exercice du service public de l'éducation nationale ?
Voilà pourquoi, les députés Verts et communistes et l'ensemble du groupe de la Gauche démocrate et républicaine voteront la question préalable.