Nous aurions pu débattre de tous les cycles, de tous les niveaux et de leur articulation, de la maternelle au lycée, de la nature et du contenu des programmes à chacune de ces étapes.
Nous aurions pu, par exemple, monsieur le ministre, débattre des cinq piliers du socle commun de connaissances défini par la loi en 2005, qui dispose, je vous le rappelle, que « l'acquisition du socle commun par les élèves fait l'objet d'une évaluation qui est prise en compte dans la poursuite de la scolarité. » La loi précise également que « le Gouvernement présente tous les trois ans au Parlement un rapport sur la manière dont les programmes prennent en compte le socle commun de connaissances et sur la maîtrise de celui-ci par les élèves au cours de leur scolarité obligatoire. »
Au lieu de ce rendez-vous prévu par la loi, sur des programmes que vous avez vous-même contribué à mettre en place, vous avez décidé unilatéralement de revoir, sur des bases que vous seul connaissez, les programmes du primaire, de même que vous avez unilatéralement et sans la moindre étude d'impact, décidé de réduire de deux heures par semaine, le temps de scolarité obligatoire…