Cette possibilité de convention n'est en fait ni plus ni moins qu'un constat d'impuissance. Elle prouve en elle-même que l'organisation sera dans les faits rendue très difficile pour certaines communes, notamment les plus petites. Il est écrit d'avance dans le texte que celles-ci seront complètement démunies pour remplir les obligations que l'État va leur imposer.
De même, on peut dire que la responsabilité donnée aux maires est écrasante : où trouveront-t-ils le personnel d'encadrement ? Il paraît pourtant évident que le rôle des maires n'est pas d'être les DRH de l'éducation nationale ni, d'ailleurs, les collaborateurs forcés de la police antigrève que va progressivement devenir l'administration de l'éducation nationale. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)