D'excellents arguments ayant déjà été développés, je limiterai mon propos aux questions de méthode. Dans ce débat extrêmement constructif, il faut rendre hommage à la détermination du Gouvernement, et je tiens à saluer l'implication de M. Novelli.
Notre majorité, et au-delà – en commission, ce fut très clair –, fait preuve d'une grande détermination pour la fixation d'objectifs précis selon un calendrier donné. Nous nous fixons des objectifs pour unifier le système. Ce n'est faire injure à personne de dire qu'en Allemagne, à côté de chez nous, les délais sont de quarante-sept jours. Les conditions économiques étant équivalentes, il n'y a pas de raison de ne pas y arriver.
L'idée d'unifier le système au plan européen est à retenir. Je vous invite à y réfléchir, mes chers collègues. Cela dit, je comprends qu'il ne faille pas brutalement imposer des règles, ce qui risquerait de perturber le fonctionnement des entreprises. Nous devons avancer progressivement.
Mais, pour ma part, j'ai du mal à accepter – d'ailleurs, je ne l'accepte pas – que certaines entreprises soient conduites à servir de banquiers aux autres : cela revient en effet à cela avec le fameux crédit interentreprises.