J'y viens ! Ce ne sont que des éléments de technique mais qui ont un effet de cliquet non négligeable permettant d'optimiser et de rationaliser l'utilisation des deniers publics dans le domaine essentiel de la solidarité entre ceux qui souffrent et ceux qui ne souffrent pas.
Ces mesures simples, les voici : la mise à disposition gratuite d'une clé USB avec une reconnaissance biométrique – dont le coût moyen est de dix euros – pour les huit millions de patients souffrant d'une affection de longue durée, à l'origine de 70 % des dépenses d'assurance maladie, assurerait la continuité de l'information.
Ensuite, il convient de généraliser le « web médecin », le dossier pharmaceutique et les logiciels d'aide à la prescription agréés, tout particulièrement à l'hôpital.
Par ailleurs, la responsabilité de la gestion du risque doit être conférée à l'assurance maladie dans tous les établissements de soins, grâce notamment à l'identification informatique du prescripteur.
Enfin, la lutte contre la fraude grâce aux dispositions que j'ai fait voter lors du PLFSS 2007…