Vous-même, monsieur le ministre, venez de le promettre ! Encore faut-il que le principe de justice guide les choix ! Or vous en êtes loin !
Je vous ferai part de trois motifs de vives préoccupations.
Vos priorités vont aux économies, et rarement à la recherche de nouveaux financements. Vous faites des économies au mépris de toute justice sociale, comme en 2007 avec les franchises qui ont profondément choqué nos concitoyens. En 2008 – scandale de l'été – vous vous attaquez aux affections de longue durée. La prise en charge à 100 % est menacée pour une part des médicaments contre le diabète, le cancer ou le sida. Je ne peux pas croire que le directeur général de la Caisse nationale de l'assurance maladie ait parlé sans l'accord du Gouvernement.