Il suffit aussi de regarder la conjoncture économique : le retour d'une inflation, même limitée, a un impact négatif lourd sur nos finances publiques. L'inflation par les coûts, liée à la hausse du prix du pétrole, réduit les recettes fiscales de l'État et alourdit les dépenses sociales, tandis que l'augmentation des taux d'intérêt accroît mécaniquement la charge de la dette.
Il suffit enfin de regarder la situation de nos principaux partenaires européens, en particulier l'Allemagne, qui ont consenti les efforts de redressement nécessaires. En Allemagne, le déficit structurel est passé de 2,4 % du PIB à 0,3 % en 2007, tandis « que le déficit structurel de la France restait stable, pour la même période, autour de 2,9 % du PIB.
Dans ce contexte, l'assainissement de nos finances publiques était hier une possibilité. C'est aujourd'hui un devoir. Et je me réjouis qu'Éric Woerth et l'ensemble du Gouvernement se soient engagés résolument en ce sens.