Hormis l'espoir du retour miraculeux d'une croissance improbable à court terme, de quelles marges de manoeuvre disposez-vous, monsieur le ministre ?
Allez-vous construire le projet de loi de finances pour 2009 sur la base d'hypothèses sincères et réalistes, suivant ainsi les conjoncturistes les plus optimistes, qui ne prévoient pas pour 2009 une croissance supérieure à 1,4 % ?
Enfin, pourquoi refuser de réduire, voire de supprimer, des niches fiscales et sociales pour mieux protéger des recettes publiques bien fragiles ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)