Il n'est pas question d'avoir un jugement moral sur les uns et les autres, mais ils ne soignent pas les mêmes malades. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Pour ma part, madame la ministre, je préfère une tarification à l'activité beaucoup plus affinée sur la précarité et les difficultés sociales de nos concitoyens, qu'une augmentation toujours plus importante des MIGAC.Je crois que l'on observera la différence entre les patients, selon qu'ils sont pris en charge par les hôpitaux publics ou les cliniques privées.
Je vais même plus loin, chers collègues : ce déplacement existe du privé vers le public, mais aussi du public vers le public.