On constate alors à quel point, au-delà du conseil individuel, ils sont également capables d'assurer une animation de secteur, de filière, par rapport aux entreprises. Et ils sont les seuls à faire ce travail, ce qui justifie qu'on leur témoigne des égards particuliers.
Ils ne s'agit pas de nier le travail, lui aussi remarquable, des experts-comptables, parmi lesquels j'ai d'ailleurs beaucoup d'amis. Mais les OGA savent organiser des réseaux avec leurs adhérents, ce qui est une qualité incomparable. Nous devons donc faire très attention à ne pas rompre l'équilibre d'une situation qui a trouvé à peu près son rythme de croisière après des débats qui ont duré plusieurs dizaines d'années, et qui étaient assez français, en ce sens qu'ils ne portaient pas sur la qualité effective mais présupposée du travail des uns et des autres.
Quoi qu'il en soit, il serait bon de se donner un peu de temps pour réfléchir aux moyens d'adapter la législation à la réalité de la situation sur le terrain, tout en continuant de saluer le travail des organismes de gestion agréés.