J'aimerais revenir aux trois arguments soulevés par M. Bayou pour justifier l'irrecevabilité.
Tout d'abord, s'agissant des candidatures de complaisance, rappelons que toutes les formations politiques ont présenté dans des circonscriptions des candidats qui n'y habitaient pas. Dans ma circonscription, aux dernières élections, cinq à six candidats étaient dans ce cas. Cette pratique politique existe depuis Mathusalem, mais, si vous le souhaitez, nous pourrions établir de façon plus précise dans la loi que tout candidat aux élections législatives doit habiter la circonscription où il se présente. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Cela reviendrait bien sûr à modifier un principe essentiel, selon lequel le député représente la nation tout entière et pas seulement les électeurs de sa circonscription.