Le deuxième point concerne la sincérité du scrutin. Jusqu'à preuve du contraire – ou bien alors, il faudra que chacun et chacune s'en explique –, les électeurs ne votent pas en pensant qu'ils le font pour financer un parti politique. Ils votent pour faire élire leur candidat. Je ne doute pas que les élus, de gauche comme de droite, sont conscients du fait qu'ils appellent les électeurs à les élire personnellement, au-delà de leur étiquette. En conséquence, les 577 élus représentent ici la démocratie et le peuple français.