Les amendements de Hervé Féron pour ce dossier
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Monsieur le ministre, mes chers collègues, avant même la discussion générale, nous étions déçus par le manque d'ambition pour l'action extérieure de l'État qui transparaissait dans ce texte. Même si quelques aménagements en fait, il s'agit plutôt de corrections ont été proposés, il n'en résulte pas un véritable projet pour notre diplomatie...
Monsieur le ministre, vous avez défendu l'article 13 corps et âme, plus par posture partisane que pour une autre raison. À aucun moment, nous ne vous avons mis en cause personnellement, et nous n'avons pas plus mis vos intentions en doute ; nous continuons cependant de dire que ce texte est dangereux en raison de ce qu'il dit et de ce qu'il ne ...
Philipe Ribeiro, directeur général de Médecins sans frontières, dénonce quant à lui, dans Libération, « la catégorisation des victimes, légitimes et illégitimes ». Autre témoignage intéressant relayé par TV5 Monde, celui de maître Francis Chouraqui, l'avocat des otages du Liban, président de l'association Otages du monde, qui trouve l'idée «ri...
« La culture, ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers », disait André Malraux. C'est donc avec déception, monsieur le ministre, que nous abordons ce projet de loi pourtant attendu depuis si longtemps. Il y avait là matière à avoir de l'ambition. Malheureusement, ce n'est pas le cas, malgré toute l'autosatisfaction qui ...
Vous offrez à notre action culturelle extérieure un bon véhicule, mais sans carburant et sans pilote. Désengagement de l'État, manque de moyens, absence d'objectifs structurants et de perspectives pour les agents de l'État. Vous auriez dû donner une réelle indépendance aux 154 services de coopération et d'action culturelle des ambassades ainsi...
Ces instituts sont, depuis plusieurs années, en plein essor, parce qu' ils sont accompagnés par les budgets nécessaires et identifiés par un nom, un homme, une histoire, des valeurs qui portent haut et transcendent l'image donnée au monde de leurs pays respectifs. Pour appuyer mon propos, je citerai deux grands hommes que vous ne démentirez pa...
Si, par bonheur, ils sont libérés prochainement, leur sera-t-il demandé, pour les rapatrier, de justifier les motifs pour lesquels ils se seraient délibérément exposés au danger ? (Vives protestations sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Dans ce contexte inquiétant, je ne veux pas utiliser une actualité douloureuse, mais je demande de la décence. Au nom de la dignité qu'elle implique, j'espère que notre amendement sera voté à l'unanimité. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) En résumé, on nous propose un projet de loi malheureux, vide de sens, alors qu'une grande réfo...
Alors qu'Hillary Clinton parle de la diplomatie dite de l'intelligence en investissant dans l'action extérieure, je vous laisse deviner comment sera qualifiée notre future politique extérieure si ce texte n'évolue pas ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Si vous vous êtes engagé à le faire, monsieur le ministre, pourquoi ne pas l'inscrire dans la loi ? Les ministres changent, les points de vue aussi. Il serait utile d'écrire cela dans la loi.
Nous proposons de donner pour intitulé au chapitre III « L'Institut français Victor-Hugo ». Il s'agit de donner plus de visibilité à notre action culturelle extérieure. En effet, si l'adjectif « français » figure dans la dénomination d'un grand nombre d'organismes de toutes sortes, quelle peut être la visibilité d'un organisme simplement dénomm...
Le nom de Victor Hugo permettra d'identifier cette action culturelle extérieure. Ainsi que je l'ai dit dans la discussion générale, il me semble important de regarder ce qui se fait également à l'étranger. Un certain nombre de pays ont opté pour des dénominations reprenant le nom d'un grand homme qui représente les valeurs du pays. Grâce à cel...
Messieurs les rapporteurs, monsieur le ministre, vous avez votre avis, nous avons le nôtre, et vous êtes majoritaires, dont acte ; mais, de grâce, monsieur le rapporteur, lorsque vous citez tous ces noms, ne parlez pas de « noms de baptême » ! (L'amendement n° 4 n'est pas adopté.)
Je reviendrai d'abord à ce que vous avez dit tout à l'heure, monsieur le ministre. Je crois que vous vous trompez ou que vous avez mal entendu mes propos. À aucun moment, bien sûr, je n'ai voulu insinuer que vous n'aviez pas fait tout ce que vous pouviez pour avancer le plus rapidement possible, s'agissant de la situation des deux journalistes....
Je vous engage à lire mes propos dans le compte rendu. Vous étiez nombreux à vociférer, mais relisez mon intervention et vous constaterez que je n'ai rien dit de tel. Par contre, s'il suffit d'être en désaccord avec vous et de faire référence à l'actualité pour être jugé comme étant excessif, c'est regrettable ! Je suis d'accord avec M. Lecou ...