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Certaines personnes, qui ne voient chaque jour que le facteur pour faire un brin de causette, se sentiront totalement abandonnées ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Vives protestations sur les bancs du groupe UMP.) Vous expliquerez dans vos circonscriptions que, grâce à vous, le facteur ne sonnera plus ! (Mêmes mouvements.)
Avec plus de 50 000 suppressions d'emplois depuis 2002, les postières et les postiers ont déjà payé un lourd tribut à la libéralisation de l'activité postale.
L'arrivée de capitaux ne pourrait qu'aggraver cette situation, recherche de dividendes oblige. Les incitations et les pressions pour aller voir ailleurs se multiplient déjà dans la perspective du changement de statut.
Un récent bilan social fait apparaître des éléments extrêmement inquiétants comme, notamment, une progression des licenciements de plus de 50 % entre 2006 et 2008.
Jean-Paul Bailly déclarait en 2008 qu'il n'y aurait pas de licenciements collectifs jusqu'en 2012. Très bien, mais après ? On nous dit que les fonctionnaires vont conserver leur statut, mais conserver son statut ne signifie pas conserver la sécurité de l'emploi. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
En effet, une disposition de la Révision générale des politiques publiques prévoit qu'un fonctionnaire dont le poste est supprimé et qui aurait refusé trois propositions d'emploi pourrait être mis en disponibilité d'office pendant deux ans, c'est-à-dire, chers collègues de la majorité, au chômage sans indemnités. (Exclamations sur les bancs du ...
Alors, s'il vous plaît, « y'a pas marqué La Poste » ! Ne nous prenez pas pour des débutants en agitant le spectre de l'Europe pour justifier vos choix. Vous savez pertinemment que rien ne vous oblige à tenter de changer le statut de La Poste ! Rien ne vous y oblige. Le projet de loi de privatisation de La Poste que nous examinons aujourd'hui s...
On peut donc légitimement se demander ce qui se trame derrière votre projet, et penser que c'est le premier pas vers une privatisation qui ne dit pas son nom. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Je sais ce que je dis, et vous irez expliquer dans votre circonscription, aux électeurs malheureux, pourquoi le bureau de poste a disparu. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
M. Guaino lui-même a dit : « Il n'y a jamais rien d'éternel, et cela vaut également pour les entreprises publiques. »
Jean-Paul Bailly nous affirme qu'il faut investir dans le développement international à hauteur de 3 milliards d'euros, et qu'il ne peut emprunter cette somme parce que la situation serait défavorable à un nouvel endettement de La Poste ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Mais pourtant, la RATP ou encore la SNCF, qui elles aussi ont ...
Si, comme le prétend le Gouvernement, La Poste va mal, il faudra m'expliquer par quel tour de magie il parvient à dégager des crédits à hauteur de 360 milliards d'euros pour « restaurer la confiance entre les banques », et pas un seul centime pour sauver La Poste et la banque postale !
La réponse est simple : dans votre logique toute libérale, il faut absolument réduire les coûts des services publics ; et tant pis si certains restent sur le carreau ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je constate également avec regret que vous n'avez pas su tirer les enseignements des exemples européens de privatisation des postes, ...
Au Royaume-Uni, la poste est privatisée en 1999.
L'échec est tel qu'elle doit être renationalisée en catastrophe, avec une perte évaluée à 1,5 milliard de livres, payée par le contribuable bien sûr. La réorganisation entamée en 2006 a conduit à la fermeture de 2 500 bureaux, et à une réduction massive des emplois. Aux Pays-Bas, la poste est transformée en société anonyme en 1989.
Elle fusionne avec le groupe australien TNT. En 1996, l'entreprise est connue pour faire travailler les enfants dans le portage et la publicité non adressée. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) TNT envisage de supprimer 13 000 emplois dans les années qui viennent ; 70 % de la main-d'oeuvre travaille à temps partiel, et il ne subsiste qu...
Si je comprends bien votre logique, vous souhaitez renouveler les erreurs commises dans les autres pays !
Bon courage, monsieur le ministre ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Le 3 octobre dernier, 2,3 millions de Français se sont mobilisés pour dire non à la privatisation de La Poste. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR. Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Et la réaction de la majorité et de l'opposition...
Nous, nous voulons un service public rénové et respectueux de l'environnement. À ce sujet, d'ailleurs, vous m'expliquerez où se trouve le respect de l'environnement quand demain ce ne sera plus un facteur, mais quatre, de sociétés différentes, qui se retrouveront sur le même parcours. Bonjour les économies ! Bonjour le respect de l'environnemen...
Et le bouclier fiscal. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Mes chers collègues, l'avenir de La Poste est l'affaire des usagers, des citoyens et de leurs élus. (« Eh oui ! » sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Aujourd'hui, le texte que nous présente le Gouvernement n'offre aucune garantie sur l'avenir du service public universel de La Post...