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4542 interventions trouvées.

Le sujet est compliqué, je l'admets. Avec l'amendement n° 89, il est question d'indemnisation. Avant la tempête, le bois valait 30 euros le mètre cube. Aujourd'hui, le prix est compris entre 7 et 5 euros et, au final, les exploitants n'obtiendront vraisemblablement que 2 ou 3 euros par mètre cube. Ils vont perdre 27 euros par mètre cube. L'inde...

Les dégâts aujourd'hui sont doubles et ce ne sont pas les socialistes qui ont réglé l'évolution de Klaus dans les Landes. En la matière, il n'y a pas de concours entre la gauche et la droite ! Je fais appel à la solidarité de l'Assemblée nationale et du Gouvernement et je demande une indemnisation pour les sylviculteurs d'Aquitaine afin de com...

Je ne reviendrai pas sur l'amendement précédent, puisque le sujet est le même. Je comprends bien, monsieur le ministre, que 300 millions d'euros, ce n'est pas rien. Je constate toutefois que, lorsqu'il s'agit de certaines catastrophes, on trouve des milliards d'euros sans problème. Mme Lagarde est venue, un soir, demander à la commission des fi...

Je vous remercie, monsieur le rapporteur général. J'ai lu dans la presse, monsieur le ministre, que vous vous étiez rendu à Mont-de-Marsan pour écouter. Vous savez parfaitement que je vous transmets ici le point de vue des sylviculteurs et des organisations professionnelles, au sein desquelles je n'ai, en général, pas une influence déterminant...

Il y a deux lignes, monsieur le rapporteur général. Nous avions prévu 70 millions pour le stockage et le transport, et 8 pour le boisage et le nettoyage. Prévoyez-vous une décomposition de ces 40 millions ?

Moi, je préfère 78 millions. Nous allons voter et nous verrons bien quel amendement sera adopté.

Nous venons de parler de la sylviculture ; il s'agit à présent de l'agriculture. Là aussi, une concertation a eu lieu entre la profession et le ministère de l'agriculture. Les chambres départementale et régionale d'agriculture nous disent que les sommes prévues sont insuffisantes. Nous demandons donc 4 millions d'euros supplémentaires pour fair...

S'agissant, encore, de l'agriculture, nous proposons d'ajouter les mots : « Sont ouverts et annulés au ministre de l'agriculture et de la pêche, pour 2009, au titre du budget général, des autorisations d'engagement et des crédits de paiement, s'élevant au montant de 2 millions d'euros. » Il s'agit de payer les dégagements et la main d'oeuvre né...

J'ai reçu les présidents des chambres régionale et départementale d'agriculture. Lors d'une réunion au ministère de l'agriculture, ils ont expliqué au ministre qu'il leur manquait des crédits et qu'ils ne pourraient pas boucler leurs budgets avec ce qui leur était donné. Vous considérez quant à vous que c'est suffisant. Je transmettrai votre ré...

Monsieur Chartier, je ne suis pas là pour me plaindre. Je défends des professionnels, des salariés, une activité économique et un massif pour des raisons environnementales. Nous ne sommes pas non plus venus pour obtenir des gestes, mais pour que s'exerce la solidarité nationale au nom de certaines catégories de personnes durement affectées. Vo...

Madame la ministre, monsieur le ministre, j'ai souhaité prendre la parole pour vous parler de notre malheureuse Aquitaine et de la tempête Klaus qui s'est abattue sur elle, mais je ne peux pas non plus passer complètement à côté du collectif budgétaire. À propos de ce dernier, monsieur le ministre, vous ayant écouté avec attention cet après-mi...

et ceux qui ne les aimeraient pas. Je vous encourage à vous procurer les débats tenus au début du siècle dernier, au moment de la création de l'impôt sur le revenu. Vous constaterez que l'on entendait sur ce sujet à peu près les mêmes inepties que celles que nous entendons en ce moment.

La théorie du ruissellement était déjà à la mode, au début du XXe siècle, chez les adversaires de l'impôt sur le revenu, qui expliquaient qu'il ne fallait pas toucher aux riches parce que sans eux la nation s'effondrerait. En 1789 déjà, les Émigrés étaient partis à Coblence, et cela n'a pas empêché la République française de tracer son chemin.

Tout cela est surréaliste. Vous devriez relire ces débats ; vous retrouveriez les arguments que vous utilisez aujourd'hui. En ce qui concerne l'impôt, il y aurait ceux qui seraient élus pour prescrire de nouveaux impôts et ceux qui le seraient pour ne pas le faire. Croyez-vous vraiment qu'il existe des gens, masochistes par nature, dont l'obje...

Ce n'est pas sérieux. Quand M. Mariton dit, comme le fait tous les jours M. Sarkozy, que vous n'avez pas été élus pour instituer de nouveaux impôts, je veux bien le croire, mais vous n'avez pas non plus été élus pour créer des déficits abyssaux ! Cela ne faisait pas partie du programme du Président de la République ni de vos intentions. Il faud...