Les amendements de Henri Emmanuelli pour ce dossier
14 interventions trouvées.
Monsieur le garde des sceaux, je m'interroge : alors que, sur le plan financier, la situation est grave, très grave même, au lieu de concentrer ses efforts sur la recherche de solutions à ces difficultés immédiates, le Gouvernement se livre à une gesticulation financière. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) En pleine crise financière, c...
Absolument, il a le talent des élus landais. (Sourires.) Alain Vidalies, donc, rappelait hier que vous vous comportez en quelque sorte comme un joueur pathologique : à défaut de pouvoir s'arrêter de jouer, il se fait interdire dans les casinos. Pour ma part, je vous vois comme des pyromanes qui, pour éloigner la tentation, décident d'interdir...
Sachez, évidemment, qu'il n'en est rien. Quant à M. Camdessus, permettez-moi de préciser que nous le connaissons depuis trente ans. Dans les années quatre-vingts, il était gouverneur de la Banque de France. Nous connaissons donc sa philosophie et ses orientations. Que l'on cesse de nous présenter les experts comme des êtres désincarnés parlant...
Je rappelle que, partout, les parlements sont nés du vote du budget. Vous voulez passer par-dessus les élus. Vous voulez que neuf membres du Conseil constitutionnel exercent une contrainte sur les assemblées
alors même que la désignation des membres du Conseil est ce qu'elle est aux termes de la Constitution. Monsieur Warsmann, vous avez de la démocratie une conception un peu particulière. La majorité nous en a déjà donné un exemple lorsque, après avoir défendu avec vigueur la loi relative au financement de la CADES afin de garantir que la dette ...
Je reconnais que M. Warsmann était courageusement monté à la tribune pour dénoncer cette opération, mais on a bien vu quelle était l'attitude de la majorité.
Nous ne sommes pas dupes : en fin de législature, confrontés à un déficit abyssal creusé par des gouvernements dirigés par la majorité en 2012, vous aurez exercé le pouvoir depuis dix ans , vous tentez une manipulation très politicienne. Vous êtes submergés par le déficit ? Qu'à cela ne tienne, le Président de la République a une idée : fair...
Nous ne sommes pas dans un corner ! Nous constatons seulement que nous en sommes à 7 % de déficit et que, l'année prochaine, nous serons au-delà des 5,6 %. Ce n'est pas la situation que nous connaissons cette semaine qui risque d'arranger les choses. Quels que soient les résultats du sommet exceptionnel qui se réunira vendredi prochain pour nou...
À ce sujet, j'aurais apprécié que la ministre du budget soit présente dans l'hémicycle. Elle va de studio de télévision en studio de télévision pour expliquer que si l'opposition ne vote pas ce texte, elle portera, en quelque sorte, la responsabilité de la gestion de M. Sarkozy, de M. Fillon et de leurs prédécesseurs. Qui peut croire à ce genre...
Quand on a endetté la France pour 1 800 milliards d'euros alors qu'on partait de 900 milliards, on ne vient pas proposer au pays et à l'Assemblée nationale de voter des lois pour limiter le déficit. Ce n'est peut-être pas un jeu, mais c'est bien de la gesticulation. Nous sommes à la limite de la malversation intellectuelle.
Ne comptez pas sur l'opposition pour vous accompagner dans cette voie. Quant au Nouveau Centre, je sais qu'il n'en pense pas moins.
J'écoute les interventions de ses membres à la commission des finances. Je sais que l'idée d'une règle d'or a été longtemps défendue par plusieurs centristes parmi lesquels M. Méhaignerie autrefois et, aujourd'hui, certains membres du Nouveau Centre. Néanmoins vous savez bien qu'il s'agit d'une règle extrêmement conservatrice qui n'a jamais fon...
Vous savez bien qu'il n'ira pas plus loin ! (M. Jean-Pierre Balligand remplace M. Jean-Christophe Lagarde au fauteuil de la présidence.)
C'est le Sénat qui a fait pencher la balance, c'est M. Lambert, qui était coauteur de la loi organique !