Les amendements de Gérard Bapt pour ce dossier
10 interventions trouvées.
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je voudrais commencer cette intervention sur la constatation d'un paradoxe. Souvenez-vous, voilà un an, le candidat Sarkozy nous promettait d'être « le président de la hausse du pouvoir d'achat ». Voilà que, quelques mois après son élection, il est devenu le président de la baisse ...
Le solde d'opinion a perdu 21 points en sept mois. Alors, bien sûr, on peut toujours trouver réponse à telle ou telle question portant sur tel ou tel point particulier pour trouver matière à satisfaction. Mais je n'aurai pas la cruauté de m'attarder trop longtemps sur les termes que vous avez employés en nous annonçant un choc de confiance, cen...
soit destinée aux plus modestes, qui étaient déjà exonérés, pour les trois quarts, en ligne directe ?
Nous ne mentons pas, nous regardons les chiffres : 75 % des ménages étaient exonérés en ligne directe. Votre mesure a fait passer cette proportion à plus de 80 %, je vous le concède, mais les nouvelles exonérations ne concernent pas les Français les plus modestes. En fait, vous n'alimentez pas le travail, mais la rente. Les mesures prises conc...
« Votre » politique ? Oublieriez-vous que l'actuel Président de la République était ministre de l'économie et des finances quand était appliquée ce qui serait, selon vous, « l'ancienne politique » ? Le gouvernement précédent était aussi bien le vôtre que l'est le gouvernement actuel. Au vu de la dégradation de la situation, on peut légitimemen...
La tenue d'un débat, que nous réclamons, devant la représentation nationale au sujet de l'avenir économique et financier du pays
est une exigence démocratique indispensable à la veille de l'interruption d'activité du Parlement et à quelques semaines des élections locales. La dégradation des chiffres en matière d'inflation, de pouvoir d'achat, de dette publique, de commerce extérieur ne cesse de vous démentir et rend désormais toutes vos prévisions budgétaires de décemb...
Un plan de rigueur devient inévitable pour tenter de sauver vos engagements intenables. Il faut rendre acte à Mme Lagarde, qui avait raison d'évoquer à l'automne dernier un plan de rigueur pour 2008. Nul doute qu'elle va l'appliquer, mais après les élections municipales !
Vous maintenez ce projet de loi comme si de rien n'était, occultant totalement les difficultés économiques internationales et les déboires du système bancaire français, qui ne resteront pas sans répercussions. Les Français sont las des promesses sans lendemain et ne peuvent se contenter d'effets d'annonce. Ils ont besoin de mesures concrètes e...
supprimer le dispositif d'amortissement de Robien dans l'immobilier ou encore créer une véritable contribution, qui n'est encore que cosmétique, sur les revenus des stock-options. Le texte de circonstance sur lequel nous allons nous prononcer ce matin ne change rien aux problèmes cruciaux de nos concitoyens. La lecture au Sénat n'a fait que l...