Les amendements de Gaëtan Gorce pour ce dossier
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Entre 2002 et 2007, la situation de la France sur le plan financier a encore empiré, l'ensemble de nos comptes sociaux s'est dégradé, et pourtant, dans la même période, si l'on rajoute les deux années qui viennent de s'écouler, 55 milliards d'actifs publics ont été vendus sans que nos comptes puissent en bénéficier directement, autrement que po...
Je ne peux pas laisser passer les propos de M. Préel. Il a cru insulter l'opposition en disant que nous étions les enfants de François Mitterrand. J'ai été personnellement, et je ne suis pas le seul dans cet hémicycle, l'un des collaborateurs de François Mitterrand je suis un élu de la Nièvre. Je m'honore d'avoir travaillé aux côtés d'un Prés...
La droite est revancharde et ne respecte pas les hommes. Pour ma part, je considère, compte tenu de l'histoire, que nous devons avoir le plus grand respect pour le Président de la République qu'a été le général de Gaulle. Si la droite pouvait faire preuve de la même ouverture d'esprit et du même sens de l'histoire vis-à-vis de François Mitterra...
Il s'agit d'un rappel au règlement sur la base de l'article 58 du règlement. C'est la première fois que je vois un ministre du travail demander à plusieurs reprises la parole pour répondre à l'opposition et à la majorité, et un président de l'Assemblée nationale la lui refuser. Je le regrette d'autant plus que nous n'ayons pas pu entendre les...
Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 58 de notre règlement. C'est la première fois que je vois l'opposition obligée de défendre les droits du Gouvernement. Alors que le ministre souhaite s'exprimer, vous lui dites, monsieur le président, que ce n'est pas souhaitable. Votre façon d'organiser les débats me surprend, si bien qu'il me p...
Sur un sujet de cette importance, nous pourrions éviter, des deux côtés, certaines outrances. Nous discutons de l'avenir de notre système de retraite. Celui-ci a fait l'objet de nombreux débats, non pas en 1993, mais en 2003 c'était un débat approfondi et au début de ce quinquennat. Nous en reparlons donc aujourd'hui. Vous prétendez depuis...
Puisque l'on parle de courage, il fallait les supprimer, ce que vous n'avez jamais eu le courage de faire. La deuxième raison pour laquelle nous ne pouvons pas soutenir la démarche que vous avez engagée, c'est qu'elle introduit un changement de nature par rapport à la réforme de 2003. Vous dites que nous l'avons intégrée, et que nous ferons la...
Au contraire, je pense que cela pose une vraie question d'éthique : peut-on être président de groupe, maire d'une collectivité et, en même temps, travailler dans un cabinet d'avocat ? Cela aussi, c'est un problème de déontologie par rapport à notre assemblée, et je le dirais devant M. Copé de la même manière s'il était là ! (Applaudissements su...
Monsieur Woerth, vous avez raison de vous émouvoir. Quand on gagne des centaines de milliers d'euros, on peut effectivement parler plus librement de ceux qui ont des difficultés. Je reviens sur le fond du sujet.
Vous nous avez souvent posé la question du retour aux soixante ans. Nous avons raison de soulever ce problème, et d'affirmer que nous y reviendrons, mais il convient d'ajouter que ce sera difficile. En effet, il est un élément qui n'est jamais évoqué, ou seulement en filigrane, alors que ce débat est, d'une certaine manière, l'arbre qui cache l...
Le Premier ministre parlait de faillite à une certaine époque. Nous ne sommes naturellement pas en faillite, car nous avons une économie et un État capables de mobiliser des ressources, mais nous sommes dans une situation financière catastrophique qui ne laisse à aucun gouvernement de véritable marge de manoeuvre. Un rapporteur du Sénat, qui n...
Si nous voulons être en situation d'apporter des solutions, nous devrons élargir progressivement notre réflexion à l'ensemble des questions que je viens d'évoquer. Cela signifie que nous ne pourrons utiliser l'augmentation des cotisations qu'une seule fois, que nous ne pourrons utiliser l'augmentation des impôts qu'une seule fois, sauf à mettre...
Comme vous avez voulu abattre les trente-cinq heures, vous voulez abattre les soixante ans. Il est vrai que l'âge légal aura de moins en moins d'importance au fur et à mesure que la durée de cotisation exigée augmentera. Toutefois, il constitue non seulement un symbole, pas un totem ou un tabou, mais également une protection pour tous ceux pour...
Tant que cette solution n'aura pas été traitée, les soixante ans continueront à défendre les plus modestes, et nous aurons eu raison de faire voter en 1981 cette réforme et de la défendre aujourd'hui au nom d'une vision de la société fondée sur la solidarité, et pas simplement sur l'idée qu'il faudrait mettre de côté les déficits et les masquer...
Comprenez que nous nous battons dans cet hémicycle, non pas pour polémiquer ou refuser une réforme, mais pour démontrer que cette réforme-là n'est pas la bonne. Nous ne demandons pas son retrait, nous voulons la suspension de ce processus, pour qu'une vraie discussion puisse s'engager avec l'opposition et les partenaires sociaux afin de trouver...
Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 58. Je n'aurai pas, monsieur le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique, la cruauté de faire remarquer que le problème démographique ne se pose pas seulement pour nos retraites : Il semble que l'UMP soit également touchée (Sourires), puisque nous sommes manifestement oblig...
car je ne peux imaginer que leur absence s'explique par des raisons physiques, gastronomiques ou simplement liées aux loisirs que peut offrir une semaine à Paris. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous avons le sentiment que votre majorité a du mal à se mobiliser sur ce texte
comme elle a du mal à se mobiliser sur les propositions du Président de la République. S'il y a une conclusion à tirer de cette absence et c'est une conclusion que l'on pourrait faire figurer dans nos débats à défaut de l'inscrire dans la loi , c'est que vous avez manifestement choisi, par le texte que vous défendez et la manière dont vous...
Le comité de pilotage pose d'abord un problème au regard de la qualité de la loi. Créer un tel comité par la loi alors que, manifestement, cela relève du domaine réglementaire, voire de l'initiative politique, pose une vraie difficulté. On prend l'habitude d'utiliser la loi pour des objectifs qui ne sont pas les siens, et je tenais à le faire r...
Je veux réagir aux propos de M. Woerth et de M. Méhaignerie sur le volet financement du dispositif. Pierre-Alain Muet a raison de rappeler que le Président de la République actuel a, outre ses deux titres officiels, un troisième titre qui lui revient de droit : il est Président de la République et co-Prince d'Andorre, mais également Roi de l'a...