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479 interventions trouvées.

a remercié le Président Poniatowski d'avoir organisé cette audition, nécessaire au vu des circonstances, et s'est réjoui de la libération des infirmières et du médecin. Il a demandé au Ministre de bien vouloir répondre à ses quatre questions. Comment qualifier le régime politique libyen, compte tenu de son fonctionnement et des engagements i...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, les Français ont voté.

Et leur choix nous engage tous. Vous, au nom de la majorité, à tenir vos promesses. Nous, au nom de l'opposition, à offrir une alternative. C'est la règle en démocratie. Nous sommes, les uns et les autres, conscients des enjeux. Ils ont été rappelés. Ils sont communs à notre nation : la mondialisation avec ses atouts et ses menaces ; l'Europe...

Certes, il en a la plus incontestable des légitimités puisqu'il l'a tirée du suffrage universel.

Il a un mandat. Rien de plus normal, qu'il vous demande de mettre en oeuvre son projet. Sauf que la pratique de l'exécutif, depuis l'entrée en fonction du Président de la République, marque une inflexion

sans doute une rupture, une mutation vers ce que j'appelle « l'omni-présidence ». (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical et citoyen.) Omniprésent, omnipotent, omniscient, le chef de l'État décide de tout, évoque tout, intervient sur tout.

Et lorsqu'il ne s'exprime pas cela peut lui arriver ce n'est pas vous qui intervenez, monsieur le Premier ministre, c'est le secrétaire général de l'Élysée qui annonce le calendrier. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical et citoyen et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Ce sont des conseillers présiden...

Dès lors que le Premier ministre est responsable devant l'Assemblée nationale, c'est aussi la place du Parlement qui se trouve altérée, modifiée, (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical et citoyen )

sans que nos institutions aient été modifiées. En fait, reconnaissons-le, les uns les autres, nous vivons une dérive présidentialiste et nous sommes dans le faux-semblant.

Peut-on, en effet, prétendre aujourd'hui que le Président de la République « veille au respect de la Constitution » et « assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics » ?

Que signifie encore l'article 20 de notre Constitution qui dispose, contre toute évidence, que « le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation » ?