Les amendements de François de Rugy pour ce dossier
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que l'on apprend plus difficilement dans des classes plus chargées. Je vois donc mal comment faire mieux s'il y a proportionnellement moins d'enseignants devant les élèves ou les étudiants. Sans compter le millier de postes administratifs qui vont aussi être supprimés dans l'éducation nationale. On pourra toujours multiplier les grands discour...
En juillet dernier, vous nous aviez promis, madame la ministre, de faire des propositions visant à instituer un impôt minimum sur le revenu, afin que certains hauts revenus n'y échappent plus à la faveur du bouclier fiscal ou de niches. Vous avez pourtant abandonné cette idée, puisque le présent projet de loi de finances ne comporte aucune disp...
On pourra au moins admettre que votre politique a malheureusement une cohérence, celle de nous mener vers une société de rentiers, où l'héritier est préféré au salarié mais aussi à l'entrepreneur ce qui est plus étonnant de votre part, mais force est bien de le constater. J'aimerais simplement vous rappeler que les pays européens les plus pro...
que l'on puisse préparer l'avenir, comme devrait le faire un gouvernement à l'occasion du projet de loi de finances, en revenant en arrière, par exemple sur le principe de précaution dont l'inscription dans notre Constitution avait été plutôt consensuelle ? Comment imaginer que l'on donnera du pouvoir d'achat en accentuant encore la dominat...
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, chers collègues, M. Cahuzac a en effet fort bien démontré, comme M. Migaud et moi-même l'avions fait avant lui, les incohérences de ce projet de budget pour 2008. Le plus gênant, c'est que nous n'avons toujours pas de réponse aux questions que nous avons posées. C'est pourquoi no...
Discutons. Même si M. de Courson est parti, je suis pour ma part tout prêt à profiter de ce débat pour discuter concrètement de politique économique, fiscale et budgétaire, argument contre argument. Mais, en réalité, vous préférez la méthode Coué. Autre question à laquelle vous n'avez toujours pas répondu : y aura-t-il, oui ou non, une politiq...
Votre idéologie, c'est celle de la baisse d'impôt, censée tout régler : un problème, une baisse d'impôt.
La réalité, c'est que ça ne marche pas, surtout pas les baisses ciblées au profit de ceux qui n'en ont pas besoin. Il y a en revanche une réponse que vous nous servez toujours, celle du non-remplacement, d'abord d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, d'un sur trois désormais. On pourrait discuter de la pertinence de cette réponse, ...
De tels débats vous embêtent apparemment, et vous aimeriez bien que ça aille beaucoup plus vite. Les prochaines réformes institutionnelles devraient d'ailleurs aller dans votre sens. Nous, en revanche, nous sommes là pour éclairer les Français sur les aspects du budget que vous passez sous silence en ne répondant pas à nos questions. C'est notr...
Ça fait cinq ans que vous gouvernez, et vous voudriez encore faire croire que la situation actuelle est due à ce qui a été fait entre 1997 et 2002.
En la matière, c'est bilan contre bilan : il y a eu sous cette législature des excédents budgétaires, au point que le Président de la République, que vous souteniez
Arrêtez de vociférer, monsieur Tron ! Le Président de la République que vous souteniez, monsieur Tron après, il est vrai, avoir été balladurien avait même parlé de « cagnotte », qu'il fallait redistribuer. Cela a d'ailleurs été fait, en grande partie. Je pourrais aussi vous parler des collectivités locales que nous gérons (« Les régions !...
Je vous invite, même si M. de Courson n'est plus là pour m'entendre, à considérer la politique que nous menons dans les collectivités locales. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Nous ne sommes ni des obsédés de l'impôt, ni des obsédés de la dépense : nous répondons concrètement aux besoins de...
Parlons quand même de la progressivité de l'impôt, parlons de la taxation des stock options, parlons de l'imposition de tous les revenus
des dividendes, des plus-values immobilières, parlons de la CSG, de tout ce dont vous ne voulez jamais parler ! Parlons de la fiscalité écologique, que vous renvoyez toujours à plus tard ! (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Alors oui, monsieur le président, nous avons en effet une autre approche, un autre projet et d'autres propositions, et c'est pourquoi nous voterons la question préalable. (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)