Les amendements de François Asensi pour ce dossier
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Je voulais m'adresser au président de l'Assemblée nationale pour faire des observations sur l'organisation du débat. Je limiterai mon propos à deux minutes, puisque c'est le temps dont on m'a indiqué que je dispose. Mais je proteste avec force contre les modalités d'organisation de ce débat, qui corsètent les députés jusqu'à les empêcher de dév...
Depuis trente ou quarante ans, on applique en Île-de-France une politique de sélection des territoires. Il y a d'un côté ceux où habitent les cadres, les quartiers huppés, et de l'autre ceux où l'on relègue les populations en grande difficulté. Dans les années 1970, on a construit tout autour un Paris une chaîne de grands ensembles. C'est là où...
Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, je me félicite que notre assemblée se saisisse, sur proposition du groupe GDR et de ma collègue Marie-Hélène Amiable, de la question de la réduction des inégalités territoriales. Car, malgré les déclarations volontaristes, une évidence s'impose : la politique de la ville ...
Comme l'a rappelé Marie-Hélène Amiable, la politique de la ville échoue à réduire les inégalités. Mais comment le pourrait-elle, alors que le Gouvernement se désengage financièrement ? On ne peut que partager l'accent mis sur le retour au droit commun dans les quartiers populaires. Mais, dans un contexte d'austérité budgétaire et de RGPP, le d...
Cet investissement urbanistique massif ne peut aller sans des crédits équivalents pour le volet social. Les habitants ne comprennent pas que l'argent soit disponible pour le bâti, mais que les caisses soient vides, ou quasiment vides, pour aider les populations et les associations. Madame la secrétaire d'État, je partage l'impatience dont vous...
Mais l'obstacle majeur à la réduction des inégalités demeure l'injustice criante des finances locales. Un Sevranais paie une taxe d'habitation près de deux fois supérieure à celle d'un Parisien du 7e arrondissement celui où se trouve l'Assemblée nationale sans bien sûr bénéficier des mêmes infrastructures. Comment accepter cette double pein...