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Vous dites que l'article L 311-1 vise une activité plus qu'une profession. Cela ne me trouble pas de modifier le sous-amendement dans ce sens, mais nous sommes bien d'accord pour garder la suite du sous-amendement ? L'objet de mon sous-amendement, c'est justement la suite, c'est-à-dire que soient concernés non pas les seuls agriculteurs, mais aussi le monde de l'industrie, les collectivités, comme nous en avions convenu avec M. Germinal Peiro.
Si l'on veut rendre service aux agriculteurs, il faut absolument clarifier les choses. L'avenir de l'agriculture française ne passe pas par les OGM. Sa spécificité, ainsi que celle d'une grande partie de l'agriculture européenne est justement de se démarquer des grandes cultures passées aux OGM. Ce n'est pas la course au productivisme, qui nécessite toujours plus d'intrants et, maintenant, le passage aux OGM, qui rendra service à l'agricul...
ou le maintien d'une couverture végétale. Ne dites pas non. Je suis persuadé qu'il faut aller dans ce sens. Quand on est agriculteur, il ne suffit pas de produire, il faut surtout vendre. Or la tendance irréversible des consommateurs est de vouloir des produits de plus en plus sains. Quand les associations de consommateurs trouvent des traces de pesticides dans les purées pour bébés, c'est inacceptable pour les parents. Notre rôle, en tant que législateurs, est d'accompagner ce mouvement, de le devancer et de permettre aux agr...
Vous venez de soutenir quatre ou cinq amendements, en nous expliquant que nous remettons en cause l'agriculture française et que nous sacrifions les agriculteurs. Et maintenant, vous donnez des leçons au ministre de l'éducation nationale. Depuis la mise en place du plan « Agriculture biologique : horizon 2012 », des modules obligatoires de formation à l'agriculture biologique sont au programme. Avant de venir pérorer devant nous, pour nous expliquer ce qu'il faudrait faire, renseignez-vous au moins pour savoir si nous ne nous en sommes pas déjà occupés ...
Vous venez de parler d'assolement alors que, de tout temps, les agriculteurs ont respecté l'assolement. Soyez sérieux !
Vous êtes totalement ignorant de ces sujets ! Regardez donc les programmes des écoles d'agriculture ; intéressez-vous à ce que font les agriculteurs aujourd'hui. Si nous avons réussi à tant réduire l'utilisation des pesticides et des engrais azotés, c'est parce que l'on tient compte des analyses de sol. Désormais, lorsque des produits phytosanitaires sont utilisés, la pluviométrie et la météo sont autant d'éléments pris en compte par les agriculteurs. Quant à vous, vous fantasmez alors que vous êtes d'une ignorance absolue sur le sujet. Com...
...priétaires des terres ayant fait l'objet d'une certification en agriculture biologique. L'amendement n° 928 rectifié réaffirme que la priorité doit être donnée à l'installation et à la poursuite d'activité agricole en agriculture biologique. L'amendement n° 929 vise à protéger les parcelles certifiées en agriculture biologique afin qu'elles soient prioritairement cédées, en cas de cession, à un agriculteur développant les mêmes pratiques culturales. En effet, l'obtention de la certification en agriculture biologique demande, au minimum, trois ans d'attente. Il faut donc éviter que le bénéfice de la certification se perde. Ces amendements sont particulièrement importants car notre avenir est en jeu ainsi que celui de l'agriculture française. Si vous en doutez, je vous conseille de lire le dossier s...
Discutez avec des arboriculteurs et des viticulteurs, ils vous diront à quel point ils sont marqués par les produits extrêmement dangereux qu'ils utilisent. Favoriser l'agriculture biologique, c'est rendre service aux agriculteurs, à l'environnement et aux générations qui nous succéderont.
...ffort uniquement pour eux, mais aussi pour les générations à venir et pour ceux qui reprendront leurs exploitations, nous ne les encourageons pas à poursuivre dans cette voie. Lorsqu'il m'a été répondu, lors d'une réunion de la commission des affaires économiques, qu'en tout état de cause, il n'était pas question de faire en sorte qu'une exploitation certifiée bio soit reprise en priorité par un agriculteur bio, les bras m'en sont tombés. C'est pourtant du bon sens ! On ne peut expliquer ni aux agriculteurs ni à l'opinion que ceux qui ont entrepris cette marche lente, progressive et difficile du passage au bio ne puissent pas être récompensés de leurs efforts en transmettant leur exploitation en priorité à un agriculteur qui fait déjà du bio. Comment tous ces efforts pourraient-ils être ruinés du jo...