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Interventions sur "grecque"

34 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

...rèce emprunte à des conditions voisines de celles du marché : des conditions trop avantageuses pourraient, en plus de rompre la solidarité entre les pays de la zone euro dont les spreads diffèrent , conduire certains d'entre eux à solliciter, pour rétablir leur situation financière, un dispositif similaire. Bref, appliquer un taux proche du marché me semble de bonne politique. Face à la crise grecque, l'Europe a montré qu'elle était capable de se serrer les coudes et d'apporter une réponse à la hauteur des enjeux. Bien sûr on peut toujours, à l'instar de M. Muet, critiquer la lenteur et la complexité du processus de décision. Mais il faut rappeler que la zone euro n'est pas un État fédéral : pour décider à l'unanimité un plan d'une telle ampleur, il faut prendre le temps de la discussion ; ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

et rien n'autorise à remettre en question la crédibilité de leurs finances publiques : ils sont victimes d'une crise spéculative, qui obéit aussi à des enchaînements mécaniques, et d'une notation mal à propos, effectuée au plus fort de la crise grecque nous aurons l'occasion d'y revenir dans les prochaines semaines.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Giscard d'Estaing :

...nomène que nous avons nous-mêmes vécu au début des années 80, c'est-à-dire une dépréciation de leur devise. Pour la livre sterling, cette dévaluation de fait est de l'ordre de 30 % par rapport au dollar et à l'euro. Ensuite, l'article 1er démontre que cette situation n'avait pas été prévue. Le cas de la Grèce qui nous préoccupe ce soir met en évidence le fait que la parité d'entrée de la monnaie grecque, la drachme, dans l'euro, peut être le point de départ de cette situation car aucun mécanisme d'ajustement à l'intérieur de l'euro par rapport aux parités d'entrée n'est prévu. Enfin, on se rend compte que les instances de contrôle n'ont pas joué le rôle que l'on pouvait attendre, y compris à l'intérieur de la zone euro je pense à Eurostat, voire à la Banque centrale européenne car c'est à c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

Vous avez parlé des taux d'intérêt. En la matière, il y a une contradiction entre le président du FMI et vous-même. Qui empochera la différence ? Pas le contribuable français ce ne serait pas très moral mais, une fois de plus, les banques françaises qui détiennent une part importante de la dette grecque. Voilà une première raison pour ne pas voter ce texte. Si la BCE avait prêté tout de suite à 1 % à la Grèce, nous n'en serions pas là. L'article 123 du traité de Lisbonne permet d'intervenir en cas de circonstances qui échappent au contrôle du pays concerné. L'Eurogroupe a décidé que l'on n'était pas dans cette situation et donc que l'on ne pouvait pas utiliser cet article. Or il aurait très bie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Madame et monsieur les ministres, vous paraissez soucieux de contrôler, de vérifier ce que les Grecs vont faire. Cet amendement vise à responsabiliser les États en les obligeant à contrôler les activités de leurs établissements financiers ce qui vaudra pour le gouvernement français. Je rappelle que les établissements français détiennent 25 % de la dette grecque, soit environ 50 milliards d'euros, que les établissements suisses en détiennent 21 % et les établissements allemands 14 %. Leur part de responsabilité dans la crise actuelle ne fait aucun doute. Ils ont contribué à l'endettement de l'État grec à des taux très rémunérateurs pour eux et ils voudraient maintenant ne pas avoir à payer les conséquences de cet endettement excessif. Or votre texte les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

... normal ? Je pense que non. J'ajoute, madame la ministre, et je vous en avais fait l'observation en commission, qu'il n'est pas bon de faire croire aux opinions publiques que ces prêts ne dureront que trois ans. Chacun sait que c'est totalement impossible. J'ai donc posé la question de savoir pourquoi on n'avait pas mis tout le monde autour de la table pour étudier le rééchelonnement de la dette grecque, qui est inéluctable. Après la Première guerre mondiale, certains hommes politiques français, immatures, ont fait croire au peuple français que le malheureux peuple allemand, ruiné, allait rembourser et payer les dommages de guerre. Bien entendu, au bout de deux ou trois ans, il était à genoux. Et en faisant cela, on a abouti à la montée du nationalisme, puis du nazisme dès que la grande crise s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Cahuzac, président de la commission des finances :

...uples européens, qui ne portaient pas de vraie responsabilité, ni dans le déclenchement de cette crise, ni dans l'accumulation des prémices qui auraient dû la faire prévoir avec plus de lucidité par les dirigeants nationaux. Je crois que cette comparaison est éclairante. Je peux comprendre la volonté de certains de voir des établissements bancaires punis à l'occasion de la résolution de la crise grecque. Car, objectivement, des institutions bancaires ou financières ont profité de la fragilité de la Grèce pour lui prêter à des taux outrageusement scandaleux. Cette punition est possible, mais nous savons qu'elle débordera largement le cadre prévu par ceux qui souhaitent responsabiliser, en l'espèce, les acteurs bancaires et financiers. Aussi désagréable que cela puisse paraître, je pense donc qu'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

... fois aux dépens de l'État grec, aux dépens du peuple grec ! On en revient à la situation que nous avons vécue avec la crise des subprimes. Alors, les banques avaient gagné ! Aujourd'hui, les banques françaises ont reconstitué leurs profits comme avant la crise ; aujourd'hui, les banques qui ont prêté à la Grèce vont pouvoir reconstituer leurs profits ce n'est pas elles qui vont payer la crise grecque ! Elles ne sont jamais punies quand elles spéculent, sur la dette des États ou sur autre chose : mais alors qu'est-ce qui les arrêtera ? Qu'est-ce qui les convaincra de ne pas chercher une nouvelle raison, un nouveau moyen de spéculer ? Qu'est-ce qui les convaincra de ne pas attaquer demain le Portugal, après-demain l'Espagne, et pourquoi pas ensuite la Grande-Bretagne et la France ? Si on ne me...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Je retire l'amendement n° 2, monsieur le président. Je voudrais également faire remarquer au Gouvernement que, si l'État grec respecte ses engagements, le niveau de la dette publique grecque en 2014 sera de presque 150 % ce qui signifie que les prêts à trois ans consentis par les quinze États de la zone euro ne peuvent absolument pas être remboursés en trois ans. Vous nous l'avez expliqué en commission : ces prêts peuvent être prolongés. Ils le seront, bien entendu ! Ce que je demande, c'est qu'on le fasse dans le cadre d'une entente globale avec les banquiers. Il n'y a pas de rai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

C'est ce que M. Dupont-Aignan que j'apprécie par ailleurs préconise. Si la Grèce sort de la zone euro, il faudra réémettre des drachmes il y en a bien sûr pour quelques mois. Et cette monnaie s'effondrera par rapport à l'euro : la dette publique grecque, qui n'est pas exprimée en drachmes mais en euros, explosera. La dette ne serait plus à 146 % ; elle pourrait atteindre 300 % !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...ge, les bas salaires, la santé inaccessible, l'éducation au rabais : voilà ce qui menace les Grecs aujourd'hui. Désormais, l'État grec surendetté est passé entre les mains des banquiers. Il y a donc fort à parier que les nouveaux maîtres de l'Acropole continueront ce qu'ils ont toujours fait : spéculer plus pour gagner plus. Si les spéculateurs gardent leur pleine latitude d'action, la population grecque va continuer à souffrir. Il faut donc les obliger à diriger leurs investissements vers des projets susceptibles d'accroître le patrimoine collectif de la Grèce, vers des projets susceptibles donc de profiter à tous les Grecs. Comme le disait Keynes, la dépense publique a un effet multiplicateur sur l'activité économique : au lieu de supprimer des postes de fonctionnaires, de réduire le pouvoir d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Pas vraiment, monsieur le président : vous avez une vue trop globalisante. Qui peut comprendre que la solidarité entre les États de l'Union européenne puisse être financièrement intéressée ? Alors qu'Athènes est au bord de la faillite, alors que la population grecque manifeste et se met en grève pour la défense de ses droits et de ses salaires, alors qu'un plan de casse sociale sans précédent est en train d'être mis en place par le FMI et les instances européennes avec le soutien actif du gouvernement grec, qui pourrait comprendre que des États comme l'Allemagne ou la France puissent faire des profits en vendant de l'argent à la Grèce ? Aujourd'hui, Bercy se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...ce de nos politiques économiques, sociales et fiscales au sein de la zone euro. La monnaie unique n'ouvre pas que des droits, elle ouvre aussi des devoirs aux pouvoirs publics européens : devoir de cohérence, de convergence et de bonne gouvernance. La troisième réserve concerne l'attitude des banques, qui ont souscrit une bonne partie de l'ordre de 60 % des 300 milliards de la dette publique grecque. Est-il normal qu'elles ne contribuent pas à l'effort du peuple grec et des contribuables de la zone euro en rééchelonnant la dette grecque ? En effet, dès fin 2012, la moitié des 110 milliards apportés par le FMI et les États de la zone euro seront remboursés et les dettes publiques s'y substitueront. Le cas grec replace la question de la « soutenabilité » des finances publiques et de la solvab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

Il n'est pas question de fanfaronner, monsieur Eckert. La Grèce est dans une situation périlleuse. N'y a-t-il pas lieu de se féliciter de la réaction des pays de l'Eurogroupe ? Pour ma part, je le pense. Personne, il y a encore quelques mois, ne pouvait imaginer qu'ils réagiraient ainsi face à la situation grecque. Vous savez très bien, vous qui êtes un fin observateur de la politique économique, qu'un grand nombre de personnalités au sein de la zone euro étaient opposées à ce que nous votons ce soir. Par conséquent, la décision prise par l'Eurogroupe est la première décision concertée et unanime de politique économique majeure après Maastricht. L'événement est considérable et je le qualifierai d'histo...