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... à un grave problème de déficit et de solvabilité devenu tel qu'aujourd'hui il se double d'un problème urgent de liquidité aggravé par la spéculation qui s'est déchaînée sur ce pays. Dans ces conditions, comme cela avait été le cas à l'automne 2008, il convient de suppléer le financement par le marché grâce à une intervention publique, en l'occurrence celle des États membres de l'euro et celle du FMI. C'est vrai, la Grèce est dans une situation particulière. Son déficit public corrigé est très élevé depuis 2000, il a tourné en moyenne autour de cinq points de PIB. Sa dette publique, avant même que la crise financière ne frappe, avait dépassé les 100 % du PIB. La Grèce aujourd'hui est confrontée à ce qu'on appelle l'effet boule de neige, souvent évoqué à propos des augmentations très import...
...ui se trouve en difficulté. Pour autant, dès lors que nous intervenons, il faut demander des contreparties, comme le prévoit le plan proposé par le Gouvernement. Ce plan a été ajusté hier de manière très importante. Plutôt que de le borner sur la seule année 2010 et pour un montant de soutien initialement prévu à 45 milliards d'euros 30 milliards de la part des États européens, 15 milliards du FMI , il a été décidé de proposer un plan plus massif et surtout avec une visibilité plus grande, jusqu'en 2012, ce qui permettra à l'État grec de ne pas se préoccuper de liquidités dans les deux prochaines années pour se consacrer au seul problème graduel du redressement. Un parallèle pourrait s'établir avec le plan de sauvetage de financement de l'économie décidé par le gouvernement français à l'...
général. Malgré l'augmentation des taux je pense notamment à la TVA , nous pouvons espérer que cette partie souterraine soit mieux appréhendée par le système fiscal. Ce ne sera pas facile, car cela implique des réformes de structure sur les procédures de recouvrement, de connaissance de l'impôt, mais c'est possible. En l'espèce, l'expertise du FMI et de la Commission sera précieuse. Toujours est-il que nous nous accordons presque tous pour considérer que cet effort de solidarité en faveur de nos amis grecs implique de légitimes contreparties, notamment en ce qui concerne le rétablissement de leurs comptes. Ces contreparties doivent être raisonnables et j'apprécie qu'on ait reporté d'un an, c'est-à-dire à 2014, le retour à un déficit budgé...
...essence contradictoires promise par le Président de la République dans son fameux discours de Toulon, sans doute dans un moment d'égarement, l'avez-vous vue arriver ? Avez-vous vu une régulation de la finance internationale ? La crise actuelle montre, avec éclat, que ces paroles n'étaient que fariboles. En revanche, lorsqu'il s'agit de prêter quelques sous à la Grèce, la France, l'Europe et le FMI s'acharnent contre son peuple en exigeant un plan d'austérité d'une ampleur sans précédent. Les « partenaires » européens de la Grèce, si l'on peut ainsi les qualifier, exigent une baisse de 15 % des salaires dans les secteurs public et privé, un relèvement de l'âge de la retraite à soixante-sept ans, une baisse des pensions, des milliers, voire des centaines de milliers de suppressions d'emplois...
...en d'imposition de 32 %, un taux d'impôt sur les sociétés de 25 % et un taux de tranche marginale supérieure maximum de l'impôt sur le revenu des personnes physiques de 40 % contre 45 % en France, ceci explique peut-être cela. Loin de la majorité UMP l'idée de donner une quelconque leçon. En revanche, lorsqu'il y a des efforts à conduire, nous estimons que les gouvernements de la zone euro et le FMI le président de la commission des finances a d'ailleurs cru prudent de saluer la qualité, qui n'est pas remise en cause, du directeur général actuel de ce fonds depuis deux ans et demi, comme s'il avait des raisons de souhaiter qu'il occupe sa responsabilité le plus longtemps possible
Bref, le FMI et les dirigeants de l'Eurogroupe ont pris la décision qui s'imposait. Ils ont bâti un plan accepté par la Grèce qui semble juste et de nature à ramener ce pays à un niveau de déficit des comptes publics inférieur à 3 %, en l'occurrence à 2,5 % du PIB en 2014.
... ambiant alors qu'il ne s'agit que de prêts. Elles cachent, il est vrai, parfois des stratégies économiques strictement nationales visant, par exemple, la primauté à y exporter. Ainsi, le refus de l'Allemagne de s'engager vis-à-vis de la Grèce n'a fait qu'accroître la spéculation et a contribué à l'endettement du pays ! Par ailleurs, la réaction de la Banque centrale européenne regrettant que le FMI soit sollicité ne peut manquer d'interroger : comment une banque centrale qui refinance au taux de 1 % des banques, qui elles-mêmes financent des spéculateurs, ne pourrait appliquer un taux de refinancement aussi avantageux à un État ?