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et que cela est désormais autorisé mais à condition de ne pas le dire par la loi de 2005 que j'ai approuvée et qui ne manque pas de mérites mais qui reconnaît le double effet des sédatifs. Ainsi, le médecin qui calme la douleur en sachant qu'il va hâter la mort ne donne pas la mort.
De même, lorsque le médecin arrête les soins à la demande du malade si tant est qu'il connaisse et respecte la loi , il prescrit un sédatif et laisse le malade à sa lente agonie. Il laisse mourir, il ne fait pas mourir. C'est l'euthanasie passive que nous avons introduite dans la législation. Que dire de ceux qui avouent ne pas avoir besoin d'une loi car, au moment extrême, pour un proche ou pour eux-mêmes, l'entourage ...
... manière péremptoire, définitive, qu'il n'existe plus aucune souffrance physique qui ne peut être apaisée, et je ne parle pas bien sûr de la souffrance psychique évoquée également par notre texte. Il s'agit aussi de prendre en compte les situations où les malades souhaitent choisir les conditions de leur mort et recevoir pour cela toute l'aide dont ils ont besoin. Chers collègues, je ne suis pas médecin.