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...i 50 000 hommes. C'est en donnant aux Afghans les moyens d'assurer eux-mêmes leur propre sécurité que nous pourrons nous désengager et envisager un véritable plan de sortie. Il faudra également lutter contre la drogue, véritable fléau qui gangrène le monde, et surtout ce pays : 8 200 tonnes d'opium en 2007. Ce marché sert essentiellement à financer les terroristes, le pouvoir des seigneurs de la guerre locaux, la corruption des agents de l'État. Et que dire des conséquences de la consommation ! Enfin, il faudra stabiliser la région, notamment en permettant au Pakistan, puissance régionale, de mieux faire respecter son intégrité territoriale. La France et la communauté internationale ont beaucoup de défis à relever en Afghanistan. Je souhaite que la représentation nationale soit régulièrement ...
Il faut que tous les Français le sachent : en Afghanistan, c'est leur protection directe qui est en jeu. En Afghanistan, nous ne sommes pas en état de guerre mais nous faisons la guerre au terrorisme. Il est des moments où il ne faut pas se payer de mots. Le terrorisme, en effet, ce n'est pas un lointain souvenir, c'est une réalité cruelle qui a brisé des vies et qui frappe aveuglément. C'est un poison mortel et une expérience douloureuse, que la France a subis plusieurs fois. Les talibans n'ont qu'une idée en tête : reprendre le pouvoir. Avec Al-Qaï...
Je tiens pour ma part à rappeler Churchill : lorsqu'on choisit le déshonneur pour s'épargner la guerre, on finit par avoir et le déshonneur et la guerre. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Notre soutien à l'engagement des forces françaises n'est évidemment pas un soutien aveugle. Nous avons bien conscience des difficultés sur place. Depuis la chute des talibans, des progrès majeurs ont été accomplis en Afghanistan mais, depuis un an, on le sait, les progrès marquaient le pas,...
...ratif, c'est l'aide au développement et à la reconstruction, qui doit être une priorité absolue. À titre personnel, du reste, je regrette que la France n'ait pas les moyens de dégager plus de crédits à l'aide au développement et à la reconstruction civile. En troisième lieu, je tiens, après vous, monsieur le Premier ministre, à évoquer le problème de la drogue. Le pavot est, hélas, le nerf de la guerre pour ceux qui financent les insurrections. Soyons clairs : il convient de lutter le plus brutalement possible contre les trafiquants, notamment en s'attaquant aux laboratoires. Le quatrième et dernier impératif tient dans la nécessité d'une approche régionale globale de la question afghane ; je pense en particulier au Pakistan. Mes chers collègues, s'il s'agit de refuser le fatalisme, je n'ai p...
Parmi les soldats qui ont survécu à l'embuscade de la vallée d'Uzbin, ils sont nombreux à vouloir repartir au combat. Après cette épreuve, ils ont une conscience encore plus claire du risque qu'ils prennent, mais ils ne le fuient pas. Ils sont prêts à se battre, avec courage et détermination. Face à la guerre des images, aux chocs des photos, il est parfois difficile de dissimuler notre émotion. Les talibans en sont conscients. Ils jouent de notre système médiatique pour faire basculer l'opinion publique des pays engagés et inciter au retrait des troupes. La course aux scoops et aux tirages records est le complice de fait de cette stratégie. Faut-il pour autant blâmer ou, pire, censurer tel ou tel jo...
... la présence sur leur sol de forces étrangères, tout en craignant de voir les talibans reprendre le pouvoir. La victoire contre l'insécurité et le terrorisme est donc un préalable incontournable. Même si des progrès sont indéniables, en particulier dans le domaine civil, le pays est encore loin d'être pacifié. Aux talibans traditionnels se sont alliés les mercenaires de certains des Seigneurs de guerre, ainsi dénommés, auxquels se sont joints des terroristes étrangers venus des pays avoisinants d'Asie et même d'Europe. La drogue, la corruption et la mauvaise utilisation de l'aide internationale rendent par ailleurs plus difficiles les efforts mis en oeuvre pour sécuriser le territoire. La population reproche au Gouvernement Karzaï son incapacité à gérer convenablement le pays et à améliorer se...
Notre responsabilité est de ne pas tomber dans ce piège pervers d'une guerre de l'information asymétrique. Ma conviction est donc que notre engagement en Afghanistan est légitime et nécessaire. Notre engagement est légitime car il constitue la réponse de la France à l'appel du Conseil de sécurité des Nations unies qui a, au lendemain des attaques du 11 septembre 2001, enjoint tous les États à agir pour prévenir les attaques terroristes à venir. Il est légitime sur le p...