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Interventions sur "caisse"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...donc pas fait la preuve de leur efficacité, bien au contraire, et ont cultivé le culte des profits rapides et du court terme comme horizon indépassable. Par exemple, le développement des salles de marchés où se pratiquent des spéculations quotidiennes massives n'a pas pris fin, contrairement à ce qu'on pouvait espérer, avec le scandale de la Société Générale. En effet, quelques mois plus tard, la Caisse d'épargne a été à son tour touchée et a perdu 900 millions d'euros, M. Milhaud illustrant ainsi le proverbe chinois selon lequel l'expérience est un peigne pour les chauves. Si un braqueur volait 900 millions d'euros, que croyez-vous qu'il lui arriverait ? Il irait en prison pour longtemps ! Où est M. Milhaud aujourd'hui ? En prison ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Balligand :

...les ministres, mes chers collègues, mon intervention concernera plus particulièrement le Fonds stratégique d'investissement, ce fonds souverain constituant le seul dispositif nouveau créé par un plan qui n'a de réalité que conjoncturelle. Ce fonds devrait être doté de 20 milliards d'euros dont 14 en actifs et, pour qu'il se mette rapidement au travail, 6 en numéraire apportés à parité par la Caisse des dépôts et par l'État, qui versent 10 milliards chacun. Depuis longtemps, les socialistes sont favorables à ce que les fonds publics participent au financement de l'économie. À titre personnel, si je siège à la commission de surveillance de la Caisse des dépôts, c'est parce que je considère que, même dans des économies où le marché domine, un tel outil est indispensable, ne serait-ce que pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Balligand :

... mondiale, notre vieux pays interventionniste, un peu étatiste ce qui, il n'y a pas si longtemps, était la pire des hontes, y compris pour certaines personnes siégeant ici , s'en sort un peu mieux, ou un peu moins mal, c'est parce qu'il a conservé des structures d'intervention publique. Pendant longtemps, cette nécessité s'est imposée à tous : le mouvement gaulliste a très largement utilisé la Caisse des dépôts pour faire de l'investissement de long terme ; les socialistes l'ont fait également. Nous avons fait des choses utiles pour notre pays. Transformer de l'épargne liquide en investissement à long terme, ce n'est pas totalement absurde. On ne fait pas seulement du logement social : on peut faire du transport en site propre dans les villes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Balligand :

...es excédents pétroliers, ont constitué des fonds beaucoup plus substantiels. Toutefois, l'initiative est bonne. Encore faut-il être clair et répondre à quelques questions. Ainsi, quels objectifs fixe-t-on à ce fonds ? Quelle est sa doctrine d'investissement ? On nous explique qu'il s'agit d'agir sur les PME, notamment sur celles opérant dans les nouveaux secteurs à développer. Pourquoi pas ? La Caisse des Dépôts le fait déjà, avec CDC Entreprises et avec tous les fonds de capital-investissement qui ont été créés depuis de nombreuses années. Pourquoi ne pas les développer dans un fonds souverain ? Mais, dans le même temps, le Président de la République n'a cessé de répéter que le fonds doit également intervenir dans des secteurs qui sont en crise et où une action rapide est indispensable. C'est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Balligand :

...coup d'argent. Il faut avoir des doctrines, garantir les positions. Il faut renoncer à investir dans telle ou telle affaire par exemple dans un groupe équipementier automobile rencontrant des difficultés depuis des années où l'on risquerait d'engloutir des sommes considérables sans avoir la certitude de faire oeuvre utile. Il faut avoir un peu de recul. C'est d'ailleurs la raison d'être de la Caisse des dépôts, qui agit en investisseur avisé, et en toute autonomie : le directeur général de la Caisse est inamovible pendant cinq ans. Pendant cent quatre-vingt-dix ans, quels que soient les gouvernements, on a su qu'il fallait que la Caisse soit loin de Bercy et, autrefois, de la Rue de Rivoli. La question de la gouvernance, que je viens d'aborder, mérite d'être posée. Je ne doute pas des compé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Balligand :

mais eu égard au niveau de responsabilité qu'elles supposent. Ce fonds n'est pas un jeu, mais quelque chose de fondamentalement sérieux, un outil intéressant. Je suis inquiet de l'absence totale de gouvernance et de philosophie d'engagement des fonds. Comme nombre de mes collègues, j'ai besoin de savoir si les bénéfices éventuels seront récupérés par l'État et la Caisse des dépôts, ou s'ils resteront dans le fonds. Pour apporter ses 3 milliards en numéraire, l'État contracte un emprunt. Il serait donc normal qu'il puisse avoir un retour, ne serait-ce que pour honorer sa dette. Du reste, il faut aussi qu'il y ait des bénéfices : nous n'allons pas verser de l'argent pour le plaisir, dans une sorte de tonneau des Danaïdes ! Toutes ces questions exigent des réponse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Balligand :

Effectivement, et cela a bien fonctionné, comme sous les républiques qui se sont ensuite succédé. Alors que, même pendant les guerres, la Caisse des dépôts et consignations n'a jamais été sollicitée à plus de 10 milliards d'équivalents euros, en trois mois de l'année 2008, elle l'a été à hauteur de 30 milliards d'euros !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Balligand :

Quand on dit que l'État apporte telle et telle somme, ne perdons pas de vue qu'en fait, il met largement la Caisse à contribution. Dans ces conditions, il importe de veiller à ce qu'elle puisse continuer à produire des résultats en gardant sa gouvernance et sa spécificité. Le Fonds stratégique d'investissement, c'est aussi la Caisse des dépôts. Il y a quelques années, sous le gouvernement précédent, et alors que M. Francis Mayer en était le directeur général, la Caisse a vendu ses parts dans le Club Méditerr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Sandrier :

...d'euros de financement ! Rappelons par ailleurs que récupérer un point de PIB sur les dix transférés depuis vingt ans des revenus du travail vers ceux du capital représente 18 milliards d'euros. Rappelons aussi que les niches fiscales, qui représentent aujourd'hui 73 milliards d'euros, ont augmenté de 46 % en cinq ans, pendant que vous nous rebattiez les oreilles avec le déficit du budget et les caisses soi-disant vides. Enfin, le coût du stress au travail a été estimé à 65 milliards d'euros par une récente étude. Il nous faut rappeler cela à tous ceux qui souffrent d'une addiction à l'idéologie du rendement, de la concurrence libre et non faussée, du capital libre, du marché libre et, finalement, du renard libre dans le poulailler libre ! Vous vous moquez du « tout État » et vous avez raison,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Bouvard :

... loi d'accélération des programmes de construction et d'investissements publics et privés est une nécessité pour accompagner la relance, en accélérant les conditions de réalisation de ces investissements. Toutefois, je centrerai mon propos sur le second texte, le projet de loi de finances rectificatives pour 2009, en évoquant notamment, en tant que président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations, le rôle joué par cette institution. Cette loi de finances rectificative est la troisième que nous examinons en quelques mois. La première visait à soutenir le secteur bancaire dans sa mission de financement de l'économie, par le biais du refinancement du marché interbancaire et des interventions en fonds propres. Je pense notamment à l'intervention de la Caisse des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Bouvard :

Il ne faudrait pas basculer dans la seule réponse à l'urgence et oublier ce qui fait l'originalité de la Caisse et sa pertinence : préserver une vision à long terme. Je compte donc sur vous, monsieur le ministre, pour que nous partagions cet objectif et pour que la Caisse apporte, dans ces conditions, sa pleine contribution à la réussite du plan de relance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Gaubert :

car elle permettait, à l'époque, d'assurer de bonnes marges, d'ailleurs fictives, comme on l'a vu depuis. À la Caisse d'épargne, on nous dit que le président a été sanctionné. Mais, monsieur le ministre, beaucoup de salariés, qui ne sont pour rien dans la crise, qui appartiennent à des entreprises sous-traitantes du secteur automobile, accepteraient très facilement la même sanction que le patron de la Caisse d'épargne : se retrouver, avec le même salaire, dans une autre filiale de la société qui les embauchait d...