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Interventions sur "alliance"

37 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...s responsabilités ». Ce doit être le message de la commémoration des soixante ans de l'OTAN. L'affirmation européenne nous ôtera tout complexe. Il y a aujourd'hui davantage de soldats européens que de soldats américains. Dans l'Océan indien, les Balkans ou au Tchad, nous menons des opérations réelles et utiles. Nos alliés américains reconnaissent la légitimité de la PESD et son importance pour l'Alliance, et même les Anglais comprennent l'intérêt de la faire avancer. Il nous revient maintenant d'accomplir d'indispensables progrès politiques, militaires et industriels. Une politique industrielle européenne est plus que jamais nécessaire, notamment dans le contexte de crise actuel. Il est de l'intérêt de tous que le « fardeau » des dépenses militaires soit mieux partagé. Peut-il y avoir une affirm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

On nous dit que nous aurons plus de poids à l'intérieur pour réformer l'Alliance, mais pourquoi signer un chèque en blanc, plutôt que d'obtenir d'abord une réforme et de décider ensuite en pleine connaissance de cause ? Vous avez parlé d'une participation qui nous permettrait d'être enfin associés. Associés comme spectateurs, peut-être, mais pas comme acteurs est le véritable enjeu : revenir pour quoi faire et dans quelle position ? Le général de Gaulle avait déclaré en 196...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

...péens aujourd'hui membres de l'OTAN qui pensaient que la France voulait opposer l'organisation européenne de la défense face aux forces de l'OTAN et créer ainsi un bloc anti-américain. Demain, la réintégration entière de la France dans l'OTAN marquera le début d'une nouvelle ère pour l'Europe de la défense. Nous sommes aujourd'hui, mes chers collègues, le quatrième contributeur des forces dans l'Alliance. Arrêtons d'être des observateurs au bras armé, mais participons pleinement aux décisions qui impactent les opérations dont nos militaires sont les acteurs !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

Les USA, qui semblent être le point d'achoppement de celles et ceux qui s'opposent au retour total de la France dans le commandement intégré, ont au contraire compris que l'Amérique a besoin d'alliés forts, de vrais partenaires. Cette réorganisation de l'Alliance apportera plus d'autonomie et plus de poids aux Européens. C'est une opportunité nouvelle pour notre défense européenne et pour les moyens que nous sommes prêts à y consacrer. Faut-il se souvenir, mes chers collègues, que le monde de 1966 n'est pas celui de 2009 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

... d'Europe est plus important que ce qui les sépare. Les risques et menaces ont changé de nature et le poids des Occidentaux décroît. L'intérêt stratégique des Européens est multipolaire : être les alliés des États-Unis tout en devenant pour la Russie un lien indispensable. Une récente publication de l'IHEDN constate : « L'heure est donc à la refondation du lien transatlantique pour faire entrer l'Alliance dans le XXIe siècle ; il faut pour cela que les États-Unis et leurs principaux alliés d'Europe harmonisent leurs projets politiques respectifs en prenant mieux en compte leurs visions et priorités. » Le groupe Nouveau Centre plaide pour la réintégration totale de la France dans l'OTAN.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Souchet :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, l'OTAN est une curiosité historique : la seule alliance à avoir survécu à la dissolution de son objet. Elle aurait dû disparaître en même temps que le Pacte de Varsovie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Souchet :

... protectorat sans équivalent et qu'elle dispensait la plupart des Européens d'un effort national de défense. Cette OTAN maintenue est devenue un ensemble protéiforme au service de stratégies américaines tous azimuts : refouler la Russie, bombarder une capitale européenne, traiter la menace terroriste... La France aurait pu tenter d'être l'agent d'une transformation substantielle de l'OTAN en une alliance partenariale, avec des missions actualisées, un périmètre clarifié, des membres européens prenant leur part des dépenses militaires, mais le Président de la République n'a pas attendu de poser cette question de confiance à la nouvelle administration américaine. Il avait en main un atout précieux. Il l'a sacrifié, sans obtenir de contreparties significatives.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Souchet :

Or les conséquences diplomatiques de la décision de Nicolas Sarkozy sont particulièrement lourdes. Notre position spécifique au sein de l'Alliance signifiait que la France était porteuse d'une ambition stratégique propre à l'Europe. En y renonçant, nous nous enfermons dans l'euro-atlantisme et nous y enfermons nos partenaires européens avec nous. La dérive était déjà inscrite dans le traité de Lisbonne, à l'article 42. Il y a donc une vraie cohérence entre la défense du traité de Lisbonne et la réintégration complète dans l'OTAN, mais c'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionnel Luca :

...mur de Berlin, par la bouche de leur secrétaire d'État James Baker, qui affirmait que l'OTAN devait évoluer vers un rôle politique de plus en plus important et évoquait « une nouvelle Europe sur la base d'un nouvel Atlantisme ». Après Ronald Reagan à l'ONU, le 7 décembre 1988, qui parlait de la « maison commune », c'est George Bush junior qui évoquait à Ljubljana, le 16 janvier 2001, « la grande alliance euroatlantique de San Francisco à Vladivostok », dont l'objectif inavoué était d'isoler la Chine. Cela peut expliquer l'expansionnisme de l'OTAN vers l'Est, au-delà de la Turquie, Turquie dont on voit mal dans ce contexte comment on pourrait lui interdire d'entrer dans l'Union européenne, au nom précisément de la nouvelle Europe de la défense. En reprenant place dans la famille occidentale dont ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Fromion :

...rance, et l'Europe avec la France, ont un rendez-vous qu'elles ne peuvent pas rater. Toutefois comment contester qu'il faudra alors être capable de susciter l'élan de tous les Européens, élan qui ne peut être fondé que sur la confiance ? Or qui ignore que, depuis des années, notre pays est soupçonné, du fait de sa position originale par rapport à l'OTAN, d'inciter les Européens à distendre leurs alliances traditionnelles ? On connaît la controverse sur l'agenda caché, eh bien, il est indispensable d'en sortir ! Il faut que la France puisse montrer à ses partenaires européens que l'énergie, les convictions, qu'elle s'efforce de leur faire partager sur la nécessité de créer une défense européenne pour peser sur les affaires du monde n'a d'autre finalité que de donner à l'Europe la place qui doit êt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

de se poser la question de savoir si l'on a effectivement plus de chances de faire avancer l'Europe de la défense à l'intérieur de l'Alliance plutôt qu'à l'extérieur, cette interrogation pose problème lorsqu'elle vient de M. Fabius. L'auteur du plan B, celui qui a fossoyé le référendum en France, celui qui a fait du mal à la France en Europe, est bien mal placé pour nous parler ici de défense européenne ! (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

De même, monsieur Fabius, au lendemain de la guerre froide, il était possible de s'interroger sur la politique de défense et sur l'avenir de l'Alliance atlantique. Mais il y a eu un seul homme politique pour tenter d'engranger les dividendes de la paix, c'est-à-dire pour tenter de faire du désarmement unilatéral : c'est vous, monsieur Fabius ! Vous avez eu faux sur tout. Pourquoi, aujourd'hui, venez-vous nous donner des leçons en vous plaçant sous le drapeau du général de Gaulle alors que comme vient de le rappeler M. le Premier Ministre, vous n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

...tes de l'époque. S'agissant de l'UMP, j'ai l'honneur de vous dire que oui, quatre fois oui, nous soutiendrons le Gouvernement. Oui, d'abord, au nom du bon sens et de l'intérêt national. Voilà quarante ans que, au-delà de la gestuelle et des discours politiques, la France s'est rapprochée de l'OTAN, tous gouvernements confondus. Nous sommes aujourd'hui parmi les tout premiers contributeurs de l'Alliance ; nous nous sommes battus en Bosnie, nous nous sommes battus au Kosovo ; nous sommes aujourd'hui, sous mandat de l'ONU et de l'OTAN, en Afghanistan. Combien de temps allons-nous continuer à être contributeurs sans être codécisionnaires ? Reprendre pleinement notre place et peser sur les décisions qui engagent la vie de nos soldats et la stratégie de la France est donc une affaire de bon sens et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Le troisième oui est celui de la démocratie. Assez d'hypocrisie ! Depuis quarante-trois ans, la France tous gouvernements confondus s'est rapprochée de l'Alliance sans le dire aux Français. Voici enfin un Président de la République et un Premier Ministre qui traitent les Français en adultes : au nom de la démocratie, permettez-moi de m'en réjouir ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Oui, enfin, car ce retour plein et entier de la France dans l'OTAN se fait par la grande porte. Nous obtiendrons une forte européanisation de l'Alliance à travers le commandement suprême de Norfolk et le commandement régional de Lisbonne. (Protestations sur les bancs du groupe GDR.) Alors, oui, pour toutes ces raisons, monsieur le Premier Ministre, c'est avec beaucoup de plaisir et de fierté que l'ensemble du groupe UMP vous accorde sa confiance. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bianco :

Monsieur le Premier ministre, vous annoncez, avec le Président de la République, le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. Au terme de ce débat, je ne vois pas clairement ce que nous allons gagner ; je vois en revanche ce que nous allons perdre. Contrairement à ce que vous affirmez, la France n'y gagnera pas de codiriger l'Alliance ou, selon l'étonnante formule du ministre de la défense, d'en être à la fois la tête et les jambes. Cette intégration se fera en effet sans préalable et sans négociation ni sur les objectifs, ni sur les méthodes de l'Alliance, ni sur la place de la France. Cela a été dit : c'est le contraire de la démarche suivie par le général de Gaulle. Il est vrai qu'à cette époque, cette position n'avait pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...dans le concert des nations ne doit pas être brisé. Selon le Président de la République, la défense européenne aurait piétiné en raison des ambitions françaises. La solution choisie est donc d'enterrer toute ambition d'une politique européenne autonome de sécurité. En 2007, le Président de la République a évoqué devant le Congrès américain une Europe de la défense crédible et forte au sein d'une alliance rénovée. Voilà une bien curieuse conception de l'Europe, vassale des États-Unis, une conception inscrite au coeur même du traité de Lisbonne que nous avons dénoncé vigoureusement. Le Président de la République avait promis aux Français un débat dans un esprit de franchise et de droiture. Que reste-t-il de ce débat, dont l'issue est déjà tranchée ? Votre Gouvernement opère un véritable déni démoc...