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À mon tour, je salue l'excellent amendement du Gouvernement. Je formule cependant deux propositions de sous-amendement. Mon sous-amendement n° 2066 concerne les interconnexions en Île-de-France. Vous utilisez le pluriel, mais singulièrement ! il ne reste que l'interconnexion sud. Je propose donc, à l'alinéa 11, après le mot : « interconnexion », d'insérer les mots : « Ouest et ». N'y voyez aucun esprit de malice ce n'est pas mon habitude ; j'entends seulement rester dans la logique de l'amendement n° 2062, qui veut étudier la liaison Londres-Paris par Amiens. L'aménagement du réseau ...
...LGV Londres-Bordeaux sans passer par Disney. À terme, avec la gare d'interconnexion de Roissy, cela permet surtout d'éviter que toute l'Europe ne soit bloquée sitôt qu'une vache rentre dans un tunnel. C'est donc un sous-amendement de bon sens. Mon second sous-amendement, n° 2067, propose d'insérer, après l'alinéa 11, l'alinéa suivant : « La desserte de Vatry par le barreau Reims-Châlons-Vatry ». Vous avez reconnu que c'était une excellente idée. Elle a été un peu oubliée, alors que c'est une urgence. Si, par hasard, vous vouliez un jour prolonger ce barreau entre Vatry, Dijon et Lyon, vous auriez doublé la liaison Paris-Lyon d'une autre manière.
Je veux bien qu'on soit sur le Titanic et qu'on chante : on va faire du Meccano, on va passer par Massy, on aura des rocades de TGV, tout ce que vous voulez, pour nous faire rêver, mais les icebergs approchent !
Vous jouez faux, monsieur Cochet !
Mes chers collègues, vous me permettrez, après ces vingt-deux interventions et la réponse très détaillée de M. le secrétaire d'État, de donner un avis très lapidaire : la commission est défavorable aux sous-amendements nos 2066, 2064, 2067, 2068 et 2069. Elle est en revanche favorable au sous-amendement n° 2065, car il est de cohérence, ainsi qu'au sous-amendement n° 2063.
Il ne s'agit pas là d'un amendement « en voiture, Simone ! », rassurez-vous. (Rires.) Je ne suis pas collectionneur
Je vous propose de le retirer, car il me semble redondant. En effet, l'alinéa 1 de l'article dispose que « l'État encouragera, dans le cadre des déplacements urbains, la mise en place de plans de déplacement d'entreprises, d'administrations, d'écoles ou de zones d'activité, ainsi que le développement du covoiturage ».
Ne croyez pas que ce soit sans rapport, madame D'ailleurs, je voudrais faire un test avec vous (Hilarité générale.)
Chers collègues, je vous en prie, laissons M. Cochet poursuivre.
Vous riez peut-être, mais moi, je ne souris même pas ! Descendez donc au troisième sous-sol de ce bâtiment : les mardis et mercredis, vous y verrez près de deux cents voitures de députés. Regardez donc leurs cylindrées : toutes, ou presque, sont des grosses bagnoles !
Allez donc vérifier vous-mêmes et comptez les 607, VelSatis et autres voitures de plus de 2 000, 2 200, 2 500 centimètres cubes ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Depuis cinq ans, nous voilà tranquillement assis à bavarder de développement durable, d'économies d'énergie ou d'émissions de gaz à effet de serre Et pourtant, parce qu'on est député, on a une grosse bagnole. Ça vous pose un homme, une grosse bagnole ! (Mêmes mouvements.) Ma proposition est très sérieuse, chers collègues.
Il faut en finir avec la discrimination, fût-elle positive, dans le cadre de la politique de la ville : le désenclavement doit concerner tous les quartiers éloignés du centre-ville, et pas seulement ceux qui sont considérés comme sensibles. C'est pourquoi je vous propose de remplacer, aux alinéas 5 et 6 de l'article 12, le mot : « sensibles » par les mots : « en périphérie des centres urbains ».
L'amendement n° 121 est repris par M. Brottes. Monsieur Dionis du Séjour, retirez-vous l'amendement n° 1231 ?
Je voudrais revenir sur la question de la desserte des villages et des bourgs isolés. J'ai pris acte de l'engagement de M. le secrétaire d'État d'ouvrir ce chantier. Je sais qu'il connaît bien la Guyane : Saül ou Papa-Ichton, par exemple, sont complètement isolés. Pourquoi la stratégie du désenclavement n'intéresserait-elle que les grandes agglomérations mais je ne vais pas reprendre le discours de M....
... Les recettes d'une contribution exceptionnelle des sociétés du secteur pétrolier pourront constituer une des sources de financement de l'État pour aider à ces investissements. » Le financement de la prime à la cuve, versée à 700 000 ménages modestes, représente une goutte d'eau pour Total, puisqu'elle lui coûte 50 millions d'euros alors que ses bénéfices s'élèvent à 12 milliards par an. Si nous voulions être cohérents, il faudrait prévoir sur les compagnies pétrolières un prélèvement suffisant pour donner les moyens à ces ménages d'assurer la transition énergétique. Plutôt que de les aider à remplir leur cuve de fioul, on pourrait ainsi les encourager à changer de mode de chauffage ou à isoler leur logement afin qu'ils consomment moins d'énergie. Si nous voulons renforcer la crédibilité de ...
... de 1,1 % sur les grandes entreprises de télécommunication et de téléphonie mobile pour financer la télévision publique, partant de l'idée qu'il est normal que ces entreprises qui bénéficient de la production audiovisuelle y contribuent. Le raisonnement est exactement le même pour l'amendement dont nous débattons actuellement. Réfléchissez bien à votre vote, mes chers collègues, car dans un mois vous aurez à soutenir le même principe, en tant que membres de la majorité ! Je le répète, ne pas voter cet amendement relatif à l'énergie devrait logiquement vous amener à ne pas voter non plus la disposition basée sur le même principe et portant sur la télévision publique.
Maintenez-vous votre amendement, monsieur Boënnec ?