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Il n'est pas judicieux de faire partir la totalité des trains de Bettembourg, gare située près de Luxembourg, du fait que le fret, les trains express régionaux et les TGV sont en compétition sur le sillon ferré reliant Nancy à Metz et Luxembourg. En revanche, il existe à Conflans-Jarny une grande gare reliée à l'autoroute A4. Cette gare, qui évite aux camions de se rendre jusqu'au Luxembourg, pourrait être un jour dédiée aux autoroutes ferroviaires. Tel est l'objet de cet amendement.
L'amendement 100 tend à ce qu'un audit fasse le point sur les autoroutes ferroviaires existantes avant toute extension du réseau. Cette proposition nous avait été soufflée par le président de la SNCF.
L'amendement n° 778 tend à ce que l'État étudie la possibilité de mettre en place des prêts à long terme ou des garanties pour faciliter l'acquisition du matériel nécessaire par les opérateurs, et de soutenir par des dispositifs spécifiques les projets innovants comme les autoroutes de la mer, les autoroutes ferroviaires, les autoroutes fluviomaritimes ou le TGV aéro-ferroviaire.
Le sous-amendement n° 1370 propose que les projets qui ont déjà fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique soient poursuivis. On peut à ce titre évoquer un projet que vous connaissez bien, monsieur le secrétaire d'État, à savoir le prolongement de l'autoroute A 150 entre Barentin et Croixmare, particulièrement dangereux puisqu'on relève plusieurs morts par an sur ce tronçon emprunté chaque jour par plus de 20 000 véhicules. Les travaux auraient déjà commencé s'il n'y avait pas eu une erreur de procédure de la part de l'administration. Il serait donc dommage que cette erreur de procédure remette en cause un projet attendu par la population, qui ne con...
...t pas question, bien sûr, de proposer des dizaines d'amendements de ce type. Néanmoins un précédent amendement l'évoquait déjà , le texte dispose que « l'État veillera à ce que l'augmentation des capacités routières soit limitée au traitement des points de congestion, des problèmes de sécurité ou des besoins d'intérêt local ». M. Cochet le soulignait : il y a de tout dans cette disposition. L'autoroute A 32, par exemple, vient doubler, entre Toul et Luxembourg, l'actuelle autoroute A 31. Ainsi, une autoroute concédée payante double une autoroute gratuite. À mon avis, peu de personnes quitteront une autoroute gratuite pour prendre une autoroute payante. Pourquoi dès lors ne pas aménager une autoroute existante en trois voies ? Je ne développe pas plus avant cet exemple local, mais je voudrais, ...
Je voudrais prendre le contre-pied de M. Le Déaut, non pas pour une raison politicienne, mais parce que son analyse ne me semble pas juste. Cet axe Luxembourg-Nancy-Toul supporte la totalité du flux entre le nord et le sud de l'Europe. C'est une file ininterrompue de camions, qui circulent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, l'un derrière l'autre. Cela rend cette autoroute extrêmement dangereuse. C'était naturellement un enjeu politique lors des dernières élections régionales. Mais ce n'est pas l'enjeu politique qui me motive. Je pense que c'est une autoroute extrêmement meurtrière à cause de cette sur-densité de véhicules. Alors, évidemment, on pourrait se poser la question de savoir pourquoi, un jour, une autoroute à concession, et un autre, une autoroute gratu...
C'est pour cela que le choix de cet exemple précis n'est pas particulièrement judicieux. Nous militons, et nous continuons à militer, en Lorraine, pour le doublement de cette autoroute.
Je voudrais répondre très brièvement, après ce que vient de dire M. Dionis du Séjour. Vous nous avez dit, monsieur le secrétaire d'État, que le Parlement serait associé à la rédaction du schéma national des infrastructures. C'est une bonne chose, mais je crois qu'il nous faudra trouver un mode d'association qui nous permette, sur des dossiers, de poser la question des autoroutes. Il convient de développer les autoroutes ferroviaires entre le nord et le sud de l'Europe, et d'arrêter le trafic des camions le long de cet axe. Ce trafic passe par l'Alsace, mais en raison de l'instauration d'une taxe sur les camions, il s'est reporté en Lorraine. Et si nous instaurions une taxe à notre tour, le trafic se reporterait en Champagne-Ardenne. Ce n'est pas la solution. Et ce n'es...
Je voudrais revenir sur une question de fond, celle du désenclavement, une question que l'on ne peut ignorer quand on se demande s'il faut construire des autoroutes ou pas dans notre pays. Pour ma part, j'avais déposé un amendement je suis arrivée trop tard pour le défendre, et je vous prie de m'en excuser , qui prévoyait qu'une autoroute commencée, qui a déjà fait l'objet d'un avis de la Commission nationale du débat public, doit être poursuivie. Vous parliez tout à l'heure, mon cher collègue, de désenclaver des territoires. L'ex-DATAR, dans un rappor...
Pourquoi l'État, qui a décidé de cette autoroute il y a vingt ans, qui a confirmé cette décision par la Commission nationale du débat public il y a deux ans et non il y a cent ans se désengagerait d'un tracé autoroutier commencé et non achevé, laissant un territoire complètement enclavé ? De surcroît, ce tracé était prévu pour être également un axe Nord-Sud, car il devait doubler l'axe rhodanien. Alors, la proximité avec l'Italie, l'axe No...
... doit prendre en compte la nécessité de leur désenclavement de la manière la plus large qui soit et en intégrant toutes les composantes du problème. Bien sûr, le ferroviaire est fondamental, l'aérien est important, mais le routier ne doit pas être négligé. Je pourrais aussi parler de la liaison Castres-Toulouse. Castres-Mazamet est la seule agglomération de 100 000 habitants qui ne dispose ni d'autoroute, ni de gare TGV, ni d'aéroport international. Comment voulez-vous asseoir le développement d'un bassin d'emplois et d'un territoire si vous êtes complètement à l'écart, non pas d'un axe, mais de tous les axes de communication ? Il y a une règle générale que nous partageons, éminemment positive, essentielle, que ce projet de loi va acter, et que nous ne pouvons que soutenir, mais il y a malheureu...
...ts, des désengorgements, et la période actuelle, le baril de pétrole est passé de 30 à 140 dollars. En conséquence, il n'est pas possible de répéter les mêmes lieux communs, qui justifient des équipements routiers avec le baril de pétrole à un tel tarif. Je n'évoquerai pas, comme d'autres de mes collègues, des cas dans ma circonscription. Je citerai seulement dans ma région le cas débile de l'autoroute A 65, voulue par les élus de la gauche comme de la droite.
Non, pas du tout ! Pour cette autoroute, nous constatons maintenant une demande de rallonge de 300 millions d'euros. Le montage financier prévu est opaque, douteux, et nous ne parvenons pas à obtenir d'informations sur celui-ci. Toutes les conditions me semblent réunies pour que l'on s'inquiète de ce projet. Vous nous renvoyez, monsieur Jacob, au Grenelle 2. Or personne ne sait quand il aura lieu : à coup sûr, quand cela fera mal ! («...
Par ailleurs, nous déplorons que M. de Robien, que connaît bien M. Dionis du Séjour, ait cautionné la privatisation des concessions d'autoroutes, qui alimentaient de façon significative le fonds servant aux infrastructures de transports en commun, mais il n'est jamais trop tard pour y revenir ! Confirmant que nous sommes très attachés à l'idée de la taxation des revenus exceptionnels d'année en année ! de sociétés comme Total, nous nous abstiendrons cependant sur le vote de cet amendement qui nous semble trop imprécis. (L'amendemen...
La Méditerranée concentre 30 % du fret maritime mondial et 25 % du trafic d'hydrocarbures. Ces chiffres sont accablants, vous le savez, monsieur le ministre. D'autre part, le 13 juillet dernier a vu la naissance de l'Union pour la Méditerranée, qui a inscrit le développement durable au coeur de ses priorités. Je propose donc que les autoroutes de la mer que le Grenelle a prévu de mentionner dans le texte y soient liées à l'Union pour la Méditerranée.
Quel est l'avis de la commission ? M. Christian Jacob, rapporteur. Favorable. Les autoroutes de la mer doivent être développées sur tous les littoraux, en particulier sur la façade méditerranéenne.
L'on pouvait approuver la précédente proposition de M. Estrosi, qui a donné lieu à une longue discussion ; mais de là à raccrocher l'Union pour la Méditerranée à la question de la préservation des autoroutes de la mer ! (Exclamations et rires sur les bancs du groupe GDR.)
Faut-il rappeler, en complément aux propos du ministre, que toutes les autoroutes littorales, en France, mais aussi en Italie et en Espagne, sont aujourd'hui totalement saturées, à tel point que certains sont prêts à investir des milliards pour les élargir, les dédoubler, voire les tripler, et y attirer ainsi encore davantage les poids lourds ? Les autoroutes de la mer permettent de voyager en passant par Rome, Civitavecchia, Gênes, Bilbao, Tanger, Barcelone, Marseille Un p...
...ords. Voilà pourquoi les chefs de gouvernement européens ont protesté dès que le Président de la République a annoncé la création de l'Union pour la Méditerranée. Je répète et je ne suis certainement pas le seul à le penser que cela n'a rien à voir avec le Grenelle de l'environnement, et je propose un sous-amendement tendant à réécrire simplement l'amendement de M. Estrosi comme suit : « Les autoroutes de la mer, sur la façade méditerranéenne, veilleront à préserver le littoral méditerranéen. » Nul besoin d'Union pour la Méditerranée, nul besoin de lécher les bottes du Président de la République ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Je tiens à féliciter le Gouvernement de son brutal intérêt pour les autoroutes de la mer sur la façade méditerranéenne : l'unique expérimentation à ce jour, qui relie Civitavecchia et La Seyne-Brégaillon, est exclusivement cofinancée par l'Union européenne et la région PACA ! (Rires sur les bancs du groupe GDR.) Bravo pour cette soudaine clairvoyance ! (L'amendement n° 480 est adopté.)