Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "rapporteure"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc-Philippe Daubresse, président :

L'ordre du jour appelle la discussion d'une proposition de loi de Mme Valérie Boyer visant à combattre l'incitation à l'anorexie (n°s 781, 791). La parole est à Mme Valérie Boyer, rapporteure de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Gruny :

Monsieur le président, madame la ministre, madame la rapporteure, mes chers collègues, c'est avec une réelle motivation que je participe à l'élaboration de cette loi, car je souhaite profondément que nous inaugurions une nouvelle démarche, plus active, plus percutante et plus préventive face aux dangers que représente l'anorexie pour notre société. Cette maladie car il s'agit d'une maladie, d'une pathologie grave et invalidante touche aujourd'hui 30 000 à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Le Guen :

...s. De la même façon, il est parfaitement légitime de lutter dans la publicité contre des formes de stigmatisation éventuelle visant des personnes trop maigres ou, ce qui est le cas le plus fréquent, trop grosses je reprends des termes simples. Nous devons être attentifs à ce que les normes sociales ou les comportements culturels ne stigmatisent pas des personnes. Madame la ministre, madame la rapporteure, votre intuition n'est pas exacte, même s'il est parfaitement légitime d'insister sur la gravité de cette maladie qu'est l'anorexie et sur l'acuité de la souffrance qu'elle révèle chez les jeunes et qu'elle produit dans leurs familles : en ce sens, il est bon de mettre en oeur du débat social et, plus largement, au sein de la culture de la société, toute attitude de stigmatisation. En revanche, n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Coutelle :

Monsieur le président, madame la ministre, madame la rapporteure, mes chers collègues, nous examinons ce matin, dans l'urgence, une proposition de loi visant à combattre l'incitation à l'anorexie. L'anorexie mentale est un véritable enjeu de santé publique, nul ne le conteste. Près de 40 000 personnes en souffrent. C'est une maladie d'autant plus préoccupante, tous les orateurs l'ont dit, qu'elle conduit, dans environ 10 % des cas, à un décès. Il est donc urg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Coutelle :

...on de loi que vous nous suggérez d'adopter. D'ailleurs, dans son rapport, notre collègue Valérie Boyer a la prudence de déclarer que le texte « n'a pas pour objectif de répondre à l'ensemble des questions soulevées par cette maladie complexe, notamment celle relative à sa prise en charge psychologique et médicale, qui relève en premier lieu de professionnels compétents. Toutefois, poursuit notre rapporteure, en insérant de nouvelles dispositions dans le code pénal, la proposition de loi permettra de prévenir certaines dérives et ne pas se résoudre à l'idée que l'on puisse faire des icônes de ces corps décharnés ». C'est la troisième critique que je formulerai : votre seule approche du problème est celle de la répression pour lutter contre l'image véhiculée par les médias. L'INSERM souligne que la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rosso-Debord :

Monsieur le président, madame la ministre, madame la rapporteure, mes chers collègues, à la fin du XIXe siècle, Pierre-Auguste Renoir, dans Les Grandes Baigneuses, peignait des corps de femmes nues bien en chair, car l'esthétique dominante du beau et le symbole de la féminité étaient à l'époque aux femmes rondes. (Sourires.) Certes, notre société a évolué depuis. L'une des questions qu'aborde ce texte est de savoir si le standard de la beauté féminine est la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc-Philippe Daubresse, président :

L'amendement n° 1 est retiré. Je suis saisi d'un amendement n° 2. La parole est à Mme la rapporteure, pour le soutenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Le Guen :

Vous aviez, madame la rapporteure, une spontanéité législative, un enthousiasme : où sont-ils passés ? J'espère que ce n'est pas notre débat qui vous frustre et vous amène à adopter une attitude de retrait, de repli. Au-delà des questions posées, un travail mieux préparé aurait peut-être été plus utile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc-Philippe Daubresse, président :

L'amendement n° 3 est retiré. Je suis saisi d'un amendement n° 4 rectifié. La parole est à Mme la rapporteure, pour le défendre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer, rapporteure de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales :

, rapporteure. Madame la ministre, compte tenu des explications très détaillées que vous avez fournies sur le suivi de ces personnes, je retire l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc-Philippe Daubresse, président :

Sur le titre de la proposition de loi, je suis saisi d'un amendement n° 5. La parole est à Mme la rapporteure pour défendre cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Gruny :

Loin de moi l'idée de polémiquer. L'examen de cette proposition de loi a permis le débat sur un sujet particulièrement préoccupant pour les jeunes concernés et leurs familles. Nous avons eu une discussion approfondie. Nous sommes parvenus à un texte répressif. La Charte d'engagement volontaire sur l'image du corps apportera des recommandations sur les bonnes pratiques. Les amendements de notre rapporteure ont permis d'obtenir de nombreuses réponses de la part de Mme la ministre. Nous pouvons, ce matin, être fiers de notre travail. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Je ne doute pas que les familles concernées nous apportent leur soutien car il y va de la mise en péril de la santé et, parfois, de la vie de leurs enfants. Pour toutes ces raisons, le g...