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Interventions sur "ISF"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Fromion :

...l'esprit de solidarité exemplaires. Néanmoins, l'ensemble du dispositif, dont la qualité est soulignée par les blessés eux-mêmes, présente une faiblesse au niveau de l'accueil des familles. On sait que la prise en charge de nos grands blessés s'inscrit inévitablement dans une perspective de moyen ou de long terme. Or, il est difficile aujourd'hui d'offrir aux familles des conditions d'accueil satisfaisantes à proximité de l'hôpital militaire de Percy. Pourtant, la présence de leur famille est essentielle pour aider nos blessés à supporter les épreuves qu'ils endurent et à se rétablir. Un projet de construction d'un immeuble adapté sur l'emprise de l'hôpital de Percy a été étudié. Mais, bien qu'aucun réel obstacle ne soit apparu, ce dossier n'avance pas. Je vous demande donc de faire aboutir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

Et voilà pourtant que, toutes affaires cessantes, vous proposez de fixer comme priorité absolue un nouvel allégement de l'ISF. L'abrogation du bouclier fiscal n'est en réalité qu'un rideau de fumée que vous avez tendu pour masquer un nouveau cadeau de 2 milliards d'euros quand le bouclier fiscal n'en coûtait que 700 millions. Les bénéficiaires de ce bouclier disposant d'un patrimoine supérieur à 20 millions d'euros payaient 280 000 euros d'ISF, ils n'en paieront plus que 100 000 après la réforme, c'est-à-dire que vous l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

...ernard Arnault et Colony Capital n'auront pas de soucis à se faire pour boucler leurs fins de mois ! Les salariés du groupe devront, eux, se contenter d'une hausse de salaire de seulement 2 %, de toute façon prévue avec la réévaluation automatique du SMIC au 1er juillet, puisque l'immense majorité des employés, même après trente ans d'ancienneté, ne dépassent guère ce niveau de salaire. Pour satisfaire les actionnaires avec des dividendes à deux chiffres, les salariés sont considérés comme une simple variable d'ajustement économique : 10 000 emplois ont été supprimés ces cinq dernières années dans le groupe. La généralisation du travail de nuit, le temps partiel imposé et les nouveaux modes d'organisation entraînent une dégradation dramatique des conditions de travail et une augmentation du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

Chers collègues, c'est une réforme profondément juste. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR. Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Grâce à la suppression du plafonnement de l'ISF mis en place par un gouvernement socialiste

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

et grâce à la suppression du bouclier fiscal, les Français les plus fortunés vont être mis à contribution. (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Il n'y aura plus de chèque de remboursement de l'ISF. (Mêmes mouvements.) C'est une réforme juste parce que, dès cette année, les quelque 300 000 contribuables qui ne sont assujettis à l'ISF qu'en raison de la flambée du prix de leur résidence principale, en seront exonérés. C'est une réforme juste pour l'économie et pour l'emploi : enfin cet impôt n'aura plus les taux confiscatoires qui ont, pendant trop longtemps, conduit à la vente de nos entr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...ter ces situations ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Face à tout cela, c'est de plus de policiers que nous avons besoin, de plus d'éducateurs, de plus de professeurs, de plus de médecins. Monsieur le Premier ministre, je vous le dis au nom du groupe socialiste : à la lumière de ce que je viens de vous décrire, à la lumière de ce que vivent nos quartiers, l'urgence n'est pas de satisfaire une nouvelle fois les plus fortunés et les plus riches, mais d'assurer la sécurité, l'éducation et la santé dans ces territoires que vous avez abandonnés. Allez-vous donc changer, monsieur le Premier ministre, votre politique fiscale et budgétaire ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)