33 interventions trouvées.
L'article 26 traite de la réglementation sur le placement de produit, ce qui est une première en France. Enfin, oserais-je dire. De même que pour la publicité, qui disparaîtrait de France Télévisions par une anticipation de son président avant même que la loi soit votée, certains médias autres qu'audiovisuels ont anticipé la réglementation sur le placement de produit en faisant disparaître certains produits de leurs photos. Le journal Le Figaro a ainsi ...
Il était temps effectivement de légiférer pour encadrer le placement de produit, dont les médias usaient à leur gré, parfois avec zèle pour Le Figaro. Même si la publicité par placement de produit n'a pas d'existence officielle, tout le monde sait que c'est une pratique très répandue. Ainsi, la plupart des couturiers habillent les personnalités dans l'espoir de voir associer leur nom à telle star ou telle starlette évoluant sur le tapis rouge du festival de Cannes...
Sans doute était-ce dû à un emploi du temps chargé Il était donc temps de légiférer sur le placement de produit pour définir un cadre à cette publicité déguisée. Pour une fois, voilà un article qui a toute sa place dans ce projet de loi. Mes collègues ne manqueront pas de compléter mon intervention, qui a été quelque peu rapide sur ce sujet. (Exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP.)
L'article 26 est important puisqu'il traite du placement de produit, permis par la directive « Services de médias audiovisuels ».
Depuis le début de la séance, nous avons abordé des articles sur lesquels plusieurs collègues ont été amenés à prendre la parole. Vous la leur avez très gentiment accordée, dans le cadre de vos fonctions, madame la présidente. Puis, sans nous prévenir, vous annoncez qu'un orateur pour et un orateur contre s'exprimeront notamment sur les placements de produits. Madame la présidente, je vous demande instamment de ne pas appliquer l'article 57, alinéa 1. Nous vous demanderons d'intervenir sur deux ou trois articles et nous pourrons être plus cool sur le reste.
L'article 26 est important. Il vise à autoriser le placement de produit. Une directive pose le principe de l'interdiction de la technique dite du placement du produit, qui consiste à inclure ou à faire référence à un produit, un service ou leur marque, en l'insérant dans le contenu d'un programme moyennant paiement ou autre contrepartie. Néanmoins, elle ouvre aux États membres, sous certaines conditions, la possibilité d'y recourir. La France ne se prive...
Vous ne le saviez pas ? On est train de supprimer la publicité sur France Télévisions. Il faut donc trouver des recettes de poche pour France Télévisions et on ouvre cette publicité. Le CSA estimait : « L'autorisation du placement de produit, sous réserve d'une information préalable du téléspectateur, est une proposition nouvelle susceptible d'avoir des conséquences non négligeables sur le respect du principe de séparation de deux types de contenu éditorial et commercial et donc de la protection du consommateur. » Personnellement, j'ajouterais : « de la protection des jeunes consommateurs ». Je rappelle que les socia...
Comment appeler autrement le placement de produit, placement de service, placement de marque ? Il y a beaucoup d'articles hypocrites dans ce projet de loi. Mais celui-là pour utiliser une formule un peu familière détient le pompon. Jusqu'à présent, notre législation était muette sur ce sujet. La révision de la directive prévoit de l'autoriser sauf rassurons-nous dans les émissions d'informations et d'actualités et dans les é...
Je salue le retour en « première division » de notre collègue Mathus ! (Sourires.) L'article 25 aurait pu s'intituler « comment généraliser le placement du produit Sarkozy » !
...ce projet de loi, sa tare la plus flagrante étant son immense hypocrisie. Vous justifiez la suppression de la publicité sur France Télévisions au nom de la bonne éducation et la bonne moralité des téléspectateurs. Sus à l'audimat, aux programmes qui avilissent, à la publicité qui clive et divise les Français, vous écriez-vous ! Mais comment conciliez-vous une telle position avec l'autorisation du placement de produit, avec le refus de l'interdiction de toute publicité dans toutes les émissions pour enfants sur les chaînes publiques ou privées ? Avec le placement de produit, vous prétendez appliquer une directive européenne, révisée en novembre 2007. Certes, mais vous allez au maximum de ce qu'elle autorise. Vous ne prévoyez en aucune manière les modalités d'encadrement du placement de produit ; c'...
On nage dans les faux-semblants ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) On prend ici la mesure des limites de votre projet de loi, de l'hypocrisie qui tue les objectifs savamment dilués dans la vingtaine de pages de l'exposé des motifs qui nous renvoie à des bons sentiments et à de bonnes intentions, pour, en fin de compte, réintroduire le placement de produit de manière clandestine comme la publicité véhiculée par ces mécanismes ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
L'opinion publique jugera. Notre amendement a pour objet de supprimer l'article 26 qui vise à fixer les conditions dans lesquelles les programmes des services de communication audiovisuelle peuvent comporter du placement de produit. La directive européenne pose le principe de la prohibition du placement de produit et fixe un ensemble de règles déontologiques. Il appartient aux États membres de prohiber le recours à cette technique ou de l'autoriser en la réglementant. La pratique du placement de produit est largement répandue, mais la réglementation n'est pas homogène au sein de l'Union européenne. La législation...
La commission s'est interrogée sur le paradoxe selon lequel, alors que vous fustigez le placement de produit (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), vous proposez de supprimer l'article qui permettra enfin d'encadrer cette pratique, dont tout le monde sait qu'elle est de plus en plus répandue.
Tout à fait ; vous parlez probablement en spécialiste ! On évoque des pratiques hypocrites ; mais c'est jusqu'à présent que régnait l'hypocrisie puisque l'on tolère aujourd'hui un placement de produit que les publics n'identifient pas clairement comme tel. Voilà du reste pourquoi la directive « Services de médias », que nous devons transposer, autorise le placement de produit si celui-ci respecte certaines garanties minimales. Je vous rappelle qu'il a été décidé de confier au CSA le soin de réglementer le placement de produit, lequel n'est à nos yeux nocif que lorsqu'il n'est pas e...
S'agissant de cet article, le Gouvernement a une curieuse conception de l'hypocrisie. En effet, Mme la ministre prétend que l'on y mettra fin en confiant au CSA le soin de réglementer le placement de produit. Je suis fort impressionné par cet argument, qui est à géométrie variable : on prétend sortir de l'hypocrisie tantôt en dessaisissant le CSA du pouvoir de nomination des présidents, tantôt en le chargeant de réglementer le placement de produit.
Je m'insurge contre cette variante particulièrement perverse de la publicité que constitue le placement de produit. On pourrait certes imaginer bien des fables (M. Jean-Marc Ayrault entre dans l'hémicycle.)
mais je préfère évoquer la version la plus étonnante du placement de produit : depuis le mois de juillet, le journal télévisé de TF1 lui a consacré plus de 9 heures au profit du Président de la République, alors que l'opposition n'a bénéficié que de 3 heures dix.
mais seulement 16 heures à l'opposition. Les journaux télévisés recourent donc déjà au placement de produit, au profit du Président de la République et de sa majorité ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous avons le devoir de dénoncer l'hypocrisie : je veux parler de la vôtre, qui consiste à juger la publicité néfaste au service public lorsqu'elle risquerait de lui rapporter de l'argent, mais à autoriser le placement de produit, forme la plus inique, la plus perverse et la plus d...
Je le dis devant mon collègue Marcel Rogemont, qui le sait bien : on a parlé d'hypocrisie, oubliant que le cinéma, comme la ministre vient de le rappeler, recourt largement au placement de produit. Cela montre qu'il est possible de recourir à cette pratique en toute transparence vis-à-vis des spectateurs. De même, en offrant cette possibilité au service public, on lui donne l'occasion de produire des émissions de qualité. Cet amendement propose simplement de mettre le monde de la musique à égalité avec celui du cinéma. Je soutiendrai plusieurs autres amendements visant à défend...
Il s'agit d'un amendement de bon sens qui s'oppose à cette marchandisation totale de l'espace audiovisuel que vous vous apprêtez à consacrer à travers le placement de produit. Le Jour du Seigneur en viendra-t-il à être sponsorisé