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Interventions sur "compétitivité"

42 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

tant ils craignent une augmentation des prix, donc une diminution de leur pouvoir d'achat. Et ils savent que cette mesure ne réglera pas les problèmes de la France en matière de compétitivité. Il est révélateur que la commission des finances, où la majorité détient les deux tiers des sièges, ait été largement mise en minorité, non seulement grâce à la mobilisation de tous les députés de la gauche, mais parce que les députés des groupes UMP et NC étaient absents. Absents parce qu'ils ressentent un malaise. En disant cela, je ne parle pas des dirigeants, des responsables, mais des dép...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

en transférant le financement de la politique familiale des entreprises vers les ménages, en particulier les plus modestes. Faute économique : vous ne réglerez rien en matière de compétitivité. Faute sociale : vous offrez un cadeau à de multiples entreprises, y compris aux banques. Donc, en résumé, faute politique. Que les députés UMP, qui vivent mal cette situation, ne soient pas là, je le comprends. Mais cette absence nous motivera encore davantage

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

et pour relancer la compétitivité française, mais aussi à voter la taxe sur les transactions financières, taxe elle aussi nécessaire et attendue par une majorité de Français parmi lesquels, ne vous en déplaise, un certain nombre de vos électeurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

...de 0,9 % par an pendant le deuxième quinquennat Chirac, de 2,2 % par an sous la législature Jospin, de 0,3 % sous les gouvernements Balladur et Juppé, et de 1,1 % sous les gouvernements de gauche du second septennat Mitterrand. Un seul quinquennat aura conduit à une baisse du pouvoir d'achat, c'est celui du Nicolas Sarkozy, durant lequel il aura baissé de 0,1 % par an en moyenne. J'en viens à la compétitivité. La France connaît aujourd'hui un déficit extérieur sans précédent selon les instruments de mesure, il s'élève à 70 ou 75 milliards d'euros , alors qu'elle enregistrait entre 1995 et 2002 des excédents compris entre 20 et 30 milliards d'euros. Si l'Allemagne a 150 milliards d'excédents et la France 75 milliards de déficit, ce n'est pas en raison du niveau des salaires ils sont identiques da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

Vous disiez, monsieur Baroin, que, pour avoir un effet sur la compétitivité, il fallait une baisse massive des cotisations et une augmentation massive de la TVA, et vous parliez de cinq points. Vous ajoutiez qu'une telle mesure aurait un effet catastrophique sur la croissance parce que la consommation des ménages était encore, à l'époque, le principal moteur de la croissance. Xavier Bertrand concluait : « Une hausse de la TVA pour tous les Français n'est certainement pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

...e progressivement en France, qui a consisté à alléger les cotisations sociales là où c'est le plus efficace, c'est-à-dire au voisinage du SMIC. Dès lors que ces allégements ont eu lieu et qu'au niveau du salaire minimum, il n'y a pratiquement plus de cotisations patronales, cela n'a aucun sens de continuer une telle politique. L'effet sur l'emploi est quasiment inexistant. Quant à l'effet sur la compétitivité, je vais y venir. Deuxièmement et c'est la deuxième erreur , faut-il, pour jouer sur la compétitivité, matraquer l'ensemble de la consommation des ménages pour renchérir des importations qui n'en représentent que 20 % ? L'idée selon laquelle ce seraient les importations qui paieraient la protection sociale française est absurde : c'est toujours le consommateur français qui paie la TVA. Si la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

...Nous proposerons, par voie d'amendements, des aides aux PME industrielles et à la relocalisation, qui sont quatre fois moins coûteuses, et surtout, financées par les entreprises et non par les ménages. Car la plus grande absurdité de cette politique de TVA sociale, c'est de transférer aujourd'hui, dans la conjoncture actuelle, des impôts des entreprises aux ménages. Cinquièmement, le problème de compétitivité français n'est pas un problème de coût du travail. Le coût horaire du travail est identique en France et en Allemagne, notre durée du travail est plus longue et notre productivité plus élevée. Mais nous accusons un retard important en matière de recherche et d'innovation. Vouloir concurrencer les pays à bas salaire, dont les coûts sont plus de dix fois inférieurs aux nôtres, par une mesure comme ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Alain Muet :

Le vrai secret de la compétitivité, c'est l'innovation et, comme en Allemagne, la spécialisation dans les produits haut de gamme. Sixièmement, cette mesure aggravera encore un peu plus l'injustice de notre fiscalité. Tout le monde sait que la TVA pèse trois fois plus sur les ménages modestes que sur les ménages qui ont des revenus élevés et qui en épargnent une partie importante. De plus, vous ferez payer une seconde fois aux ret...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

...est jamais autant appauvrie qu'après les 35 heures et la chute de la politique industrielle date de 1997, du jour où, avec les 35 heures, vous avez mis fin à l'industrie française. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Voilà la réalité, voilà ce que vous voulez masquer et voilà ce que nous allons dire aux Français au cours des prochains jours. Comme vous le savez, monsieur Muet, la TVA compétitivité a marché en Allemagne. Le coût du travail a baissé et le taux de chômage est passé de 9,8 % en 2005 à 7,8 % en 2008. Vous avez donné le chiffre de 2008, vous avez simplement oublié de le mettre en perspective. Le nombre de chômeurs en Allemagne est passé de 5 millions à 3,5 millions entre 2007 et 2008. Voilà la réalité. Cela vous gêne parce que cela a marché.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Bravo, monsieur Ayrault. Rien n'est parfait. Certes, et nous le développerons tout à l'heure, la coordination européenne est indispensable au succès d'un tel dispositif, mais de là à avoir la mémoire aussi courte sur les transactions financières, je trouve cela un peu regrettable. Deuxième point, la TVA compétitivité. J'appartiens à une famille politique qui porte cette idée depuis une quinzaine d'années, j'y reviendrai tout à l'heure longuement. Certains ont pu changer d'avis, mais pas chez nous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

C'est au nom de ce modèle allemand que Nicolas Sarkozy a sommé les organisations syndicales et patronales de conclure sous deux mois ce qu'il appelle des accords de compétitivité-emploi. Il oublie au passage un des principes de base du modèle social allemand : la cogestion. Dans le contexte allemand, ce système favorise la défense des intérêts des salariés dans la gestion quotidienne de leur outil de travail et laisse les organisations syndicales et patronales régler entre elles leurs conflits. Au contraire, Nicolas Sarkozy pose un pistolet sur la tempe des syndicats pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

...ure qualité , le nouveau prix de vente sera majoré de 3,20 euros. Avant la « TVA sociale », l'écart entre la tondeuse chinoise et la tondeuse française était de 100 euros. Après application de votre nouvelle TVA, l'écart de prix aura augmenté, atteignant désormais 101,60 euros. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Madame Pécresse, pouvez-vous m'expliquer en quoi la TVA sociale favorise la compétitivité des entreprises françaises ? Et même si vous réduisiez à néant les cotisations de sécurité sociale, les salariés français produiraient toujours plus cher que les salariés chinois. Ce qui coûte cher en France, c'est la somme des intérêts versés et des dividendes payés aux actionnaires, que l'on peut appeler non pas le coût du travail mais le coût du capital, qui a été multiplié par treize depuis ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

Nous avons perdu une vraie compétitivité par rapport à nos principaux concurrents, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni. Tout notre défi est de retrouver notre compétitivité en termes de coût du travail. Et puis, vous n'avez pas suffisamment mis en relief ce que le Gouvernement, soutenu par la majorité parlementaire, propose s'agissant des transactions financières. Oui, nous souhaitons une finance républicaine, une finance ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Baert :

... » À l'examen de ce texte, reconnaissons que le jugement de cet humoriste ne manque pas de bon sens. Car enfin, quelle est la justification de ce texte ? Creuser le déficit de 6,5 milliards d'euros, relever la TVA sur les plus modestes et alléger de 13,2 milliards d'euros les cotisations sociales sur les entreprises. Permettez-moi donc quelques observations rapides. Sous couvert d'augmenter la compétitivité, ce texte va surtout casser la croissance, peser sur l'économie, accroître la pauvreté et dégrader l'emploi. Voilà quel sera son impact en 2012 car l'effet dépressif à court terme va l'emporter sur l'effet d'offre, lequel n'agirait au mieux qu'à moyen terme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Baert :

C'est la première hypocrisie. Sous couvert de bonne gestion financière et budgétaire, ce texte n'aura en vérité pour conséquence que d'alléger les charges des entreprises, en faisant supporter cet allégement par les ménages, qui n'en peuvent déjà plus, sachant que ce sont les plus modestes qui vont payer le plus. C'est la deuxième hypocrisie. Pourquoi tout cela ? Pour améliorer la compétitivité de nos entreprises, paraît-il. Ah bon ? Depuis quand un allégement des charges se traduit-il à coup sûr par un impact direct et mécanique sur la compétitivité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Rien n'est parfait. Je suis de ceux qui pensent qu'il faut un texte européen, sinon nous n'y arriverons pas. Mais enfin, c'est déjà un effort. En matière de compétitivité, comme M. Muet, vous niez les évidences. Le coût du travail n'est pas le seul critère de compétitivité, il y en a beaucoup d'autres, mais vous ne pouvez pas nier que c'en est un. Votre attaque systématique contre l'idée même de TVA sociale est faible. Enfin, monsieur Brard, on juge quelqu'un à ses propositions. J'attends toujours les vôtres. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et NC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Sandrier :

...a pression d'un consensus financier douteux, sont en train de mener leurs pays au chaos. » Il a également critiqué le serrage de ceinture imposé à la Grèce, qui n'a fait qu'augmenter le poids de sa dette. Le sort aujourd'hui réservé au peuple grec est inadmissible humainement, absurde économiquement, dangereux politiquement. La plupart des économistes s'accordent à reconnaître que c'est dans la compétitivité hors coût que résident pour l'essentiel les différences entre la France et l'Allemagne : dans le comportement des banques allemandes, d'abord, bien différent de celui des banques françaises qui se détournent volontiers de leurs missions de financement de l'économie à tel point que, constatant la carence des banques privées, vous êtes maintenant conduits à créer une banque d'investissement ; dan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez, rapporteur général :

...vons nous arrêter dans toutes ces réformes qui changent profondément la position de notre pays, surtout pour affronter une crise dont nous ne sommes malheureusement pas encore sortis. La réforme, qui a commencé avec l'autonomie des universités, qui s'est poursuivie avec les retraites, se prolonge aujourd'hui avec cette réforme de fond qui consiste à alléger le coût du travail pour redonner de la compétitivité à nos entreprises et pour favoriser l'emploi. Le premier point, ce sont les comptes. Les comptes sont bons, il faut le souligner. À l'occasion de ce collectif de début d'année, nous faisons le point sur l'année dernière. Que s'est-il passé en 2011 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Chartier :

J'en retiendrai deux. La première, c'est le moyen pour la France de retrouver une véritable compétitivité du coût du travail. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez, rapporteur général :

...ituation de concurrence, dans une période sans tensions inflationnistes. En revanche, il est possible, et même souhaitable, que les produits importés, qui ne bénéficieront pas de la baisse du coût du travail, voient leur prix augmenter par rapport à ceux des produits français. Nous aurons alors pleinement atteint notre objectif, qui est de protéger les entreprises françaises et de renforcer leur compétitivité.