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...e à la construction d'une société plus solidaire et plus responsable. En effet, les données disponibles tendent à indiquer que les objectifs fixés par le législateur ne pourront pas être atteints rapidement. Ainsi, 480 525 écoliers seulement ont été formés depuis 2007, soit 3,8 % des élèves pour l'année scolaire 2007-2008 ; 4,3 % en 2008-2009 et 4,7 % en 2009-2010. Dans le second degré, 166 773 collégiens seulement ont été formés depuis 2007, soit 2,7 % des élèves en 2007-2008 ; 4,3 % en 2008-2009, et 16,3 % des élèves en 2009-2010. Conscient de ce bilan mitigé, le ministère de l'éducation nationale intensifie ses efforts de formation. L'année prochaine, 730 moniteurs devraient rejoindre les 5 500 qui exercent déjà, qu'ils soient médecins, infirmiers scolaires, enseignants ou CPE. En outre, une ...
...le du 13 août 2004, le PSC 1 est déjà une composante du livret personnel de compétence, au même titre que l'attestation de sécurité routière de niveau 1 et de niveau 2. Or cette mesure est en cours de déploiement. Son suivi est assuré par un comité de pilotage interministériel composé des ministères chargés de l'éducation nationale, de la santé, et de l'intérieur. Ainsi, depuis 2007, le nombre de collégiens formés au PSC 1 n'a cessé de progresser, avec une augmentation de la proportion d'élèves de troisième formés d'environ 50 %. Nous sommes passés, d'après les chiffres du ministère, de 63 000 élèves en 2007-2008 à près de 93 000 pour l'année scolaire 2009-2010. La troisième raison est d'ordre budgétaire. Selon les estimations du ministère de l'éducation nationale, une mesure d'obligation de forma...
... patent et représente un véritable enjeu de santé publique. Il justifie largement que l'on s'attache à y remédier et à tendre vers la généralisation, dans le milieu scolaire, d'une formation qualifiante et reconnue. C'est pourquoi la proposition de loi que nous examinons aujourd'hui, ajoute une condition supplémentaire à l'obtention du diplôme du brevet : celle du suivi effectif, par les jeunes collégiens, d'une formation aux premiers secours. Certes, cette formation existe déjà, à l'école primaire, depuis plus de dix ans. En 2004, la loi l'a rendue obligatoire dans les établissements d'enseignement du premier et du second degré. Depuis 2006, les nouveaux professeurs des écoles doivent justifier, pour s'inscrire au concours de recrutement, d'une attestation certifiant une qualification en secou...
...née, en France, 60 000 personnes décèdent d'un arrêt cardiaque, 20 000 décès sont imputables aux accidents domestiques et la route a tué 4 000 personnes. On estime que, dans 30 % des cas, le décès aurait pu être évité s'il avait été prodigué des soins de premiers secours dans les minutes suivant l'accident. » Faut-il en conclure qu'il nous faudra, à l'avenir, compter principalement sur les jeunes collégiens pour intervenir dans de telles situations ? Lors de la réunion de la commission, j'ai formulé deux observations que je voudrais reprendre ici. Comment se fait-il que, dans notre pays, chaque fois que notre société rencontre un problème, on ait tendance à demander à l'école, ou plus exactement au système éducatif, de le prendre en charge et surtout de le résoudre ? Ne croyez-vous pas, mes chers ...
...oute. L'exposé des motifs le précise : chaque année, en France, 60 000 personnes décèdent d'un arrêt cardiaque, 20 000 décès sont imputables aux accidents domestiques et la route tue 4 000 personnes. Dans 30 % des cas, le décès aurait pu être évité si des soins de premiers secours avaient été prodigués dans les minutes qui suivent l'accident. L'exposé des motifs n'est pas polémique : former les collégiens aux premiers secours répond à un enjeu de santé publique, de prévention et de sécurité civique. Nous proposons donc que, pour obtenir le brevet des collèges, ils suivent la formation Prévention et secours civiques de niveau 1. Cette formation peut être dispensée durant une dizaine d'heures sans prérequis à partir de dix ans : elle est donc largement accessible aux collégiens. Une circulaire du ...
...ous atteindrions d'un seul coup les objectifs des précédentes lois. Nous proposons de différer l'exécution de ce texte à 2014, pour laisser à l'éducation nationale le temps de monter en puissance. Il est faux de penser que cela coûterait subitement 27 millions d'euros. J'ai rappelé que le budget était d'un peu plus de 1 milliard d'euros. Xavier Breton parle d'une progression de 50 % du nombre de collégiens formés : permettez-moi de dire que c'est un peu facile, car 50 % de pas grand-chose, cela ne fait pas beaucoup !
Nous reconnaissons volontiers cette progression, mais nous voulons l'amplifier. Notre proposition de loi, dites-vous, repose sur les intentions les plus louables. Dans ces conditions, je me demande si votre opposition n'est pas simplement de principe. Éric Berdoati, vous détournez le sens de notre proposition. Notre objectif n'est pas de confier aux collégiens en âge de passer le brevet la responsabilité de sauver le monde ! Françoise Imbert et Colette Langlade ont parfaitement démontré que notre démarche visait à éduquer à la solidarité et à former à la citoyenneté active, à un âge où les collégiens sont particulièrement réceptifs. Un ancien instituteur, aujourd'hui président de conseil général, nous l'a confirmé. Au moment du brevet, les jeunes son...