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Interventions sur "médecin"

57 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...t rendu de plus en plus difficile dans une société volontiers procédurière et paranoïaque, qui considère avec méfiance toute personne investie d'une autorité ou détentrice d'un savoir. Votre tentative est louable ; elle répond à des exigences de la société. Si je me suis permis de soulever ces questions, c'est parce que je souhaite que les patients soient soignés au mieux, ce qui suppose que des médecins continuent de s'engager volontairement dans ces voies difficiles, en étant accompagnés par des équipes pluridisciplinaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSauveur Gandolfi-Scheit :

... sûr. Il y va en effet du lien de confiance entre les autorités sanitaires et les citoyens, qui sont tous des patients potentiels. À cet égard, je me permets de souligner la grande qualité du rapport d'information présenté par notre collègue le docteur Jean-Pierre Door, à l'issue de la mission d'information parlementaire sur le Mediator et la pharmacovigilance. À propos de confiance, en tant que médecin, j'ai pu ressentir, sur le terrain, la crainte diffuse que suscitait l'affaire du Mediator. Sans identifier réellement les causes du malaise, j'ai pu voir combien certains patients doutaient de certaines prescriptions ou médicaments. Dès lors, on comprend aisément pourquoi il est crucial pour tous les acteurs de la santé que rien, dans la chaîne du soin, ne vienne contrarier son bon fonctionnemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlie Aboud :

... domaine. Par nature, il convient évidemment que les services au patient soient au coeur du système. En légiférant sur ce sujet, nous avons montré que l'autorité politique prenait aussi ses responsabilités. Il faut tout d'abord lutter contre les conflits d'intérêts. Vous avez, pour cela, étendu le champ d'application des déclarations d'intérêts en impliquant tous les professionnels de santé, les médecins, les associations, les étudiants, la presse spécialisée. Deuxièmement, afin de responsabiliser les acteurs du système de sécurité sanitaire, vous avez choisi, avec sagesse, de maintenir la colonne vertébrale de notre organisation, pour porter une meilleure attention sur ce qui ne fonctionne pas. Plutôt que de révolutionner l'ensemble du système, il convient en effet de proposer des solutions, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot :

...Il faudrait savoir de quoi l'on parle avant de renvoyer, j'y insiste, à un texte à venir. Enfin, au cours des travaux de la mission d'information sur le Mediator, nous avons été amenés à constater l'emprise, pour reprendre le mot d'une personne auditionnée, de l'industrie pharmaceutique sur l'ensemble du monde médical, qui se transmet de différentes manières et notamment lors de la formation des médecins. Vous annoncez certes le dépôt de textes sur la question, monsieur le ministre, mais je plaide d'ores et déjà pour préserver la formation initiale et continue des médecins de l'emprise de l'industrie pharmaceutique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Muzeau :

 « L'agence devrait avoir son expertise interne », plaide-t-il fort justement. Martin Hirsch, ex-ministre du Gouvernement, faisant part de son expérience de directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments, reconnaît également l'urgence « de reconstituer un vivier de médecins et de chercheurs totalement indépendants qui seront appelés à présider des commissions d'experts et à en constituer l'ossature ». À la différence du rapport de l'Assemblée sur le Mediator, considérant comme indispensable de maintenir au premier plan l'expertise externe, s'accommodant des conflits d'intérêts dès lors qu'ils sont déclarés ce qui avait notamment motivé notre abstention , la mis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

...té « indirecte ». On comprend bien ce que veut dire l'hospitalité directe : l'hébergement lors de rencontres ou d'un forum, le voyage en train, en avion , le remboursement des frais d'essence, les nuits d'hôtel, les repas Vous voyez, je vais jusqu'au bout. Mais qu'est-ce que l'hospitalité indirecte ? Aucune des personnes que nous avons auditionnées, y compris les représentants de l'Ordre des médecins, ne savait de quoi il s'agissait. Le LEEM lui-même, l'organisation professionnelle des entreprises du médicament, ne sait pas de quoi il retourne et estime que cette mention n'est sans doute pas nécessaire. Comment, d'autre part, estimer le « niveau raisonnable » des avantages en nature ou en espèces ? Ce terme est-il d'ailleurs très juridique ? Il est bien difficile de dire ce qui est raisonna...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

Nous, nous trouvons que ce n'est pas raisonnable. (Sourires.) Quel est le fond du problème ? Il y a, on le voit bien, des médecins qui acceptent ou refusent les mêmes avantages, suivant leur éthique personnelle. Et selon ce qu'ils veulent bien entendre dans ces colloques, forums, déjeuners, petits-déjeuners, week-ends, etc., on peut constater la pénétration plus ou moins rapide des innovations thérapeutiques. (Rires.) Ne riez pas, madame Lebranchu ! Je vais désormais essayer de m'exprimer en faisant très attention à chaque...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Muzeau :

Cet article prévoit que les industriels du médicament doivent rendre publiques les conventions qu'ils concluent, notamment avec les étudiants en médecine. Nous proposons de préciser que cette injonction vise également les conventions passées avec les associations et groupements représentant ces étudiants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Bur :

Il s'agit de rendre transparentes et accessibles les informations relatives aux conflits d'intérêts ou aux liens d'intérêts, comme cela est prévu dans le Sunshine Act qui, je le rappelle, ne concerne pas véritablement l'expertise pour laquelle la question a été réglée aux États-Unis depuis longtemps et souvent de manière automatisée mais bien les prescripteurs, médecins généralistes, spécialistes, chirurgiens, qui doivent déclarer leurs liens d'intérêts. Je souhaite que les entreprises de la chaîne du médicament et des produits de santé fassent les déclarations prévues par le texte, mais aussi que les professionnels de santé informent leurs patients, peut-être par voie d'affichage dans leur cabinet, de leurs éventuels liens d'intérêts avec tel ou tel laboratoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Bur :

... de me répondre que le patient n'a qu'à se rendre sur le site des principaux laboratoires ou industriels du dispositif médical. Je vous rappelle qu'aux États-Unis, le Sunshine Act a vu le jour après des scandales liés à l'implantation de dispositifs médicaux pour lesquels les chirurgiens publiaient des rapports ou avaient des contrats avec des industriels. On avait constaté également que certains médecins avaient passé des conventions avec des laboratoires pharmaceutiques. C'est pour lutter contre l'opacité de ces conventions que le Sunshine Act a été mis au point. Je crois que le site que vous proposez sera accessible au début de l'année 2013 ; il s'agira d'un site centralisé. Je propose, pour ma part, de centraliser ces informations afférentes à chaque professionnel de santé sur le site Ameli....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

Je sais ce que vous allez me rétorquer : comment voulez-vous que ces pauvres étudiants fassent des thèses de recherche, etc. ? Mais si cela ne concernait que les thèses de recherche au sens propre du terme, nous serions pleinement d'accord. Tel n'est évidemment pas le cas, et les PU-PH sont tout à fait capables de former les futurs pharmaciens ou médecins généralistes qui n'ont pas vocation à devenir chercheurs, sans les emmener dans des colloques ou des forums. Aux Assises du médicament, vous aviez dit, monsieur le ministre, qu'il n'y avait pas de paradoxe et que l'on pourrait lutter contre la privatisation des universités. Eh bien, je vais vous lire le contenu de la convention que Sanofi-Aventis, en région Auvergne, a signée avec la faculté de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

Ensuite, je vais vous lire un extrait du communiqué de presse du Syndicat national des jeunes médecins généralistes, qui s'inquiétait en ces termes le 16 septembre dernier : « Malgré le Mediator, les collusions entre facultés de médecine et industrie pharmaceutique perdurent ! » Le 15 septembre 2011, le ministre de la santé a assuré au micro de France Inter que, « désormais, la formation continue des médecins va être financée par l'État. » Fort bien ! « Cette annonce était attendue car lors de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Deuxièmement, il tend à porter atteinte au financement de certaines thèses d'université accessibles aux médecins, pharmaciens et scientifiques. Les bourses CIFRE donnent à des entreprises la possibilité de cofinancer des thèses pour permettre à des étudiants d'avoir un pied dans l'entreprise afin de favoriser leur carrière après la thèse et en tout cas leur entrée dans le monde du travail. Si votre amendement était voté, madame Lemorton, on interdirait totalement ces bourses, qui font pourtant l'objet de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

...porteur, à l'argument que vous m'avez opposé ; c'est pourquoi j'y avais déjà répondu dans mon exposé. En l'occurrence, il ne s'agit pas de recherche à proprement parler, c'est-à-dire au sens d'innovation. C'est la raison pour laquelle je vous ai dit que ces quatre alinéas, tels qu'ils sont rédigés, doivent être supprimés puis réécrits dans le sens que vous voulez. Sur l'ensemble des étudiants en médecine, en pharmacie et dans les autres professions de santé, ce n'est qu'une toute petite partie qui va faire de la vraie recherche. La plupart veulent accéder aux diplômes de base et devenir docteurs en médecine ou en pharmacie, sans qu'il s'agisse de doctorats ayant pour but la recherche, c'est-à-dire l'innovation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Par ailleurs, Mme Lemorton dit qu'il y a peu d'étudiants en médecine ou en pharmacie qui décident de faire des thèses d'université. Le seul problème est que, pour faire une carrière d'hospitalo-universitaire, il est obligatoire d'avoir une thèse d'université. Un grand nombre d'étudiants en médecine ou en pharmacie sont donc concernés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Nous exprimons, à travers ces trois amendements, la même préoccupation que Mme Lemorton, défendant son amendement n° 209. Le fait de permettre aux laboratoires de financer les recherches des étudiants en médecine pose au moins deux problèmes. D'abord, nous ne sommes pas assez naïfs pour croire en une philanthropie désintéressée de ces industriels, qui cherchent évidemment, par ces subventions, à s'attirer un regard au moins bienveillant de la part de futurs praticiens déjà en fin d'études.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Surtout, nous considérons que c'est à la puissance publique ici, au ministère de l'enseignement supérieur de financer les recherches des étudiants en médecine.