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Interventions sur "médecin"

57 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

Je vais donc paraphraser Autre exemple : dans un hebdomadaire plutôt politique, on trouve une publicité pour l'autre vaccin contre le cancer du col de l'utérus. D'un côté, on trouve les déclarations d'un médecin : on les lit, parce que l'on pense que le sujet est sérieux, mais, comme je l'ai expliqué hier en défendant la motion de rejet préalable, il ne précise évidemment pas qu'il est rémunéré par le laboratoire qui produit ce vaccin ; de l'autre, on expose que « nous avons dix bonnes raisons de faire de la prévention » et on renvoie vers le guide Adovac, qui est financé par ce même laboratoire Si ces...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Mais nous ne sommes ni à l'Académie de médecine ni au Collège National des Gynécologues et Obstétriciens français !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt :

...ans. En l'occurrence, nous parlons de vaccination chez des jeunes filles de quatorze ans. Nous verrons, lorsqu'elles auront trente, quarante ou cinquante ans, si cette vaccination est efficace. C'est comme la prescription hors AMM : si l'on vaccine, cela ne doit pas se faire sous l'effet d'une publicité médiatique qui frappe la mère de famille, laquelle emmène, le lundi suivant, sa fille chez le médecin pour la faire vacciner ! Il faut que l'avis découle d'un consentement éclairé. À cet égard, il faut un colloque singulier entre le médecin, qui, comme l'avait dit le président du Formindep, se contente d'exposer les faits, laissant à la mère de famille et à la patiente le soin de décider.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Muzeau :

Nos amendements 129, 130 et 131 traduisent tous les trois notre attachement au maintien dans notre législation du principe interdisant la publicité directe pour les médicaments auprès du grand public. Face à l'évolution de la stratégie publicitaire de l'industrie du médicament le direct to consumer considérant désormais le médecin comme un intermédiaire et le patient comme son client, il convient effectivement de ne pas céder aux pressions visant à lever l'interdiction de faire de la publicité pour les médicaments soumis à prescription médicale ou remboursables. Si l'article 18 du projet de loi ne remet pas en cause ce principe, il admet a priori et sous certaines conditions la diffusion de campagnes publicitaires auprès ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

Si, c'est très facile. D'un côté, on les laisse vendre le dernier antibiotique de troisième génération ; de l'autre, la sécurité sociale court après les médecins pour leur expliquer, ainsi qu'à leurs patients, que « les antibiotiques, c'est pas automatique » ! On laisse les visiteurs médicaux faire la promotion des dernières statines contre le cholestérol, qui sont forcément plus efficaces, qui ont plus d'effets secondaires et qui sont plus chers ; et ensuite, on envoie les délégués de l'assurance maladie, qui n'ont pas tout à fait la même force de frapp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

... la forme et je ne parlerai que du fond, même si je possède de nombreux documents. Cet amendement n° 253 vise à élargir l'assiette de la contribution sur les dépenses de promotion. J'insisterai notamment sur la nécessité d'arrêter d'exclure la presse médicale qui fait l'objet d'une avalanche de publicités en direction des prescripteurs de ces produits. J'ai en main un calendrier 2011-2012 que le médecin pose facilement sur son bureau. Sur chaque mois se trouvent les trois mêmes antihypertenseurs. Cela finit par entrer dans la tête du médecin, lequel a tendance à prescrire plus facilement ces médicaments à une personne hypertendue. Autres exemples dans le bimensuel s'adressant aux médecins Décision Santé-Profession Médecin. Dans tel numéro, le dossierporte sur les transplantations rénales et sur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Quelle considération Mme Lemorton porte-t-elle à ses confrères médecins ? Je me le demande ! La commission est défavorable à cet amendement. La problématique soulevée ne relève pas du projet de loi, mais doit être traitée dans le cadre du PLFSS.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

Monsieur le rapporteur, votre réponse est quelque peu déplacée et un peu à côté de la plaque, si vous me permettez cette expression. Je ne stigmatise absolument pas les médecins. Je n'ai rien dit contre eux. J'ai simplement expliqué qu'ils recevaient une presse spécialisée et je n'ai rien à dire jusque-là envahie de publicités correspondant bizarrement au dossier traité. Je ne remets absolument pas les médecins en cause ! (L'amendement n° 253 n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

...cadrement de la visite médicale. Chacun sait que la visite médicale joue un rôle important dans l'information, mais aussi dans la promotion du médicament. Le ministre a souhaité tout à l'heure faire une différence très importante entre l'information et la promotion. Le laboratoire, conscient de la valeur de son produit et compte tenu de la durée des brevets, souhaite le promouvoir en informant le médecin pour l'inciter à le prescrire. Cela va de soi. Quoi de plus normal de la part du laboratoire ? Les visiteurs médicaux sont des professionnels rémunérés en partie en pourcentage par le laboratoire, ce qui pose effectivement un problème. Une charte de la visite médicale tente de régler le problème éthique. Il reste à contrôler son application. Il est vrai que nous avons été étonnés et choqués en co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...ues sont ou non des entreprises. Appelons un chat un chat ! Le maintien d'une visite médicale améliorée me satisfait. Je soutiens, pour l'avoir également expérimentée, la visite collective en milieu hospitalier. Je pense que c'est une bonne solution. Cela permettra de progresser. Le visiteur médical y trouvera aussi tout son intérêt, parce qu'il sera reçu par un aréopage d'un service. Les jeunes médecins gagneront à se réunir dans un service avec le cadre de santé, avec le pharmacien pour recevoir quelques visiteurs pour savoir en quoi consistent leurs produits. Je l'ai expérimenté, pour ce qui me concerne. C'est faisable. Donnons-leur cette chance. Je soutiendrai évidemment l'expérimentation de la visite collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Lefrand :

...eut pas gérer devant un aréopage, pour reprendre le terme de M. Door. Il s font souvent l'objet d'un plan de gestion des risques fixé par l'AMM, qui peut prévoir l'obligation pour le laboratoire de mettre en oeuvre un plan de minimisation des risques. Pour les médicaments sous AMM conditionnelle, les délégués ont l'obligation d'informer les prescripteurs de ce statut et de sa signification, et la médecine personnalisée s'adresse de plus en plus à un profil génétique spécifique. Pour toutes ces raisons, je vous demande d'accepter cet amendement tendant à exclure de l'expérimentation de la visite médicale collective à l'hôpital, sur laquelle nous sommes globalement d'accord, les médicaments de réserve hospitalière, de prescription hospitalière et de prescription initiale hospitalière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

...que le visiteur médical arrive, il n'y ait qu'un praticien qui soit disponible. Même s'il y en a trois, cela peut arriver, un autre étant au bloc et un troisième malade. Comme c'est au fin fond de la Corrèze ou de je ne sais quel département, ils se rencontrent tout de même. Ils sont donc hors la loi. Que fait-on ? Admettons ensuite que le système marche bien, on va éventuellement l'adapter à la médecine de ville. Comment cela va-t-il se passer dans le cadre de l'exercice libéral, chaque médecin étant dans son cabinet ? Le visiteur médical va-t-il en réunir plusieurs du même quartier ? Autour d'un repas ? La boucle est bouclée et l'on retombe sur les mêmes liens d'intérêt. Comment allez-vous organiser cela en ville ? Je ne comprends pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot :

...iptions hors AMM du Mediator, en fin de vie, notamment, ils ont prétendu que c'était un phénomène marginal, de l'ordre de 2 ou 3 %, au lieu des 70 à 80 % démontrés. Qui plus est, lorsque je les ai interrogés sur les mesures qu'ils avaient prises pour maîtriser cette prescription abusive hors AMM, ils m'ont certifié qu'ils avaient donné instruction à leurs visiteurs médicaux de détromper tous ces médecins qui prescrivaient à tort le Mediator comme un coupe-faim. Nous les avons crus, naturellement !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton :

Les logiciels d'aide à la prescription et à la dispensation destinés aux médecins régleront bien des problèmes, si tout se passe bien. Ces LAP certifiés sont demandés par la représentation nationale depuis des années. M. Woerth lui-même, alors ministre du budget, trouvait, en octobre 2009, dans la discussion du PLFSS 2010, que leur certification allait trop lentement. Il avait compris l'enjeu de ces LAP pour aider nos médecins dans leur pratique de tous les jours. Avec des L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt :

Il est très important de protéger ces données. J'évoquais tout à l'heure ces cheminements extraordinaires s'agissant de l'achat de prescriptions auprès de certains médecins ou de certains pharmaciens ; Mme Lemorton vient d'en citer un autre cas. Quel que soit l'organisme qui gèrera et organisera ces études à partir des bases de données de l'assurance maladie, il faut absolument que ce soit sous le contrôle de l'autorité publique en pensant à l'accès au public. C'est d'autant plus important que nous savons que les organismes de recherche qui sollicitent, notamment a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Nauche :

... et des prescripteurs dans le système de sécurité sanitaire ont fortement été ébranlées. Ce texte a donc le mérite d'exister et présente quelques réelles avancées, notamment en matière de transparence. Toutefois, certains problèmes de fond ne sont pas traités et d'autres sont simplement contournés. Il en va ainsi de l'indépendance de l'information sur le médicament et de la formation continue des médecins, thèmes auxquels je consacrerai mon intervention. Nous aurions espéré discerner dans ce texte, même en filigrane, une volonté de changer profondément le système d'information des professionnels de santé sur le médicament. Tel n'est malheureusement pas le cas. S'agissant de l'amélioration de la formation médicale continue, ou FMC, qui représente l'un des objectifs que nous partageons, si l'on p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Lefrand :

... chronique dans notre pays : vous avez parlé d'un niveau éventuellement législatif et peut-être pourrez-vous nous en dire un peu plus ; L'encadrement de la publicité par le retour du contrôle a priori ; Enfin, l'évolution nécessaire des logiciels médicaux, qui sont indispensables à la mise en oeuvre de certains articles du projet de loi, sachant malheureusement qu'aujourd'hui 50 % seulement des médecins utilisent un logiciel professionnel. Ce texte cherche en permanence un équilibre entre les innovations de fond, la symbolique dont vous avez parlé à plusieurs reprises , et le pragmatisme sur le terrain. C'est pourquoi je proposerai différents amendements visant à rendre ce texte encore plus opérationnel. Nous reviendrons ainsi sur la question de la prescription en dénomination commune int...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot :

...ition que cette prescription soit motivée. Nous sommes évidemment d'accord avec cette disposition, à ceci près que le dernier alinéa de l'article précise que la mention « prescription hors autorisation de mise sur le marché » dispense de signaler le caractère non remboursable de la spécialité pharmaceutique en question. À ce stade, je veux faire deux observations. Aujourd'hui, bien souvent, les médecins prescripteurs ne portent pas sur leur ordonnance la mention « non remboursable ». Demain, n'en sera-t-il pas de même avec la mention « prescription hors AMM » ? Vont-ils vraiment changer leur comportement ? Un autre point nous pose problème. Avec le dernier alinéa de l'article 11, vous établissez un lien direct entre la prescription hors AMM et le caractère non remboursable d'un médicament. La ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Malherbe :

...iser. Je souhaiterais être certain qu'on évaluera désormais le bénéfice réel d'un médicament par rapport à tous les autres antérieurs. En effet, à mon sens, on ne devrait autoriser un médicament que s'il apporte un bénéfice supplémentaire pour le patient. Il faut privilégier la notion de progrès thérapeutique. Je sais, monsieur le ministre, que telle est votre volonté. Concernant la formation du médecin, il faut veiller à ne pas former les praticiens des hôpitaux et de ville en nourrissant le conflit d'intérêt au berceau, dès la formation initiale, lorsque le pot de thèse de nos internes est pris en charge par l'industrie. Il faut aussi leur offrir d'autres choix que de continuer à se former lors de congrès organisés par les laboratoires et éviter que ceux-ci influencent leur prescription dans l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Orliac :

... rendent des avis sans valeur juridique, comme la commission de transparence par exemple. Il serait souhaitable que ces décisions soient dorénavant traçables, qu'elles soient communiquées et contestables. On ne doit pas faire des visiteurs médicaux, profession qui a déjà perdu 8 000 emplois depuis 2004, des boucs émissaires. Bien sûr il faut renforcer l'encadrement des visites médicales, mais la médecine française n'est pas comparable à la médecine suédoise, parce qu'elle est libérale et non fonctionnarisée. Le bon sens veut que l'on donne une force supplémentaire par décret aux chartes de bonnes pratiques de la visite médicale en ville et à l'hôpital, et que l'on érige les certifications des réseaux aux normes AFNOR pour qu'elles soient internationales et évolutives. Nous ne pouvons ignorer qu...