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...e population civile. Le but de notre armée a été atteint puisque, aujourd'hui, les armes lourdes, l'aviation n'interviennent plus contre le peuple libyen. Il convient maintenant de consolider la protection de ce peuple. Il est probablement trop tôt pour dresser un bilan de cette opération. Le régime de Kadhafi est toujours en place, mais il est aux abois et, en tout cas, il n'a plus l'initiative militaire. Nous savons qu'aucune crise contemporaine ne s'est réglée rapidement. Nous devons être prêts à nous engager pendant la durée nécessaire à l'émergence des conditions d'une solution politique. Nous avons pris des engagements vis-à-vis de la communauté internationale et vis-à-vis du peuple libyen. Je ne peux imaginer que la France prenne maintenant le risque de perdre sa crédibilité. Abandonner le...
Nos militaires remplissent leur mission avec courage et détermination. Il nous revient aujourd'hui, à nous, parlementaires, de montrer notre soutien en votant pour la poursuite de cette opération, ce vote traduisant le consensus national sur les valeurs de notre pays, qui doivent transcender les clivages politiques. C'est pourquoi j'appelle tous les parlementaires épris de liberté et de justice à soutenir cett...
...s partenaires occidentaux, pour soutenir la liberté des peuples et leur droit de vivre en démocratie. Après la Somalie, la Bosnie, le Kosovo, l'Afghanistan, la Côte-d'Ivoire, la France répond encore « présent » pour mener une opération de maintien de la paix afin de rappeler l'impératif humanitaire. Oui, le groupe Nouveau Centre et apparentés apporte solennellement son soutien à une intervention militaire dont les deux principes essentiels sont la protection des peuples et le respect de la légalité. Il est important que les armées impliquées réconcilient les principes de légitimité et de légalité de l'action militaire, mais aussi que l'utilisation de la force soit considérée comme un dernier recours pour assurer le respect des droits humains. Oui, cette intervention militaire est légitime, la ré...
...ponsabilité de protéger ». La France conseille fortement à ses propres ressortissants de quitter la Libye et, dans la nuit du 22 au 23 février, rapatrie 391 personnes dont 335 compatriotes à bord de deux avions de l'armée de l'air. Kadhafi reste sourd aux appels de la communauté internationale et, au contraire, intensifie la répression en utilisant contre le peuple libyen de puissants moyens militaires. Cela oblige, le 17 mars, le Conseil de sécurité de l'ONU à présenter la résolution 1973, qui autorise les États membres des Nations unies et les membres de la Ligue arabe à prendre toutes les mesures utiles pour protéger les populations civiles. La France prend toutes ses responsabilités, dans le cadre strict des résolutions du Conseil de sécurité, et intervient pour protéger la population des ...
Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le secrétaire d'État, c'est toujours une décision grave et difficile que de démarrer une opération militaire ou de la poursuivre.
...la Libye, nous étions au départ évidemment d'accord avec la résolution 1973, car il s'agissait d'un problème humanitaire et d'arrêter des massacres. Je ferai deux remarques. Premièrement, je souligne la catastrophe de l'Europe de la défense. Il faudra l'analyser, y compris sous l'angle de l'échec, aujourd'hui profond, de la relation franco-allemande. Ma seconde remarque porte sur les opérations militaires elles-mêmes. Je salue la grande technicité de nos opérations aériennes, ce qui permet de n'avoir que très peu de dommages collatéraux. Aujourd'hui, arrêter les opérations, ce serait remettre M. Kadhafi au pouvoir et permettre la reprise de nombreux massacres. Tout est là. Ce serait, en outre, un signal catastrophique
...nistes et du parti de gauche ayant déjà expliqué leur vote contre par la voix de notre collègueJean-Jacques Candelier. Les écologistes ont salué le vote par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies de la résolution 1973, le 17 mars dernier. La répression du soulèvement populaire libyen par le régime de Mouammar Kadhafi entraînait alors de violentes attaques employant des moyens militaires, dans un rapport de force tout à fait inégal. Le responsable de la Ligue des droits de l'homme libyenne annonçait déjà, le 3 mars, un bilan de 6 000 morts, dont 3 000 à Tripoli et 2 000 à Benghazi. Nous ne sommes bien sûr pas dupes de l'activisme de Nicolas Sarkozy face à cette situation en Libye : son attitude a relevé d'un opportunisme politique (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
... de lancer un mandat d'arrêt international contre Kadhafi, ce qui a été fait depuis. Nous demandons que soit engagée la même procédure vis-à-vis du régime syrien de Bachar el-Assad. Aux yeux des écologistes, l'exigence, pour régler les conflits internationaux, a toujours été, autant que possible, l'usage des moyens politiques et diplomatiques, le déploiement de forces d'interposition et la force militaire n'étant qu'un dernier recours en vue de la protection des populations civiles. On ne décide pas d'utiliser la force et d'engager nos soldats à la légère. De nombreuses questions restent aujourd'hui sans réponse et mériteraient des éclaircissements de la part du gouvernement français. L'implication de l'OTAN dans cette intervention ne nous paraît pas justifiée et sort du cadre fixé par la résolu...