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...é qui sépare désormais le couple franco-britannique de la plupart de ses partenaires européens en termes de capacités militaires. Néanmoins, le travail remarquable de nos forces et leurs résultats objectifs relativisent la portée de ces critiques. Nous avons bien les moyens de notre politique étrangère. Car, aujourd'hui, les jeux sont faits. Les coups portés au potentiel militaire des forces de Kadhafi et l'isolement croissant de ce régime conduiront à sa chute pourvu que nous poursuivions nos efforts à la fois sur le plan militaire et sur le plan diplomatique. Certes, quatre mois après le début de ce conflit, le régime libyen est toujours en place, ce qui alimente l'éternelle critique qui revient dès qu'une intervention dure un peu plus de quelques semaines : celle du risque d'enlisement. Il...
Notre action militaire s'accompagne d'une action diplomatique résolue qui vise deux objectifs : hâter la fin du conflit et préparer l'avenir. Notre premier objectif passe par la chute de Kadhafi.
...du vaste territoire est désertique, est un terrain idéal pour d'éventuels trafics. Les rumeurs persistantes d'achat de matériels militaires par les réseaux d'Al-Qaïda au Maghreb islamique doivent naturellement être prises au sérieux. Préserver l'unité de la Libye n'est pas un objectif hors de portée. À l'origine de cette crise, il n'y avait pas une Libye insurgée qui s'opposait à une autre Libye kadhafiste, mais bien un peuple qui, dans son immense majorité, souhaitait renverser un dictateur. Depuis, le pays a été divisé au gré des offensives et contre-offensives, et Kadhafi a joué la carte des rivalités tribales. Mais on peut penser que l'élan d'origine a résisté à l'épreuve. Par ailleurs, le tribalisme demeure vivace, mais les tribus les plus nombreuses sont dispersées au-delà de leurs territo...
...e poursuivre afin que sa victoire ne soit pas celle d'un camp contre un autre, mais bien celle du peuple libyen tout entier contre la tyrannie. Mes chers collègues, à mon tour, je vous invite à voter en faveur de la prolongation de notre intervention en Libye, car elle est conforme à nos valeurs et à nos engagements internationaux, et s'inscrit dans une stratégie politique cohérente. La chute de Kadhafi est la meilleure manière de garantir non seulement le droit du peuple libyen à une vie paisible, mais aussi la stabilité de la région. Elle aura valeur d'exemple et d'avertissement pour toutes les dictatures qui s'arc-boutent contre le vent du changement. Je pense en particulier au régime syrien dont l'obstination dans l'erreur constitue une menace grave pour la stabilité de la région. Enfin, en...
...e semble évident que la France ne pouvait assister passivement au massacre à l'arme lourde d'une population civile. Le but de notre armée a été atteint puisque, aujourd'hui, les armes lourdes, l'aviation n'interviennent plus contre le peuple libyen. Il convient maintenant de consolider la protection de ce peuple. Il est probablement trop tôt pour dresser un bilan de cette opération. Le régime de Kadhafi est toujours en place, mais il est aux abois et, en tout cas, il n'a plus l'initiative militaire. Nous savons qu'aucune crise contemporaine ne s'est réglée rapidement. Nous devons être prêts à nous engager pendant la durée nécessaire à l'émergence des conditions d'une solution politique. Nous avons pris des engagements vis-à-vis de la communauté internationale et vis-à-vis du peuple libyen. Je n...
...ité de notre porte-avions et de son groupe aéronaval à poursuivre ses opérations jusqu'à la fin de l'année. L'organisation du maintien en condition opérationnelle du matériel est-elle aujourd'hui optimisée ? Quels enseignements tirez-vous de cette opération en ce qui concerne le degré de sophistication des munitions tirées en fonction de la nature des cibles, compte tenu du recours par le régime Kadhafi pour mener ses opérations offensives à de petits véhicules de type quatre-quatre non blindés ? Mes prédécesseurs à la tribune ont déjà évoqué le surcoût de cette intervention, qui représente environ 1 million d'euros par jour.
dont la page intitulée « Révolte du 17 février 2011, jour de colère en Libye » était sans équivoque, les rassemblements populaires se sont multipliés, certains d'entre eux anticipant même ces mots d'ordre puisqu'ils débutent dès le 15 février dans la deuxième ville du pays, Benghazi. Immédiatement, Kadhafi déclenche une répression brutale et sanglante contre son propre peuple en quête de réformes, de considération et de liberté ; le nombre de tués et de blessés croît très rapidement ; on évalue à 6 000 le nombre de personnes assassinées à Benghazi dès les premiers jours de la révolution. La gravité de la répression et les menaces proférées par Kadhafi imposaient une réaction dans l'urgence : la Fr...
Dans quelques jours, le 15 juillet à Istanbul, le groupe de contact se réunira pour la cinquième fois. Nous savons tous que la solution ne peut être que politique : elle passe par un retrait de Kadhafi du pouvoir et par son renoncement à tout rôle politique. Cela prendra nécessairement du temps, et rien ne serait plus contre-productif aujourd'hui que de s'enfermer dans un calendrier strict. Mes chers collègues, nous devons nous prononcer sur l'autorisation de prolonger l'intervention de nos forces en Libye au sein de la coalition coordonnée par l'OTAN. Il est de la plus haute importance que le...
...tastrophe de l'Europe de la défense. Il faudra l'analyser, y compris sous l'angle de l'échec, aujourd'hui profond, de la relation franco-allemande. Ma seconde remarque porte sur les opérations militaires elles-mêmes. Je salue la grande technicité de nos opérations aériennes, ce qui permet de n'avoir que très peu de dommages collatéraux. Aujourd'hui, arrêter les opérations, ce serait remettre M. Kadhafi au pouvoir et permettre la reprise de nombreux massacres. Tout est là. Ce serait, en outre, un signal catastrophique
...byen est avancée. Mais nous ne souhaitons pas, monsieur le ministre d'État, qu'il s'agisse de la victoire d'une faction sur une autre. Il faut que les Libyens se retrouvent, se rassemblent. À ce titre, la déclaration du premier ministre libyen, publiée ce matin dans la presse, est extrêmement positive. Elle représente un espoir et une chance. En conclusion, permettre la reprise du pouvoir par M. Kadhafi serait interdire l'espérance. C'est pourquoi, en toute responsabilité, nous approuverons la poursuite des opérations. (Applaudissements sur de nombreux bancs des groupes SRC, UMP et NC.)
...e je m'exprime au nom d'Europe Écologie-Les Verts, les députés communistes et du parti de gauche ayant déjà expliqué leur vote contre par la voix de notre collègueJean-Jacques Candelier. Les écologistes ont salué le vote par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies de la résolution 1973, le 17 mars dernier. La répression du soulèvement populaire libyen par le régime de Mouammar Kadhafi entraînait alors de violentes attaques employant des moyens militaires, dans un rapport de force tout à fait inégal. Le responsable de la Ligue des droits de l'homme libyenne annonçait déjà, le 3 mars, un bilan de 6 000 morts, dont 3 000 à Tripoli et 2 000 à Benghazi. Nous ne sommes bien sûr pas dupes de l'activisme de Nicolas Sarkozy face à cette situation en Libye : son attitude a relevé d'un ...
visant à faire oublier la réception scandaleuse du même Kadhafi en visite d'État en France, il y a plus de trois ans, visite que nous avons vécue comme une humiliation. Son attitude a visé également à éclipser le soutien jusqu'au-boutiste apporté par la France à d'autres dictatures arabes, telles celles de Ben Ali en Tunisie ou de Moubarak en Égypte. La résolution 1970, votée le 26 février, exigeant l'arrêt des attaques sur les populations civiles, a été rep...