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Interventions sur "télévision"

81 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Laffineur, président :

L'ordre du jour appelle la suite de la discussion, après déclaration d'urgence, du projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision (nos 1209, 1267) et du projet de loi organique relatif à la nomination des présidents des sociétés France Télévisions, Radio France et de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France (nos 1208 rectifié, 1267).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

...ue de mauvaises mesures ; il en est même que je signerais volontiers. Mais il est entaché de trois défauts majeurs : l'improvisation de la décision, la précipitation de sa mise en oeuvre et la politisation de son inspiration. Tout d'abord, l'improvisation. Je rappelle qu'en avril 2007, le candidat Sarkozy déclarait, dans un discours consacré notamment à l'audiovisuel public, premièrement, que la télévision publique était sous-financée, deuxièmement, qu'il ne toucherait pas à la redevance et, troisièmement, qu'il en tirerait les conséquences en matière de publicité. C'est dans cet esprit, madame la ministre, que vous vous êtes mise au travail. Ainsi, lors de la commission élargie chargée d'examiner le budget de la mission « Médias », le 24 octobre 2007, vous avez répondu à une question que je vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

, président de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision et le projet de loi organique relatif à la nomination des présidents des sociétés France Télévisions, Radio France et de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France. Ce n'est pas à mon désavantage, mais vous refaites l'histoire !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Histoire de détourner l'attention pour faire oublier la principale décision, qui met à mal le financement de la télévision publique, on a parlé de tout dans cette commission programme, entreprise unique, économies , comme si l'on avait attendu ses travaux pour entreprendre une réflexion sur ces sujets. On a évoqué la vilaine publicité, qui défigure la télévision publique mais qui embellit la télé privée, comme si l'absence de publicité pouvait être synonyme de qualité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

L'expérience nous prouve qu'il n'y a pas de lien, en France comme ailleurs, entre qualité et publicité. La véritable question est celle du sous-financement de la télévision publique, comme le candidat Sarkozy l'avait lui-même reconnu lors de la campagne présidentielle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

La commission a servi à jeter un rideau de fumée, et non à inspirer les décisions du Président de la République, puisque ces dernières ont été annoncées avant même la remise du rapport, histoire de faire comprendre qui commande ! Pour assurer le financement de la télévision publique, on instaurera donc deux taxes ; celles-ci ne sont pas encore créées qu'elles sont déjà transformées, écornées. En tout cas, pour un Président qui nous rebat les oreilles avec la suppression des impôts, ce n'est pas mal : Nicolas Sarkozy restera comme le champion de la création de taxes, à défaut d'autre chose ! Au cas où le produit de ces taxes ne suffirait pas, on ajoute la garantie d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

...ences. Au total, le projet du Gouvernement se traduira par 450 millions d'euros de recettes supplémentaires pour TF1 et consorts, par une augmentation de 50 % du temps de publicité par heure, par l'autorisation de la deuxième coupure publicitaire et par le remplacement de la référence à l'heure glissante par la référence à l'heure d'horloge. Bref, de l'argent pour les copains et la diète pour la télévision publique, avec son cortège de licenciements à la clé ! La taxe sur les fournisseurs d'accès à Internet, qui était nécessaire et qui devait financer la création, ne sera finalement utile qu'au financeur de la création qu'est France Télévisions. C'est dommage pour les créateurs. J'ajoute qu'aucune étude d'impact n'a été menée afin de mesurer les conséquences de la décision du Président de la Répub...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Marland-Militello :

Ceux qui font mine de craindre un retour à l'ORTF, disais-je, méconnaissent totalement, soit par ignorance, soit par perfidie, que la procédure prévue pour la nomination du président de France Télévisions est une procédure conjointe et encadrée, donc irréprochable, qui offre toutes les garanties quant à la nomination et à la révocation de ce président, puisque des amendements de la commission spéciale prévoient que l'avis conforme du CSA et l'approbation des commissions compétentes du Parlement seront requis. Quant à la crainte d'un manque de moyens, je tiens à rappeler les nombreuses précaution...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Marland-Militello :

...à la crise, il soit nécessaire de moduler les taxes prévues pour le financement, donc de recourir éventuellement au budget de l'État. Tant que le tabou de l'augmentation de la redevance ne sera pas levé, nous y serons malheureusement contraints. Personnellement, je suis favorable à l'augmentation de cette recette affectée qui matérialise pour les téléspectateurs leur engagement en faveur de cette télévision publique qui est le bien de tous et la propriété de personne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Marland-Militello :

...a nécessité de développer la capacité d'autofinancement de notre service public audiovisuel ? Incitons-le à la compétitivité internationale, aidons-le à développer des émissions et des concepts innovants qui pourront être revendus dans le monde entier, procurant ainsi d'utiles recettes ! Plutôt que de nous focaliser sur des rumeurs sans fondement, regardons ensemble l'ambition nouvelle de France Télévisions telle qu'elle est inscrite dans le projet de loi. La qualité accessible à tous est au coeur de cette réforme et, en la matière, ne plus dépendre des diktats de l'audimat change tout. Quand j'entends des élus de gauche vanter les charmes de la publicité, je me dis que les repères de nos collègues socialistes sont décidément bien brouillés en ce moment !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Marland-Militello :

...écideurs, afin d'offrir une programmation attractive et de qualité. Pour pérenniser ces programmes, une évaluation qualitative intégrant image, qualité, adéquation à une mission de service publique, sera désormais prise en compte au même titre que les mesures quantitatives de l'audience, qui sera globale, et du coût du programme. Cette réforme permettra à tous les foyers de voir chaque soir à la télévision, dès vingt heures trente, des films, des pièces de théâtre, des concerts, des émissions littéraires ou des débats de qualité. Si l'on ajoute notre volonté d'inscrire la langue française comme véhicule privilégié de notre culture et de la diversité française, si l'on ajoute l'inscription de la dimension territoriale de la diffusion pour une télévision proche des citoyens et si l'on ajoute, enfin,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Charasse :

... de saisir, pour aujourd'hui et pour demain, les enjeux d'une réforme de ce secteur sensible, je suis réservé quant au tempo choisi par le Gouvernement. J'ai la sensation d'un travail inachevé, d'une réflexion contrainte par une volonté politique qui ne dit pas son nom. Il n'y a pas urgence à légiférer sur cette question et je n'ai d'ailleurs pas le sentiment que nous soyons prêts à le faire. La télévision est, depuis longtemps, un monde qui va vite, un monde qui ne tarde jamais à trouver les équilibres qu'il recherche. Dans ce domaine, l'action publique doit donc être mesurée. Or, après plusieurs heures de débat, je n'ai pas l'impression de voir un chemin se dégager. Deux questions essentielles ne sont pas tranchées : celle du service public que nous voulons, celle de la télévision que nous voulon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYanick Paternotte :

... longtemps réservée aux scribes dans l'Égypte des pharaons ; des remèdes secrets qui, autrefois, se transmettaient entre guérisseurs au sein d'une caste. Dans le monde moderne, l'information objective est essentielle à la démocratie et à son maintien. L'information et l'éducation doivent contribuer à développer le sens critique. C'est pourquoi j'ai la conviction personnelle que le maintien d'une télévision publique est essentiel à une démocratie libérale. Le service public doit participer à l'éducation et à l'information de nos concitoyens sur des thèmes qui fondent notre nation, ses valeurs et ses symboles, ainsi que les enjeux sociétaux qui déterminent notre avenir. Lors du conseil des ministres du 22 octobre dernier, vous avez déclaré, madame la ministre, que le nouveau service public audiovisu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYanick Paternotte :

quel meilleur média que la télévision publique pour expliquer ce qu'est un bilan carbone, quelles sont les nouvelles voies de l'économie de proximité qui fondent la révolution, la rupture économique, sociale et environnementale que doit apporter la loi sur le Grenelle de l'environnement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYanick Paternotte :

C'est faire injure à la représentation nationale que de penser que nous avons eu besoin d'un porte-plume ! D'ailleurs, je n'ose imaginer que certaines prises de position puissent être dictées, ici, par des groupes de pression. J'ai reçu en effet des propositions d'amendement de France Télévisions, que j'ai lues avec beaucoup d'intérêt. Mais je ne les ai pas forcément reprises. En revanche, j'ai déposé un amendement de bon sens avec l'appui de mes collègues

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVictorin Lurel :

Pardonnez-moi, monsieur le président, mais l'intervention de M. Mathus était bien un rappel au règlement, puisqu'elle portait sur le déroulement de nos travaux. Le Gouvernement a déposé à seize heures un amendement qui supprime la publicité sur RFO. Or au cours des auditions auxquelles nous avons procédé, le président de France Télévisions, Patrick de Carolis nous avait précisément assuré que le Gouvernement s'engageait à ne pas toucher à la publicité de RFO. Comment voulez-vous travailler dans de telles conditions ? Je dois notamment revoir mon intervention. Ce sont là de drôles de manières que l'on fait à la représentation nationale ! Madame la ministre, comme nous aurions aimé discuter ici d'un projet de loi sur le développeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVictorin Lurel :

La conséquence de cette légèreté, c'est que, face aux attentes des personnels de RFO qui auraient été volontiers preneurs d'une réflexion de fond sur la place de l'outre-mer au sein de France Télévisions, face aux exigences des téléspectateurs ultramarins qui veulent une télévision de qualité, vous ne proposez rien, ou si peu ! Sorti des généralités, votre texte n'offre aucune ambition, aucune vision ; il dépouille RFO de son cahier des charges spécifiques et ne prévoit aucunement l'obligation d'adopter un projet d'entreprise à même de définir ce que doivent être la radio et la télévision dans l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVictorin Lurel :

Car, sortis de ce point qui a cristallisé les oppositions, il faut aller au fond du débat sur l'avenir de RFO. Son intégration dans France Télévisions en 2004 avait été perçue comme une chance de valoriser les outre-mers et la diversité, la France métissée dans la République. Mais, faute d'une réflexion sur le sens de cette intégration, RFO y a gagné, non des moyens supplémentaires, mais plutôt des contraintes et, aujourd'hui, cette branche du service public de l'audiovisuel est notoirement sous-capitalisée. La fusionabsorption dans une sociét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Martin-Lalande :

...vu de m'exprimer sur plusieurs articles, je ne reviendrai pas, à ce stade de la discussion, sur un certain nombre de points déjà traités d'une manière qui me convient parfaitement par mes excellents collègues Jean-François Copé, Christian Kert et Michel Herbillon et plusieurs autres. Ainsi, 2009 sera « l'année de la réforme » dans le domaine des médias, comme l'a voulu le chef de l'État : France Télévisions, audiovisuel extérieur et presse. Aujourd'hui, la convergence numérique conduit au média global et au rapprochement du contenu et des tuyaux : c'est pourquoi il est très important de réussir la mutation de France Télévisions et celle de l'audiovisuel extérieur en médias globaux. Du fait de cette convergence, sitôt que l'on réforme un élément du paysage numérique, tous les autres éléments sont s...