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Interventions sur "métier"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

Je me suis fait la même réflexion que vous. Je vais donc m'expliquer. Notre argumentation résulte, en l'occurrence, de nos précédents amendements, qui tendaient à octroyer aux apprentis la carte d'étudiant et non celle d'étudiant des métiers , dont on ne peut cumuler le bénéfice avec les minima sociaux. D'autre part, j'ai bien entendu l'argument de Gérard Cherpion : il ne s'agit pas des publics adultes, abordés par ailleurs, mais des seuls jeunes. Et vous faites valoir, monsieur le rapporteur, que, parmi des jeunes qui fréquentent le même centre de formation, les uns auraient droit à la carte d'étudiant des métiers, les autres non...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion, rapporteur de la commission des affaires sociales :

L'occasion nous est donnée de ne pas établir une différence entre des jeunes qui aspirent à trouver un métier, un emploi. Pourquoi discriminer une partie d'entre eux ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...essionnalisation d'une durée minimale d'un an, ce qui cible les contrats qui préparent à des titres que l'apprentissage vise aussi. On le voit, des jeunes qui suivront des formations très proches, dans les mêmes centres, et qui auront les mêmes origines, n'auraient pas les mêmes droits ni les mêmes avantages. Ce serait regrettable, alors que nous répétons depuis ce matin qu'il faut valoriser les métiers et l'accès aux métiers. Le groupe UMP soutient donc l'article 1er bis, issu d'une bonne idée sur laquelle le rapporteur Gérard Cherpion a plus spécialement travaillé. (L'amendement n° 84 n'est pas adopté.) (L'article 1er bis est adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...ompagnement des jeunes ; je pense notamment aux missions locales, dont le rôle est justement l'accompagnement individualisé, personnalisé, de tous les jeunes. Des parcours préparatoires à l'apprentissage sont, nous le savons bien, tout à fait nécessaires. On ne devient pas forcément apprenti spontanément ! Les jeunes les plus éloignés de l'emploi, en particulier, doivent être accompagnés vers les métiers. Je crois donc beaucoup, en complément du site internet, non seulement à l'accompagnement, mais aussi à la création sur le terrain de comités locaux de pilotage de l'apprentissage, qui réunissent les branches professionnelles, les chambres consulaires, les missions locales, l'éducation nationale, pour être ensemble au plus près des jeunes, pour les diriger, les conseiller, les accompagner. Enf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Marsac :

S'agissant de la clause sociale, la réponse est insuffisante. Actuellement, la clause sociale des marchés publics est ouverte aux entreprises ayant pour vocation centrale l'insertion sociale et professionnelle. Or, par le label lié à l'apprentissage, vous l'ouvrez à des entreprises lambda dont le coeur de métier n'est ni l'insertion ni la formation, mais la production de biens et de services. Cela contribue à déséquilibrer fortement la notion de clause sociale, ce qui est dangereux pour l'ensemble du système.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion, rapporteur de la commission des affaires sociales :

La commission a rejeté ces amendements de suppression. Je suis parfaitement conscient des difficultés qui vont accompagner la mise en place de ces mesures. Toutefois, c'est un dispositif d'ouverture puisque l'apprenti peut choisir d'avoir deux métiers. Dans le département des Vosges dont je suis l'élu, il y a une saison d'hiver et une saison d'été. Le jeune qui sera pisteur secouriste en hiver pourra être moniteur de randonnée en moyenne montagne l'été.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Mes chers collègues, qui n'a pas rencontré, dans sa permanence parlementaire ou sa mairie, un jeune lui expliquant qu'il voulait aller en apprentissage pour exercer un métier le conduisant à changer de lieu au cours de l'année ? Vous évoquez, les uns et les autres, les métiers qui sont liés au tourisme, au secteur agroalimentaire ou à l'agriculture. Bien sûr, nous mesurons toutes les difficultés et contraintes de ces emplois saisonniers et nous avons raison de les exposer. Mais si nous voulons faire évoluer l'apprentissage, il faut introduire un peu de souplesse dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...ar le même établissement parce qu'il sera resté dans la même zone géographique. Ce n'est pas un cas d'école. Je pense que l'on retrouvera le même cas de figure dans beaucoup de régions françaises. Le droit français est parfois un peu trop rigide. Pour une fois, nous introduisons un peu de souplesse. Nous réfléchissons à la façon de donner satisfaction à des jeunes qui souhaitent exercer de vrais métiers avec éventuellement deux employeurs. J'ajoute que des garanties sont apportées à ces jeunes au moyen des conventions entre les deux employeurs afin de déterminer le calendrier, la répartition et la rémunération. On voit bien qu'il ne s'agit pas de développer un système de co-emploi des apprentis, ce qui aurait été contestable. Toutes les mesures sont prises pour permettre de développer des acti...