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Interventions sur "grèce"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...ondent, vous nous présentez un projet de loi de finances rectificative absolument surréaliste : d'un côté, 12 milliards de rigueur supplémentaire qui vont peser principalement sur les classes moyennes ; de l'autre, 15 milliards d'euros jetés par la fenêtre ! C'est tout à la fois injuste et inefficace. Vous serrez la ceinture des Français pour donner de l'argent, non aux Grecs, mais aux banques en Grèce. Ce projet qu'il critique en apparence, le parti socialiste l'approuve sur le fond, car il continue à croire qu'il faut aider la Grèce, alors que, bien au contraire, on ne l'aide pas. Vous nous parlez sans cesse de règle d'or. Si j'ai bien compris, l'objet de la règle d'or est de limiter l'endettement de la France. Alors, comme beaucoup de Français, je voudrais comprendre pourquoi vous avez l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Sandrier :

... moins quatre échecs. C'est d'abord l'échec de vos prévisions. À vous entendre, en 2009, nous étions déjà en sortie de crise et, à la fin de 2010, la crise était quasiment finie. Or, aujourd'hui, se vérifie ce que de très nombreux économistes avaient alors déclaré. Non seulement, disaient-ils, nous ne sommes pas en sortie de crise, mais nous n'avons pas vu le pire. C'est ensuite un échec sur la Grèce. S'il faut un deuxième plan d'aide, c'est que le premier a échoué. Et le second risque de ressembler au premier car vous ne proposez pas tant d'aider la Grèce que d'aider les banques, ce qui est pour le moins une confusion dangereuse. Il y a aussi échec de la relance économique. Les résultats parlent d'eux-mêmes : repli de la croissance, augmentation du chômage, baisse du pouvoir d'achat du plus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Bur :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, alors que notre assemblée s'apprête à approuver la mise en place du Fonds européen de stabilité financière qui est l'expression d'un laborieux consensus européen, je me demande si cette réponse à la crise de la dette grecque ne vient pas trop tard ou si nous ne nous voilons pas la face devant l'incapacité de la Grèce à assumer ses responsabilités elle devait pourtant le faire en contrepartie des efforts de solidarité consentis par les pays de la zone euro. Certes, la Grèce a adopté à la fin du mois de juin un second plan d'assainissement budgétaire, mais tout semble indiquer que rien de significatif n'a été engagé pour dégonfler des dépenses publiques dont le déficit, qui étouffe les initiatives de ce pays...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Caresche :

...le Gouvernement se prive de l'occasion de voir se manifester une adhésion large des formations politiques que nous représentons à la nécessaire solidarité européenne qui s'exprime à travers cet accord. En incluant dans ce texte des dispositions que nous ne pouvons pas voter, le Gouvernement nous met dans l'impossibilité de manifester à nouveau notre adhésion de principe à une aide européenne à la Grèce. La position de la France au niveau européen et international est-elle donc si forte que cette dernière puisse se dispenser d'afficher ce qui rassemble largement ses représentants ? C'est une faute de ne pas permettre à la majorité et à l'opposition de se retrouver sur un tel sujet. Il est ensuite regrettable que cette méthode prive, dans les faits, notre assemblée d'un véritable débat sur les d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Bouvard :

...ravation par le relèvement de nos taux d'intérêt et l'effondrement de la croissance. Monsieur le ministre, je veux saluer l'action du Gouvernement et sa volonté de mettre en oeuvre des solutions. Celle-ci s'est traduite au niveau européen, en premier lieu, en sortant tout d'abord du piège de la prise en charge par chaque budget national de l'apport aux États les plus fragiles, à commencer par la Grèce. Certes, on peut considérer que nous n'avons pas été assez loin. Mais la mise en place du Fonds européen de stabilité financière, qui la possibilité de lever 440 milliards d'euros, d'engager ce qui est nouveau des actions préventives, de procéder à des recapitalisations et à des interventions secondaires, constitue un véritable progrès, de même que la perspective du mécanisme de stabilité fin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Goua :

...tie de notre système communautaire, mais aussi l'insuffisance des mesures prises depuis le début de la crise grecque, due à l'absence de pilote dans l'avion. L'Europe ne dispose toujours pas d'un mécanisme global de résolution des crises, capable de faire face à la défaillance de n'importe quel pays de la zone euro. Le FESF a été calibré pour répondre aux éventuelles défaillances de pays comme la Grèce, l'Irlande ou le Portugal. Mais, aujourd'hui, l'Italie, l'Espagne et la France sont concernées et le FESF n'est pas capable de faire face à une accentuation de la crise et à des difficultés nouvelles. Or, le temps presse ; les soubresauts actuels en sont malheureusement la traduction. Le Fonds monétaire international insiste depuis des mois pour que l'Union européenne se dote d'un outil, afin de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Goua :

...nous vous mettons en garde sur l'optimisme de vos prévisions de croissance, sur lesquelles était basé votre projet de loi de finances 2011. Tous les analystes sérieux jugeaient votre hypothèse fantaisiste, et ils n'avaient pas tort : vous êtes partis de 2,25 % pour descendre à 2 %, et la réalité se situera sans doute en deçà de 1,75 %. La crise des dettes souveraines ne concerne plus seulement la Grèce et l'Irlande, mais bien l'ensemble de la zone euro. Vous soulignez l'importance de conserver notre notation AAA et nous partageons cette préoccupation. Mais si cette notation est en péril aujourd'hui, vous en êtes grandement responsables ! Vos marges de manoeuvre sont devenues inexistantes en raison des nombreuses niches fiscales que vous avez créées au fil du temps sans cohérence globale, sans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...omme dans les autres pays européens, devraient être capables de se réunir et de délibérer plus rapidement ; c'est une question de choix politique, mais aussi affaire d'organisation technique. Il est important que le Parlement débatte de cette question ; les institutions le commandent, de même que l'efficacité de la démocratie et le résultat que nous visons, à savoir résoudre les crises. Aider la Grèce et garantir les moyens d'action supplémentaires du Fonds de stabilité, cela engage politiquement les pays européens, ce qui passe par une délibération de notre assemblée. Il n'est pas anormal que nous posions des questions au Gouvernement et que nous lui demandions d'être toujours plus exigeant. En effet, même s'il ne s'agit que de garanties, cela peut, à un moment, avoir un coût. Certes, on peu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Sur la Grèce enfin, madame la ministre, vous devrez, parce que vous en portez la responsabilité pour l'exécutif et que nous vous confions cette responsabilité, être toujours exigeant sur le chemin suivi. En clair, vous devrez nous répondre sur les mesures de surveillance de la Grèce. Il y a quelques mois, nous lui faisions confiance ; aujourd'hui, nous devons être plus exigeants. Le Gouvernement doit nous dir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

... : un accord international qui crée un organisme de droit luxembourgeois ! Je regrette à cet égard que l'on n'ait pas suivi devant le Parlement le processus qui s'impose pour les accords internationaux. Une simple loi de finances ne suffit pas : il aurait dû y avoir un vote d'approbation d'un traité, ou de l'accord. Mais revenons-en aux questions de fond. Pourquoi en sommes-nous là ? Pourquoi la Grèce, le Portugal, l'Irlande et l'Espagne sont-ils arrivés dans cette situation ? Comme on le sait, la crise est double. Il s'agit d'abord de la crise des dettes publiques et des dettes privées, qui résulte directement des événements de 2008, lorsque les États ont dû intervenir. Mais il y a aussi une crise structurelle de l'euro, qui est une crise de compétitivité économique en l'absence de zone écono...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Giacobbi :

... qu'il faut être dégradé ! L'inquiétude sur l'évolution économique et financière du monde, ou plus exactement du monde occidental, a fait baisser spectaculairement les marchés d'actions, entraînant paradoxalement un report massif des liquidités sur les obligations publiques, à l'exception évidemment de celles de petits pays suscitant une inquiétude particulière ce qui est bien sûr le cas de la Grèce , ce qui explique que la dégradation de grands pays comme le Japon ou les États-Unis aboutit paradoxalement à la diminution du coût de leurs emprunts. Vous avez aussi évoqué pour nous rassurer ou vous rassurer les fameux stress tests bancaires qui ont été organisés, en omettant simplement les deux causes essentielles de risque en Europe : les créances irrécouvrables des banques et la défaillanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobert Lecou :

...la présidence européenne, assurée par la France, a permis d'éviter l'effondrement du système financier mondial. Aujourd'hui, les dettes souveraines et les déficits budgétaires que certains, depuis longtemps, dénonçaient comme de vrais dangers, se révèlent comme des situations inacceptables, car insupportables. Nous voilà de nouveau au bord du gouffre ! Après l'Islande, l'Irlande, le Portugal, la Grèce, alors que des économies conséquentes comme celles de l'Espagne et de l'Italie montrent des signes inquiétants, après même que la première économie mondiale, celle des États-Unis, a dû subir le déclassement des agences de notation, la France, elle, a su préserver son AAA. Certes, il y a de quoi s'interroger sur le pouvoir de ces agences de notation et sur celui des marchés, mais on est bien obli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobert Lecou :

Réunis à Bruxelles, le 21 juillet dernier, les chefs d'État et de gouvernement de la zone euro ont décidé un ensemble de mesures pour notamment traiter la situation spécifique de la Grèce en améliorant la soutenabilité de la dette grecque, grâce à un nouveau programme d'assistance et à une stratégie globale en faveur de la croissance et de l'investissement. D'autres décisions cohérentes sont allées dans ce sens. Pour autant, chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles. Il est donc nécessaire d'être toujours réactif, et il est appréciable aujourd'hui de constater que la Fra...