Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Interventions sur "scientifique"

49 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

Tous nos grands scientifiques l'ont répété lors de leur audition devant la commission : ils ont été gênés dans leurs recherches au cours des dernières années. Ainsi, ils n'ont pas pu vérifier l'utilité de la congélation ultrarapide des gamètes, car le Conseil d'État a jugé qu'il s'agissait d'une recherche. Or la recherche sur l'embryon est interdite par la loi de 2004. De même, ainsi que l'ont rappelé MM. Claeys et Vialatte,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnny Poursinoff :

...gné de la publicité indispensable permettant de répondre aux besoins de greffe, me semble une solution équilibrée. Par ailleurs, en ce qui concerne la recherche sur cellules souches embryonnaires, je pose la question d'une véritable recherche publique sans dérive mercantile. La situation actuelle n'est pas pour nous rassurer, mais ne justifie pas pour autant que l'on bloque les travaux d'équipes scientifiques sérieuses ne tombant pas dans des dérives chimériques. Je conclus en regrettant que les lois bioéthiques ne soient plus révisées régulièrement, et en vous remerciant de l'attention que vous avez portée à mes propos. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Besse :

...èces animales, la préservation de la biodiversité ou la lutte contre la pollution, la nature est aujourd'hui de plus en plus sacralisée. S'il faut s'en réjouir, il convient également de s'interroger. L'homme ne mérite-t-il pas d'être protégé de manière spécifique ? De même que le développement économique et industriel peut, dans certains cas, nuire à l'écologie environnementale, le développement scientifique et technique peut nuire à l'écologie humaine s'il est détourné de sa finalité. Le progrès ne peut avoir de sens que s'il est mis au service de l'homme et s'il respecte l'impératif catégorique du principe de précaution. En réalité, la question qui se pose à nous est la suivante : les lois de bioéthique doivent-elles légitimer les différentes transgressions de la science en tentant de les inscrire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...rtement ne doit pas être obligatoire, et sa fréquence ne doit pas constituer un critère d'évaluation de la performance de la politique de diagnostic, comme on a pu, à tort ou à raison, le comprendre. Le deuxième point délicat est celui de la recherche sur l'embryon. Nombre d'entre nous insistent pour que ce texte affirme de manière claire et précise un choix politique, cohérent avec une démarche scientifique de limitation du nombre d'ovocytes fécondés et d'embryons. D'une part, cela permet de mieux considérer les conditions de l'assistance médicale à procréation ; d'autre part, cela évite de lier l'assistance médicale à procréation, la présence d'embryons surnuméraires et ce qui serait perçu, à tort ou à raison, comme le risque d'une dérive dans la recherche sur l'embryon, l'activité de cette recherc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

...echnique et soumis à tous les commerces. Aujourd'hui, dans le cadre de ce débat, nous sommes amenés à remettre l'ouvrage sur le métier afin d'évaluer si les garde-fous que nous avons érigés en 2004 demeurent pertinents au regard des évolutions de la science et de la société. Notre rôle consiste à définir le champ des pratiques autorisées pour permettre à nos concitoyens de bénéficier des progrès scientifiques et des traitements nouveaux, sans mettre en cause les valeurs sur lesquelles notre société est fondée. Je souhaite, dans ce cadre et en introduction à nos débats, évoquer deux sujets qui sont a priori et tout en cas à ce stade exclus du texte qui nous est proposé. Il s'agit de la gestation pour autrui et du maintien de l'anonymat des dons de gamètes. Sur la gestation pour autrui, sans nier...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

...aille de son père ou sa couleur de cheveux. Je pense que ces enfants, quand ils sont dans une telle quête, sont demandeurs d'un récit et non d'un curriculum vitae. Ces deux sujets GPA et anonymat du don de gamètes n'étant plus dans le texte, j'ai voulu donner mon point de vue, mais je souhaite que nous nous concentrions sur l'ensemble des autres dispositions de cette loi, afin que le progrès scientifique permette le progrès médical au bénéfice de l'homme. Encourager la recherche est la condition du progrès et, dans le moment où la science est quelquefois regardée avec méfiance on l'a entendu ce soir , il est décisif que la France réaffirme sa confiance dans le travail des chercheurs. Au stade actuel de ce texte, je ne crois pas que l'on en soit là. Or ce texte et nos débats doivent aussi serv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Touraine :

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission spéciale, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, élaborer des lois de bioéthique dans une république laïque, qui tient en grande estime les droits de l'homme, ce n'est pas simplement entériner tous les progrès scientifiques ou médicaux en rendant possible toute application thérapeutique sans réflexion préalable. Ce n'est pas non plus appliquer purement et simplement une philosophie ou une religion particulières, en écartant des conceptions plurielles, et également respectables, de la nature humaine. Je suis d'accord sur un point avec M. Mariton que je cite, pour ma part, de façon exacte et non déformée il a le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission spéciale, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, depuis plus de deux ans maintenant, la révision des lois de bioéthique est au coeur de nombreuses réflexions. Plusieurs rapports et études ont apporté des éclairages scientifiques, juridiques ou sociologiques sur des sujets délicats et souvent complexes. De leurs côtés, les états généraux de la bioéthique organisés par le Gouvernement, ont donné lieu à un débat riche et animé au sein de notre société. Enfin, la mission d'information parlementaire, qui nous réunissait autour d'Alain Claeys et de Jean Leonetti, a publié, en janvier 2010, un rapport très complet après avoir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Souchet :

... principe d'intégrité du corps humain ». Dans ce domaine de compétence souveraine, qui touche au coeur de la vie humaine, notre responsabilité est donc inaliénable. Nous ne pouvons la déléguer à personne, à aucun corps d'experts, à aucune agence, fût-elle de biomédecine. Nous ne devons pas nous laisser déposséder de nos responsabilités propres d'élus législateurs au profit de personnalités technoscientifiques désignées. Je voudrais insister sur un point essentiel sur lequel notre effort éthique doit se porter pour que les intérêts de la science n'entrent pas en conflit avec le service de l'homme. Il s'agit de la recherche sur les cellules souches et de l'inquiétude que suscitent les ruptures avec l'encadrement législatif de 2004 introduites par le projet de loi en matière de recherche sur l'embryon ...