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Interventions sur "hôpital"

45 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Fourneyron :

Or ce sont dans ces établissements-là, pas uniquement mais principalement, que le mal-être est le plus lourd. Ce sont dans ces établissements que les promesses en échange de toujours plus de sacrifices ne passent plus. Les difficultés de l'hôpital public ne sont pas sans lien avec la mauvaise répartition de la médecine de proximité : les visites aux urgences se sont multipliées, provoquant la saturation que l'on connaît. Dans une période où le reste à charge est toujours trop élevé, l'hôpital reste en effet le lieu où tout le monde peut se faire soigner. C'est notre richesse collective, notre solidarité collective. On peut, on doit même a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Fourneyron :

et que des objectifs de santé publique priment sur la logique de comptabilité et de rentabilité. Ils attendent du Gouvernement qu'il investisse dans l'excellence de la prise en charge, dans la recherche et l'innovation, dans l'hôpital de demain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Fourneyron :

Or l'hôpital participe pour une trop grosse part à la réduction du déficit de l'assurance maladie, au prix de la santé des patients et de l'épanouissement professionnel de ceux qui les soignent jour et nuit. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

Cette année, vous introduisez la baisse du remboursement des médicaments au service médical rendu, ceux à vignette bleue, leur taux de remboursement devant passer de 35 % à 30 %. Et comme si cela ne suffisait pas, une autre mise à contribution des malades concerne l'hôpital, avec le relèvement de 91 à 120 euros du seuil au-delà duquel le patient s'acquitte d'un forfait aujourd'hui établi à dix-huit euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

...la ministre, était-ce le bon choix ? Si les labos ferment, les patients restent. S'il est facile de regrouper cinq ou six laboratoires en un seul plateau technique dans une grande ville, et les patients n'en souffrent pas trop, ce n'est pas du tout la même histoire en milieu rural. Et puis l'accréditation n'est pas la panacée. Vous avez connu l'épisode dramatique du service de radiothérapie de l'hôpital d'Épinal. C'était pourtant un service accrédité, dans un hôpital lui-même accrédité. On connaît la suite malheureuse. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)