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Interventions sur "dignité"

34 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Briand :

... est décisive pour le vivre ensemble dans notre pays. Moi qui suis a priori peu disposée à recourir à la loi dès que se pose un problème de société, je suis forcée de constater que le port de tenues destinées à dissimuler le visage, en particulier le voile intégral, que l'on observe dans notre pays remet en cause les valeurs qui fondent notre pacte républicain. Cette pratique porte atteinte à la dignité de la personne, à l'égalité entre les hommes et les femmes et aux exigences fondamentales de notre vie en société telle que la conçoit notre République. Depuis près d'un an, cette question du port de la burqa ou du niqab a nourri un vaste débat public, éclairé par les nombreuses auditions réalisées par le groupe de travail sur le port du voile intégral réuni à l'initiative du groupe UMP et animé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

La nature donne à chacun un visage particulier qui le différencie de son voisin. Autant de visages, autant de personnes, autant de dignités. Masquer son visage, c'est disparaître, ne plus exister pour l'autre. C'est la négation de la personne. Le voile intégral est-il un simple habit ? S'agit-il d'une mode passagère, d'un réflexe identitaire sans lendemain qui s'estompera avec le temps ? Le voile intégral va bien au-delà. Il est l'expression d'un réel projet politique d'une société fondée sur une conception rétrograde, qui rejette ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

...enaître ». C'est à ces femmes que nous devons penser. Ce texte de loi est le résultat d'une année de combat de conviction dans lequel plusieurs d'entre nous se sont engagés parce qu'il nous semblait que certains comportements sont tout simplement inacceptables dans la République. Qu'elles aient choisi leur prison de tissu ou que, sous la contrainte, elles soient niées dans leur identité et leur dignité, ces femmes que d'aucuns disent trop peu nombreuses pour que nous devions nous en préoccuper, ces femmes que des extrémistes ont instrumentalisées, ces femmes, la République ne peut les abandonner, quand bien même il n'y en aurait qu'une, quand bien même elles se mettraient volontairement en marge de la République. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Nous l'avons solennellement affir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

...rde des sceaux, notre groupe le soutiendra sans aucune hésitation parce que c'est notre responsabilité que de l'adopter. Le texte est simple : la dissimulation du visage doit être interdite dans l'espace public parce qu'elle n'est pas compatible avec notre République et met en cause ses fondements et ses principes. Volontaire, c'est une mise au ban de la société ; forcée, c'est une atteinte à la dignité : ni l'une ni l'autre de ces formes de dissimulation ne peut être tolérée. C'est aussi notre responsabilité de faire le choix d'une interdiction générale. Il y a eu, je le sais, un grand débat sur la question de savoir s'il fallait limiter l'interdiction à quelques lieux publics.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Calméjane :

... port du voile intégral piétine littéralement les principes de liberté, d'égalité et de fraternité. Il est intolérable que nous mettions un mouchoir sur les principes chèrement acquis qui fondent notre vivre ensemble. En France, nous combattons les idéologies destructrices, tels que le nazisme, le racisme ou encore l'antisémitisme ; nous combattons toutes les idéologies qui portent atteinte à la dignité humaine ; nous luttons contre les sectes. Or le voile intégral est l'étendard des salafistes, considérés comme une secte offensive par la plupart des musulmans. Pourquoi ferions-nous une exception pour cette secte-là ? Attention, je me refuse, encore une fois, à ce que nous basculions dans un discours religieux. Le port du voile est contraire au principe de fraternité, principe fondamental de c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Verchère :

Le 22 juin 2009, dans son discours devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles, le Président de la République déclarait : « Le problème de la burqa n'est pas un problème religieux, c'est un problème de liberté et de dignité de la femme. C'est un signe d'asservissement. Ce n'est pas l'idée que nous nous faisons de la dignité de la femme. Je veux le dire solennellement : la burqa ne sera pas la bienvenue sur le territoire de la République française. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Verchère :

...ien ce que nous formulons aujourd'hui à travers l'article 1er qui énonce clairement l'interdiction générale de dissimuler son visage dans l'espace public. Qu'il soit bien clair que le port du voile intégral n'a rien à voir avec une quelconque liberté vestimentaire. Le voile intégral, ce n'est pas un vêtement, c'est un masque porté en permanence, volontairement ou sous la contrainte ; c'est une indignité réservée aux seules femmes et qui les prive de toute vie sociale, professionnelle et politique, en un mot, de toute vie normale. Le voile intégral empêche toute identification dans l'espace public et constitue donc une menace pour notre société. C'est une négation de soi, une négation de l'autre, une négation de notre pacte républicain. Le port d'un voile intégral, qu'il s'agisse de la burqa po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Bonnot :

...iguïté : « Nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage ». Notre République perdrait une partie du socle des valeurs sur lesquelles elle repose si d'aventure elle se laissait aller à permettre aux femmes de notre pays de dissimuler leur visage. Aussi, l'heure ne peut être à l'ambiguïté et au double langage. On ne peut crier au respect des individus et à la dignité de la femme, adhérer à la nécessité, en l'espèce, de légiférer, et tenter, en même temps, d'apporter, avec le ton de la conviction, nombre d'arguments qui traduisent le caractère peut-être mou et ambigu de l'engagement de certains de nos collègues. Cette loi ne serait « pas adaptée ». Elle serait « inefficace », « inapplicable ». Son périmètre serait « mal défini ». Et d'agiter le chiffon rouge d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rosso-Debord :

Cet article 1er énonce une interdiction de portée générale. Il s'agit, et le groupe UMP et son président l'assument, d'une position forte et courageuse. Toute autre réponse, pour nous, eût été insuffisante. Car ce qui se joue ici, ce sont les fondements de notre pacte social, l'égalité entre hommes et femmes, la dignité même de la femme. Une seule femme serait voilée, dans ce pays, que cette loi serait nécessaire. Si nous cédons sur ce point, c'est la conception de la liberté de la femme que nous commençons à repousser. La liberté de la femme n'est jamais un acquis. Sur ce combat, il faut toujours remettre l'ouvrage sur le métier, et, face à l'obscurantisme, recommencer encore et toujours notre lutte. (Applaudi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Maurer :

Nous sommes ici réunis parce que la burqa est une arme contre la liberté, contre la démocratie, contre la dignité de la femme. La burqa est un signe d'asservissement et de soumission. Pour la combattre, l'article 1er du projet de loi énonce clairement le principe que « nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage ». La burqa n'est pas la bienvenue sur le territoire de la République française. Je soutiens ce principe fondamental, et non fondamentaliste. En effet, le por...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Branget :

La démocratie, c'est la liberté de penser, pas la reconnaissance de l'affirmation de différences. Merci, madame la ministre d'État, de porter ce texte au service de milliers de femmes qui se battent, à travers le monde, pour le simple respect de leur dignité, et affirment simplement leur envie de vivre. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

La question de la loi ne fait plus débat entre nous. Les questions de liberté, de dignité de la femme nous ont fait nous rejoindre sur la nécessité d'avancer. Encore faut-il, madame la ministre d'État je connais le problème, comme beaucoup d'entre nous, dans certains quartiers de ma circonscription donner de la force à la loi. Cette force dépendra de notre capacité à l'expliquer et à l'appliquer. Je ne me fais pas de souci sur notre capacité à l'expliquer : nous en sommes tous ca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Hoffman-Rispal :

...é qui lui apprenne les valeurs que nous avons tous défendues depuis vingt-quatre heures dans cet hémicycle, que nous appelons valeurs de la République, me paraît essentiel. Je souhaite donc vraiment que ce stage soit obligatoire, qu'il y ait sanction ou non. Nous savons qu'une partie de ces femmes sont contraintes, et qu'elles n'auront peut-être pas les informations nécessaires. Imaginez-vous l'indignité qu'elles vont ressentir en se faisant arrêter parce qu'elles dissimuleront leur visage ? Essayer de leur parler, de leur apprendre ce que nous souhaitons, et donc rendre ce stage obligatoire, serait vraiment nécessaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Garrigue :

...ont que le renforcer. Cela fait bien ressortir le contraste qui existe dans ce texte entre ceux qui usent de la contrainte pour obliger à porter le voile intégral ou à dissimuler son visage, et les personnes qui sont soumises à cette contrainte ou encore celles, il en existe aussi, qui revendiquent une démarche volontaire. Madame la ministre d'État, vous avez évoqué à propos de l'ordre public la dignité de la personne humaine. Mais il est une interprétation de la dignité qui consiste à respecter le libre arbitre, sans se limiter à une vision collective de la dignité de la personne humaine. Je regrette un peu que l'on n'ait pas fait une meilleure articulation dans ce texte entre ceux qu'il faut sanctionner très durement, c'est-à-dire les agissements de contrainte visés à l'article 4, et les pers...