25 interventions trouvées.
...ris du Gouvernement vis-à-vis de la profession infirmière, qui demeure oubliée des politiques de santé du Gouvernement malgré l'engagement ferme qu'avait pris le candidat Sarkozy de revaloriser les professions paramédicales en termes de rémunération et de carrière. Tous nous ont dit, à leur manière, combien ils étaient écoeurés, après un an de négociations « fermées » du protocole portant sur la revalorisation des carrières des personnels infirmiers et paramédicaux, par l'intégration de ceux-ci dans le système licence-mastère-doctorat, dans la mesure où, d'une part, les revalorisations statutaires et salariales sont en deçà des promesses et annonces, et où, d'autre part, les contreparties exigées du Gouvernement, notamment l'abandon de la catégorie active le troc salaire contre recul de l'âge légal d...
Bien sûr que si ! Lisez le texte ! Sur les gains salariaux « mirobolants », largement gonflés, les primes variant d'un agent à l'autre, rappelons simplement que ces revalorisations brutes seront comprises entre 4 et 55 euros par mois en 2010. La majoration de 2 000 euros net par an d'ici à 2015, vendue par le Gouvernement et expliquée par Mme la ministre dans les questions d'actualité, s'appliquera en fait à une minorité d'agents en fin de carrière, ayant atteint l'indice terminal. Voilà la vérité ! Cela doit apprécié au regard de l'âge d'entrée dans la profession et des q...
...egrette que vous vous focalisiez dans ce débat sur un point qui n'est pas le sujet de l'article 30. Vous vous obstinez à défendre la pénibilité, alors que nous ne la contestons pas. Elle existe dans cette profession, comme dans d'autres corps de métiers. Et elle devra faire l'objet, comme l'a dit le Président de la République, d'un autre débat, en d'autres temps. L'article 30 ne traite que de la revalorisation statutaire et salariale, qui est l'aboutissement logique du système licence-master-doctorat.
...à leur niveau de diplôme et de profiter de conditions salariales et de conditions de travail que nous pourrons tous ensemble améliorer. Compte tenu de la façon dont vous avez traité le sujet, je ne suis pas certaine que beaucoup d'entre eux vous suivront. S'agissant des infirmières anesthésistes et de réanimation, ce que vous avez dit n'est pas tout à fait vrai. Elles ont bénéficié en 2002 d'une revalorisation salariale importante, sous le gouvernement Jospin vous le voyez, je ne suis pas sectaire : je mets aussi en avant ce qui a été fait sous la gauche.
Elles bénéficient aujourd'hui d'une nouvelle revalorisation, ce qui est tout à fait logique. Elles ont des conditions de travail très encadrées. L'ensemble de la profession apprécie le geste du Gouvernement, votre geste, madame la ministre, car c'est une mesure courageuse, qu'il fallait prendre. Vous regrettez peut-être, sur les bancs de gauche, de ne pas l'avoir prise avant ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et du groupe NC.)
... CFE-CGC en ont rejeté trois et que la CFDT, SUD et la CGT, largement représentatifs dans ce corps professionnel, l'ont refusé en bloc. C'est donc un véritable passage en force ! Mme Lemorton, qui nous a représentés au congrès des infirmières et infirmiers, évoquera, quant à elle, la réaction des infirmières et elle dira en quoi ce texte, aujourd'hui, ne répond pas à leurs attentes en matière de revalorisation de leur statut et de leur fonction dans notre système de santé. Je me contenterai, pour ma part, d'insister sur la pénibilité et de rappeler, à cet égard, l'émission Paroles de Français sur TF1. Si la parole du Président de la République ne fait plus l'unanimité au sein de l'UMP, il semble tout de même qu'elle soit encore d'or pour la majorité du groupe !
...enons une mission sur les auxiliaires médicaux, à la suite de notre discussion, le 22 juin, sur la L1 Santé. Nous menons cette mission pour revoir l'ingénierie de tous les auxiliaires médicaux, y compris les infirmières. Nous espérons, même si je ne sais pas encore de quoi ce rapport sera fait, car nous découvrons un maquis inimaginable, que vous en tiendrez compte. Enfin, je souhaite évoquer la revalorisation salariale que vous agitez comme un étendard. Cette prétendue reconnaissance lisse les différences et nie de ce fait la réalité des fonctions et des responsabilités des uns et des autres, ainsi que la durée des formations respectives. Je vous prie de m'excuser si je cite beaucoup de chiffres, mais il s'agit de dénoncer un mensonge, une illusion. Les infirmiers diplômés d'État obtiennent une reval...
Nous sommes prêts à chercher des solutions avec vous, mais il faut que vous reconnaissiez que les personnels vivent mal la pénibilité de leur travail et leurs difficultés à répondre aux besoins dans les hôpitaux qui ne sont pas les mieux dotés. Et, tout à coup, ils sont confrontés à un chantage c'est le terme qu'ils emploient : « Ou bien tu prends ta revalorisation, que tu attends depuis longtemps, et tu pars à soixante ans, ou bien tu ne la prend pas et tu pars à cinquante-cinq ». Ce n'est pas une parole d'État que de dire à quelqu'un qu'il a le choix entre accéder à ce dont il rêve depuis longtemps, c'est-à-dire à la revalorisation des carrières personne ne nie qu'elle soit intéressante ou garder son avantage retraite. Comment la parole d'État peut-el...
suppléante. Si vous citez des chiffres, il faut tous les citer. Je ne conteste pas les vôtres, mais je rappelle que les infirmières spécialisées en anesthésie-réanimation ont fait l'objet d'une revalorisation en 2002, sous le gouvernement Jospin, lorsque Mme Guigou était ministre de l'emploi et de la solidarité et M. Kouchner ministre délégué chargé de la santé. Cette revalorisation était importante : 1 024 euros annuels, et, en fin de carrière, 3 329,42 euros. Citez tous les chiffres, additionnez-les, et vous verrez qu'au final, il n'y a pas de tendance à la réduction des écarts comme vous le prétend...
... projet de loi. Au-delà de ces griefs sur la méthode, des raisons de fond motivent notre demande de suppression de l'article. Nous sommes bien sûr favorables à toute mesure susceptible de valoriser la filière de soins et de rééducation, ressource humaine indispensable à l'hôpital public, cela va de soi. Mais nous jugeons totalement inacceptable que, en échange des mesures de justice que sont les revalorisations statutaire et salariale découlant de ces choix, le Gouvernement entende imposer l'abandon du caractère actif de ces professions, ce qui implique un report de l'âge de la retraite de cinquante-cinq à soixante ans et la perte, pour les infirmiers actuels, de la majoration de durée d'assurance prévue par la réforme Fillon. Nous n'acceptons pas cette paupérisation programmée des retraites infirmière...
...travaux pénibles. C'est un sujet que les partenaires sociaux veulent mettre sur la table depuis des années, en vain. Il l'avait cependant été pour les infirmières, grâce à la loi de 2003, comme Marisol Touraine vient de le rappeler, et voilà que vous revenez sur cette disposition ! C'est très grave pour les personnels concernés, à qui l'on demande de choisir entre un départ à soixante ans et une revalorisation de leur salaire, et c'est grave pour l'ensemble de la société, car cela augure mal de la manière dont va se dérouler le débat sur les retraites, qui sera décisif. Ne serait-ce que pour le signal extrêmement négatif que vous allez émettre, nous vous demandons de renoncer à cet article 30.
... Vasseur nous disent que le mot d'humiliation que nous avons employé est exagéré. Tous les contacts que nous avons pu nouer comme vous dans vos circonscriptions, chers collègues , tout ce qu'a relaté la presse, qui n'est pas guidée par le parti socialiste ou par les formations de l'opposition, convergent. Voyez ce que dit M. Alain Morcq, interviewé dans un grand journal du soir : « Certes, une revalorisation salariale peut être attractive, mais ce qui compte le plus, c'est l'amélioration des conditions de travail. » Voyez ce que dit Mme Vonin, cinquante ans, dont vingt passées aux urgences de nuit à Montbéliard : « Nous offrir des miettes, c'est se moquer de nous et cela ne suffira pas à rendre le métier attractif. » Dans ce débat, madame la ministre, vous commettez une faute
...e secrétaire d'État, mes chers collègues, la commission des affaires sociales de notre assemblée s'est saisie pour avis de l'article 30 du projet de loi relatif à la rénovation du dialogue social dans la fonction publique, article introduit dans ledit projet par la lettre rectificative adoptée en conseil des ministres le 23 février dernier. Cet article 30 est le volet législatif du vaste plan de revalorisation statutaire et salariale de la profession infirmière et d'autres professions paramédicales contenu dans le protocole d'accord présenté aux organisations syndicales par la ministre de la santé et des sports le 2 février dernier. Ce protocole d'accord est l'aboutissement d'un long processus de concertation et de négociation entamé suite à la promesse du Président de la République de reconnaître le n...
Reporter l'adoption de la mesure législative, comme le souhaitait l'opposition, risquait de repousser d'autant une revalorisation salariale qui est depuis longtemps attendue. L'opposition, qui dénonce cette réforme, a la mémoire courte :
... pour les plus spécialisés , de leurs qualifications, du caractère hautement technique de certaines de leurs missions et des responsabilités qu'ils assument et qui pèsent sur eux. Ainsi, une infirmière diplômée d'État gagne 1 584 euros nets par mois en début de carrière et 2 499 euros en fin de carrière, soit un salaire supérieur au SMIC de 11 % contre 24 % en 1986... C'est dire à quel point la revalorisation de ces métiers est nécessaire et juste ! Nicolas Sarkozy, lorsqu'il était candidat à la présidence de la République, s'était adressé en ces termes aux infirmières, dans un courrier daté du 2 mai 2007 : « Je mesure la pénibilité croissante de vos conditions de travail, en ville comme à l'hôpital, de même que la contribution irremplaçable des infirmières et infirmiers au bon fonctionnement de notr...
Mais que reste-t-il de tous ces beaux discours sur le dévouement et le professionnalisme des salariés lorsqu'on analyse vos actes de plus près ? Le protocole d'accord prévoit la création d'un nouveau corps des infirmiers, classé en catégorie A, et bénéficiant d'une nouvelle grille indiciaire. Nous y sommes bien sûr favorables : c'est légitime compte tenu des éléments que je viens d'évoquer. La revalorisation salariale liée au changement de statut de la catégorie B à la catégorie A est prévue pour janvier 2011. Mais que dire des chiffres annoncés en commission des affaires sociales concernant l'augmentation effective des salaires ? Erreur ? Tromperie ? En tout cas, ils sont d'ores et déjà contestés par les premiers intéressés. À partir de 2015, les infirmières devraient être augmentées « de 2 000 eur...
...par le Gouvernement, l'impact financier de la réforme indiciaire et du classement en catégorie A serait de 100 millions d'euros en 2011 et de 200 millions en 2012. Quant aux « effets retraite » de cette réforme, les économies attendues pour la CNRACL seraient de 90 millions en 2011, de l84 millions en 2012 et de 439 millions en 2015. Autrement dit, la remise en cause de la pénibilité financera la revalorisation salariale annoncée. Les fonctionnaires payeront eux-mêmes leur augmentation de salaire par la baisse de leur pension de retraite ! Je ne suis pas une adepte des excès de langage, mais je dois dire qu'avec cet article 30, vous atteignez le paroxysme du mépris, tant sur la forme que sur le fond. C'est une honte. Ce sentiment est très largement partagé par la profession si j'en juge par les millier...
et il faut en tirer les conclusions. Si l'article 30 ne figurait pas dans ce texte, quelles conséquences en résulterait-il pour les infirmiers et infirmières du secteur hospitalier public ? Elles porteraient sur trois aspects : d'abord, sur la revalorisation indiciaire ; ensuite, sur le statut actif ou sédentaire ; enfin, sur les personnels, non pas les entrants, mais ceux qui sont déjà en poste. Pourrait-on accepter de ne pas procéder à la revalorisation, alors que les études d'infirmière ont été rénovées, que le diplôme est délivré à bac + trois, que toutes les conditions sont réunies pour que les infirmiers et infirmières soient désormais cla...